Roederer (Reims) ****
Grande maison possédant 245 ha de vignes. Depuis quelques années, sous l'impulsion de l'œnologue et agronome Jean-Baptiste Lécaillon, le domaine est passé en bio et biodynamie. Autrefois basés sur des hauts rendements avec de la sous-maturité compensée par un excès de sucre, comme bien d'autres, les vins de Roederer sont parmi les premiers des grandes maisons à s'être reconcentré sur le travail à la vigne. Les derniers millésimes sont d'un très grand niveau, avec finesse, tension, profondeur et la patine des années sur lattes. S'il fallait autrefois attendre les Cristal une bonne quinzaine d'années pour avoir un joli champagne pas trop engoncé dans son sucre (qui lui permettait de très bien vieillir cependant), c'est bien moins le cas aujourd'hui (7 gr tout de même). S'il reste un champagne de garde, il est bien plus accessible et fin en jeunesse, et enfin au niveau de sa réputation.
GT 2014
Cristal 2006 : bulles très fines, bien équilibré, légèrement vineux, bonne acidité, fruité, encore un peu jeune. TB.
Brut premier : (GT 2013) très vif, vineux, bulles un peu grosses, plus fruité que le BSA de Ruinart. Je l'ai mieux goûté que l'an passé. B+.
Brut premier : (GT 2012) B
Brut 2006 : (GT 2013) très vif, très toasté (boisé ?), bulles fines. Le Cristal était malheureusement terminé quand j'y suis passé. Moyen+.
Théophile brut : généreusement dosé, bulle assez fine, gourmand, parfait pour le dessert. B+.
Stark 2012 Brut nature (dégorgé en 2019) : sur Cumières, 55% PN, 20% chardo, sans malo, 15% en fûts. Très beau champagne, bulle fine, patinée, fait plus chardo qu'il ne l'est vraiment avec un côté un peu crémeux, pas de sucre, mais jamais austère, reste tendu en finale. TB+.