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Mon carnet Vin
13 octobre 2022

JF Coche-Dury (Meursault) ****

Domaine phare de l'appellation Meursault, qui a toujours eu la réputation d'être facilement identifiable à son aromatique sur la noisette, le pop-corn, le sésame grillé. Depuis l'arrivée de Raphaël, fils de Jean-François Coche-Dury, le style évolue peu à peu : les blancs semblent plus tendus, moins gras et moins marqués par ce fameux élevage grillé, les rouges eux semblent gagner en densité. On continue ici à mettre en bouteille parcelle par parcelle (mais sans l'indiquer sur le Meursault village), à la chèvre à deux becs (après mise en masse). Depuis 2016 tout les vins sont simplement étiquetés "Coche-Dury" car rassemblés sous une entité de négoce, ce qui permet au domaine d'ajouter quelques achats de raisins dans les petites cuvées certaines années.

 

 

 

Visite au domaine Coche-Dury (les 2017)

Bourgogne blanc 2017 : nez très ouvert, qui fait plus beurré, plus gras que le 2016. Bouche en effet plus grasse, plus opulente, très accessible à l'heure actuelle, mais avec moins de tension et de profondeur que le 2016 qui devrait aller plus loin dans le temps. Ce 2017 sera de toute façon difficile à garder tant il se présente bien de suite. TB.

Meursault 2017 : (mise Luraules + Pelles) un peu la même impression que le précédent, pas de grillé, de sésame ou de cacahuètes, uniquement du fruit, du beurré, voire un peu de floral, millésime sur le gras et l'opulence, très accessible lui aussi. TB.

Meursault 1er cru Caillerets 2017 : on monte d'un gros cran, surtout avec une finale qui possède ce qu'il manquait au précédent, de la tension, de la salinité, une trame minérale plus marquée, avec quelques amers nobles, beaucoup plus long. Superbe. TB++.

Auxey-Duresses Rouge 2017 : marqué par la cerise aigre, beaucoup de fruit, acidité élevée avec une pointe de verdeur, tannins fins, facile à boire. B+.

coche dury

 

 

 

Visite au domaine Coche-Dury (les 2019)

COCHE DURY ROUGEOTS

Bourgogne blanc 2019 : encore un peu sur l'élevage vanillé, mûr, assez gras, pas du tout de grillé ou de pop-corn, manque un peu d'acidité sur ce millésime solaire.

Meursault Rougeots 1999 : nez qui champignonne, sous-bois, croute de fromage, grillé, pop corn, bouche qui attaque avec un peu de gras, petit creux en milieu de bouche mais finale ultra tendue, citronnée, fruitée, très longue et salivante, encore fraîche. TB++.

Bourgogne rouge 2019 : (tout en propriété) assez coloré, nez plein de fruits rouges pas trop mûrs pour 2019, bouche juteuse, avec du volume, de l'énergie, de la fraîcheur. Gros niveau pour un régional.

 

 

 

Visite au domaine Coche-Dury (les 2020)

Bourgogne blanc 2020 : (vignes à côté du domaine sur cette mise) Floral, très opulent, solaire, du volume, pas spécialement grillé, ni beurré, sudiste, sans grand fond ni grande longueur.

Bourgogne blanc 2018 : là aussi gras opulent, puissant, avec des amers un peu gênant, manquant de finesse et de fraîcheur.

Meursault 2020 (les cloux) : gras, beurré, caramel, solaire, rond, pataud.

Meursault Rougeots 2020 : plus floral, plus tendu, moins d’élevage, plus minéral, avec un peu de longueur, salivant.

Corton-Charlemagne 2020 : bouchonné…

Puligny enseigneres 2020 : plus élégant, plus en finesse, assez rond sur la finale, confortable, bon.

Bourgogne rouge 2020 : (un peu de VE) très coloré, simple, cassis, du volume, mais pas de fraîcheur, ni fond, ni finesse.

Auxey rouge 2020 : petits fruits rouges, floral, tendu, joli fond, assez droit, fin, élégant, top !

 

 

 

Coche-Dury - Bourgogne Rouge 2010

Couleur : rubis foncé, assez sombre pour un générique 2010.

Nez : à l'ouverture de la bouteille, servi un peu chaud je sens des notes toastées qui vont complètement disparaître après un passage au frigo. Le nez est ensuite moyennement expressif, avec un peu de fruits noirs, puis il s'ouvre doucement et passe de plus en plus sur les petits fruits rouges, avec un petit côté floral/végétal qui lui donne de la fraîcheur. Ca pinote de plus en plus.

Bouche : le vin est très fin, assez léger, peu tannique, il glisse tout seul, c'est d'une buvabilité déconcertante mais ce n'est pas très complexe. Je ne retrouve pas les quelques fruits noirs du nez, on est sur du fruit rouge, toujours des notes florales, une belle acidité, beaucoup de fraîcheur. Bonne matière pour un générique.

Finale : longueur moyenne, qui nous rappelle qu'on est sur un simple "Bourgogne Pinot noir" mais c'est frais et ça donne envie d'y retourner.

Note : 16/20. Excellent générique, qui vaut très largement le prix allocataire, mais qui est assez loin de valoir le prix en seconde main aujourd'hui.

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Coche-Dury Meursault 2015 : (FDGV novembre 2015) encore jeune, sur des arômes de pomme verte, floral, pas spécialement marqué par le grillé ou la cacahuète, très belle matière, style pas ultra tendu. TB.

Coche-Dury Meursault 1er cru Perrières 2015 : proche du village, un peu plus de matière. TB+.

 

Coche-Dury Bourgogne blanc 2016 : couleur claire, nez fruité, peu d'élevage, peu de beurre, pas de noisette ou de cacahuète. Bouche facile, légère, fruitée, pas une grosse longueur. B+. Une autre bouteille quelques semaines plus tard montre plus de volume, plus de gras, une pointe d'élevage et de grillé. Il commence enfin à causer. TB.

 

Coche-Dury - Aligoté 2009 : encore jeune, vif et tendu, très frais pour 2009, brioché et citronné, dans l'esprit du Bouzeron de De Villaine. B+.

 

Coche-Dury - bourgogne chardonnay 2009 : nez réduit allumette (plus autolyse que pop corne habituel), bouche tendue avec du gras, très longue. TB+.

 

Coche-Dury - Bourgogne aligoté 2013 : le nez a un côté cire, il fait un peu nature (bu à l'aveugle), avec des agrumes, un peu brouillon. Bouche sympa, vive, tendue, sur les agrumes, pas très épaisse, facile à boire, pas très longue. B+.

 

Coche-Dury - aligoté 2011 : bouchon.

 

Coche-Dury - Meursault blanc 2006 : couleur dorée, nez bien beurré, noisette, grillé, pointe de miel, pas de doutes ça "coche". Bouche grasse, beurrée, ronde, très facile, encore jeune, juste ce qu'il faut d'acidité derrière mais on ne peut pas parler d'un vin tendu. La finale manque un peu d'acidité pour le relancer. Ca reste très beau pour un village. TB+.

 

Coche-Dury Meursault rouge 2011 : couleur claire, nez de petits fruits rouges, fraise, pointe florale. Bouche toute en délicatesse, fruitée, toute jeune, pe de tannins, belle acidité dans le fond qui étire le vin dans une très longue fnale. Très beau village. TB++.

 

Coche-Dury, Volnay 1er cru 2011 : (100% pinot noir. Assemblage des premiers crus Taillepieds et Clos des Chênes) Couleur rubis proche du précédent, là aussi une aromatique sur les petits fruits rouges, la fraise surtout, moins de notes végétales, plutôt une pointe épicée et un peu de cuir. La bouche est toute en fruit, à peine plus de tannins que le Clos Rougeard, surtout dans le fond une minéralité et une acidité plus élevées, qui vont vraiment étirer ce vin tout en longueur et en fraîcheur, encore plus long. Il a parfaitement emmené La Tâche, jouant dans la même cour, dans un registre plus fin. Exceptionnel.

Volnay 2012 : serré à l'ouverture de la bouteille en tout cas, à attendre...

 

Coche-Dury - Bourgogne rouge 2013 : un peu maigre, serré, froid, pas aussi juteux que d'habitude. B. Un autre bouteille encore jeune, serrée, qui a besoin de se détendre, par contre plus chaleureuse. B+.

 

Coche-Dury - Bourgogne blanc 2018 : assez coloré, gras, beurré, élevage bien intégré, fruit un peu mûr mais sans être lourd, déjà très accessible. TB.

 

Coche-Dury - Bourgogne chardonnay 2021 : très beurré, un peu rondouillard pour 2021. B+.

 

Coche-Dury - Meursault 2021 : beurré, pas mal de gras pour 2021, pas de pop corn ou d'autolyse, plus de tension et de fond que le Bourgogne chardonnay. TB.

 

Coche-Dury - Meursault 2018 : couleur or, nez expressif, bien marqué le grillé/toasté du fût, un peu soufré, derrière du beurré, des fruits jaunes, encore un peu d'élevage, il "Coche" un peu, bien plus que les 2017 et 2016. Bouche plutôt sur le gras, assez gourmande, pas une grosse énergie, mais on y retourne facilement, un cran au-dessus du Bourgogne chardonnay, avec plus de volume. Finale plutôt longue, qui garde quand même de l'acidité, un peu plus citron confit, gourmande, à peine vanillée. Déjà très accessible en l'état. A attendre un peu pour que l'élevage s'intègre pleinement. Probablement pas un millésime de grande garde, mais plutôt de plaisir en jeunesse. TB+. Autre bouteille un an plus tard, exubérante, toujours marquée par l'élevage un peu grillé soufré, à attendre. TB.

 

Coche-Dury, Meursault 2017 (En Luraule et Pelles) Couleur entre les deux premiers, nez expressif, beurré, légèrement vanillé, petite touche toastée, bouche avec du gras mais aussi beaucoup de tension derrière, aussi large que longue, finale très longue, minérale, fraîche. Semble presque prêt à boire en ce moment. Un peu plus de tout par rapport au Pernot-Belicard. Un des vins de la soirée à l’unanimité. TB++. Une autre bouteille à l'ouverture semblait plus grasse, encore trop boisée. TB-.

Meursault 2017 : (pas sûr de la mise sur celle-ci) nez citrique, tendu, grillé, soufré, bouche énergique, tendue, un peu trop soufrée, long mais à attendre encore. TB.

 

Meursault 2020 : première bouteille bouchonnée, seconde idem. Troisième bouteille, légères notes grillées lies au nez, bouche plutôt tendue, encore un peu jeune fermée, sur les amers, mais c'est frais pour 2020. TB.

 

Monthelie rouge 2022 : encore pas mal d'élevage, très simple, pas grand fond. B.

 

Auxey Rouge 2013 : un peu dur, on sent le côté froid, mais bonne longueur. B+.

 

Coche-Dury - Meursault 2019 : (perrières dessous ?) style sans aucune note grillé, très frais et citronné, calcaire, étonnant pour un 2019 très belle tension, finale caillouteuse minérale, longue. TB+.

Meursault 2019 : même cuvée un an plus tard, plus typé Beaune, sur le grillé soufré, tendu, citronné, mais une finale tartrique et soufrée qui brûle un peu les gencives. B+.

 

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