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Mon carnet Vin
4 avril 2014

Domaine de Trévallon (St-Etienne-du-Grès) *****

Eloi Dürrbach, aujourd'hui épaulé par ses enfants Ostiane et Antoine, est à la tête de ce domaine de 17 hectares (dont 2 de blancs) depuis 1973. Il a lui-même dynamiter les roches calcaires pour y planter les vignes, il a été l'un des pionniers du bio en Provence, du vin qualitatif et détriment de la quantité, maître de nombreux grands vignerons (Dominique Hauvette, Laurent Vaillé...). Il a cru aux bienfaits du cabernet sauvignon, apportant au vin l'acidité nécessare pour rester frais. Ses rouges sont tendus, un peu austères et serrés en jeunesse, viellissant aussi bien que les grands bordeaux tout en gardant le soleil et les épices de Provence. Le blanc, vin de gastronomie, est un peu trop marqué par son élevage toasté pour atteindre le niveau du rouge.

 

 

Trévallon - rouge 2008 IGP Bouches du Rhône : grenat clair, nez sur les fruits rouges, la cerise, légèrement épicé. Bouche très fraîche, avec une belle acidité, presque tendue, tanins très fins, toujours sur du fruit rouge, de la cerise confite (qui me rappelle Vieux Télégraphe 2008). C'est très bon et facile à boire mais ça manque d'un peu de matière et de complexité en l'état. Bonne longueur, finale sur le fruit encore. Je ne m'attendais pas à ce que Trévallon soit déjà aussi buvable, même 2008, sur cette bouteille ça m'a semblé prêt à boire. Note : 17/20.

trevallon

 

Joli reportage sur le domaine ici : http://www.wineterroirs.com/2004/08/domaine-de-trev.html

 

 

Trévallon 2005 : robe sombre là aussi, fruits noirs et fruits rouges assez mûrs, des épices, menthol. En bouche on a un vin assez puissant avec des tannins encore présents mais de belle qualité (qui me font penser à ceux du Mas Jullien), beaucoup de fraîcheur, c'est assez droit, une fois l'étiquette découverte je sens le côté végétal du cabernet sauvignon. Très long. Excellent, bien qu'encore tout jeune. TB.

 

Trévallon 1985 : bouchon, dommage, beau fruité et tannins fins derrière.

 

Trévallon, IGP Alpilles rouge 2009 : (50% syrah, 50% cabernet sauvignon) Robe très sombre, nez bien plus évolué, fruits noirs, cuir, truffe, tabac, la grande classe. Bouche pas très épaisse, plutôt sur la tension avec une belle acidité, des tannins encore un peu serrés, beaucoup de longueur. TB.

 

 Trévallon rouge 2010 : fait un peu syrah lardé, animal, sauvage, bouche toute en tension et fraîcheur, noble, racée, partie pour durer, superbe profondeur. Grand vin TB++.

 

Trévallon rouge 2013 : à peine trop végétal/poivron, tannins encore un peu serrés à attendre. TB.

 

Trévallon rouge 2012 : à l'ouverture de la bouteille un peu chaleureux, tannins encore un peu serrés, à attendre encore. TB.

 

Trévallon Blanc 2020 : (qqs demi-muids désormais et fûts. Marsanne, roussanne, chardonnay, grenache blanc) Nez fruité, pêche, floral, fenouil, peu boisé. Bouche fruitée, pas trop haute en alcool, assez simple, pas beaucoup de gras ni d'élevage, mais peu d'acidité, longueur moyenne. B.

 

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