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Mon carnet Vin

12 septembre 2015

André Kientzler (Ribeauvillé) ****

André Kientzler – Alsace GC Geisberg riesling 2007 : (sols calcaires + grès) robe très claire, nez moyennement expressif même après une demi-journée d'ouverture, sur le pétrole, le citron, le pamplemousse, assez classique mais encore un peu jeune. La bouche est sublime, très sèche, minérale, tendue, avec beaucoup de matière, de la puissance, sur les arômes du nez. Finale très longue, avec un peu plus de citron confit. Déjà excellent en l'état, avec encore un gros potentiel de garde. Note : 17,5/20.

kientzler geisberg 2007

 

 

Kientzler - Muscat Grand cru Kirchberg de Ribeauvillé 2012 : nez sur la rose, le raisin blanc, bouche plus décevante, très paic citron. B-.

 

Kientzler - Kirchberg riesling 2020 : aromatique, ne semble pas si sec que ça alors qu'il est à 2gr, manque un peu d'énergie sur ce millésime. B.

 

Gewurz SGN 1989 : couleur ambrée, nez un peu fruits secs, noisette, caramel, en se réchauffant un peu rose mais sinon dur de penser à gewurz. Bouche avec peu de sucre, pas une grosse acidité, mais assez complexe, manque un poil d'allonge. TB-.

 

 

Kientzler (14ha en conversion. Quasiment que des cuves désormais)

A bout de soufre assemblage 2019 : (muscat, pg, sylvaner) souris, problème de sample.

Riesling Muhlforst 2019 : (sur Hunawihr, marnes, climat chaud dans une cuvette) jeunes vignes puissant, assez long et salin, pas très fruité, un peu fermé en l’état, bon potentiel de garde. B+.

Kirchberg de Ribeauvillé riesling 2019 : (marno-gréseux, environ 350m altitude, ciselé) fond minéral, élégant, ciselé, belle finale saline. Un style sur lies, avec du brioché, du volume. TB.

Geisberg riesling 2018 : (calcaire, grès, très caillouteux, en terrasse) moins d’acidité, un peu plus d’amertume, souffre un peu du millésime faible, minéral et épais à la fois. TB-.

 

8 septembre 2015

Jo Pithon (St-Lambert-du-Lattay) *****

Jo Pithon - Coteaux du Layon Saint-Aubin "Clos des Bois" 1997 : (100% chenin, 110gr SR/L) le bouchon s'effrite à l'ouverture, le vin a dû être carafé mais sans soucis particuliers, magnifique robe ambrée, nez expressif sur le miel, l'abricot sec, l'orange confite, le raisin de Corinthe, quelques épices (cannelle ?). Bouche sur la même aromatique, épaisse mais pas trop, avec une bonne acidité et une très légère amertume. Bonne longueur, mais j'aurais aimé encore un peu plus d'acidité en finale pour que ce soit parfait. Excellent liquoreux, bien aidé par une quinzaine d'années de bouteille et un grand millésime. Quel dommage que le domaine n'existe plus (sous cette forme en tout cas). Une seconde bouteille se goûtait encore mieux avec un petit supplément d'acidité. Note : 18/20.

P1050475

 

Jo Pithon - Coteaux du Layon St Lambert Clos des Bonnes Blanches Ambroisie 1996 : On continue sur du très haut niveau, couleur ambre foncé, nez sur la pâte de coing, un peu de caramel, figues, abricot confit... Bouche sirupeuse, avec une belle acidité. Encore un très grand Layon des belles années. TB+.

 

Coteaux du Layon 2006 : couleur ambre clair, nez de pâte de coing et abricot, pointe de girofle. Bouche concentrée mais bien équilibrée par l'acidité, digeste, pâte de coing, fruits confits, finale avec une amertume et du clou de girofle un peu gênante pour chipoter. TB-.

 

5 septembre 2015

Dugat-Py (Gevrey-Chambertin) *****

Bernard Dugat-Py, aidé de son fils Loïc, produit les vins les plus colorés, les plus puissants et les plus tanniques de Bourgogne, avec ceux de Confuron-Cotetidot probablement. Il faut les attendre longtemps pour en profiter. Mais après quelques années, voire quelques décennies, l'énorme travail à la vigne se sent dans la concentration. Les vins sont majoritairement en grappes entières, sur le cuir, la ronce, les épices... Amateurs de petits fruits rouges acidulés, passez votre chemin...

 

 

Dugat-Py - Bourgogne 2009 : couleur assez sombre, à l'ouverture comme prévu le vin est très discret, le lendemain le nez est intéressant, sur les fruits noirs, un peu de ronces, de graphite et un côté mentholé. La bouche est vive en attaque, fraîche, mais encore assez austère, peu de fruits, ça manque de gourmandise, on ne reconnaît pas le millésime. Le vin a quand même une bonne matière et des tannins de bonne qualité. Finale de longueur moyenne, légèrement alcooleuse. Cette bouteille confirme que les vins de Dugat-Py doivent être attendus, même le simple bourgogne. Note : 14,5/20.

rbourgogne 2009

 

Dugat-Py - Bourgogne rouge "Halinard" 2013 : Robe rubis, nez très fruité, plein de fraise, de cerise, une pointe végétale noble, un trait fumé aussi. Bouche tendue, pleine de fruits, avec une grosse matière, peu de tannins, à la fois complexe et gourmand, même la longueur est au rendez-vous avec une finale salivante, toujours fruitée. Impressionnant pour un générique. Note : 17/20.

 

Dugat-Py - Gevrey-Chambertin coeur de roy 2005 : couleur noir, nez truffe, cacao, cuir, bouche avec pas mal de tannins encore, serrée, tendue sur les arômes du nez. A attendre encore pour la structure tannique même si l'aromatique est déjà évoluée. Un style à part. TB-.

 

Pommard La Levrière 2005 : pas de surprise, bien dans le style du domaine très noir, très cuir, encore serré, jeune. Noble mais à attendre. TB-.

 

Dugat-Py, Gevrey Coeur de Roy 2002 : couleur sombre, trouble, un peu évoluée, nez fruits noirs, cuir, sous-bois, noble, racé. Bouche encore jeune, avec de l'énergie, des tannins encore présents, jeune, tendue, racée. TB+.

 

30 août 2015

Mathieu Coste (Saint-Père) **

Visite au domaine Mathieu Coste à Saint-Père sur les Coteaux du Giennois

 

Mathieu a d’abord été professeur au CFA de Beaune avant de travailler pour la Coopérative de Pouilly-sur-Loire puis d’acheter les vignes (5,5ha) d’Alain Paulat en 2008 qui travaillait aussi en bio mais de manière un peu différente de Mathieu. Il est donc très pointu en technique de vinification, surtout en ce qui concerne le bio, la biodynamie et tout particulièrement les tisanes homéopathiques. Il s’occupe aussi bien du travail à la vigne, que des vinifications ou de la commercialisation. Ses méthodes sont originales pour le secteur : rendements limités, vendanges à haute maturité, vinification en grappes entières, peu ou pas de soufre, pas de levurage, pas de collage ni de filtration, des élevages longs (plus de 3ans pour certaines cuvées) dans des cuves ou plus rarement des fûts qui ne marquent pas les vins, le but étant d’obtenir des vins qui pourront vieillir longtemps, et d’où ressort la minéralité du terroir… Du coup, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, ses vins ne laissent pas indifférents.

Plus d'infos sur le site du domaine : http://domainebiocoste.fr/

Très beau reportage ici : http://www.wineterroirs.com/2010/05/mathieu_coste.html

coste giennois

MC2 2013 Coteaux du Giennois : (50% pinot noir, 50% gamay, sans soufre) robe assez sombre, nez réduit, fruits rouges et noirs derrière, un peu de gaz en bouche, du poivre, fruits rouges et noirs, frais et acidulé, un petit côté vert. Pas une grosse matière. Longueur moyenne. Pas convaincu par ce premier vin. B-.

Biau 2010 : (80% gamay, 20% pinot, embouteillé en novembre 2014) plus sombre que le précédent, légère réduction au nez, fruits noirs, cerise, très légèrement évolué, donne l’impression de pinoter un peu. Très bien en bouche, belle matière, gourmand, fruits noirs, tannins présents mais très bien intégrés, frais, minéral et long. TB-.

Tête de chat 2011 : (80% pinot 20% gamay) plus clair que les précédents, beau nez floral avec de beaux fruits rouges, bouche plus acidulée, minérale, poivrée, tannins encore un peu serrés, donne l’impression d’avoir un peu moins de matière que le précédent mais plus tendu. Bonne longueur. B+.

MC2 2011 : comme le 2013 un peu de réduction et de gaz, moins floral que le précédent, moins de matière, tannins un peu serrés en finale, mais une bonne fraîcheur et une bouche fruitée. J’ai un peu de mal avec cette cuvée personnellement. B-.

Sauvignon 2013 en magnum cuvée Rebel : (sans soufre) robe dorée, nez expressif sur le miel, le caramel, la frangipane. Bouche très gourmande aussi, semble un peu sucrée pourtant il n’y a pas de résiduel, avec une impression de gâteau, miel, frangipane, caramel, orgeat, notes florales, mine de crayon, bonne acidité qui laisse le tout très frais. Bonne longueur. Très original. Comme tous les vins de Mathieu Coste il ne laisse pas indifférent. Cette fois-ci, j’aime beaucoup. TB.

 

 

Bonus :

François Bergeret ** - Hautes Côtes de Beaune 2013 Louis, L’enfant terrible : bouteille ouverte par M. Coste pour nous faire découvrir le vin d’un ami. Robe claire, nez sur de petits fruits rouges, de la fraise. Bouche assez légère, moins de matière que les Coteaux du Giennois, moins de gras surtout, bonne fraîcheur, tannins encore un poil serrés en finale. B+.

 

28 août 2015

RVF et B&D 2016

Guide vert RVF 2016

Toujours une excellente présentation, peu de surprises, pas de gros changements, les « grands » sont toujours en tête, mais il n’y a aucune raison de tout révolutionner non plus. On reste sur la ligne de conduite des années précédentes, avec une grande reconnaissance aux petits domaines bio et biodynamique. Petit bémol : pas beaucoup de nouveaux (quelques-uns quand même comme le Clos de l’Ecotard de Michel Chevré), mais le guide rouge des bonnes affaires permet de combler ce manque.

 

Les promus de l’année

RVF promus

 

Vignerons de l’année par région : Barmes-Buecher, Pichon baron, La Vougeraie, F. Bedel, Labet, Aupilhac, Collier, Pradeaux, S. Ogier, Bru-Baché.

 

Meilleures notes en blanc :

20/20 chez d’Auvenay, Coche-Dury, Yquem, Gauby.

19,5/20 chez Krug, Marc Colin, Comtes Lafon, Leroy, Coche-Dury.

19/20 chez Weinbach, Mann, Zind-Humbrecht, Fargues, Vougeraie, DRC, Sauzet, Leflaive, d’Auvenay, Salon, Jacquesson, Pol Roger, Gosset, Drappier, Peyre rose, Roc des anges, Domaine de Rancy (Rivesaltes 1955), Simone, Richard Leroy (Montbenault 2013), Huet (Mont 1e trie 2005), Rayas.

18,5/20 chez Chave, Huet, Pinard, Ganevat, Macle, Puffeney, Tissot, Agrapart, Larmandier Bernier, G. Laval et autres grands champagnes, grands crus bourguignons…

18/20 Vernay (Vernon 2013), Plageoles (Vin de voile 2000), Ardoisières, Larredya, Joliette, Ogereau (Bonnes blanches), Chidaine, F. Cotat, Roches neuves, Huet, Collier (Charpentrie), Soucherie (Clos Perrières 2010), Morgat (Fidès), Boudignon (Savennières Fougeraies 2013), Bernaudeau (Nourrissons 2013), Mélaric (Cerisaie moelleux), Clos Naudin, grands crus bourguignons…

 

Meilleures notes en rouge :

20/20 grands crus bourguignons seulement, chez d’Auvenay, Leroy, Duband (Chambertin GC).

19,5/20 grands crus bourguignons seulement, chez Dugat-Py, Rousseau, Trapet, Ponsot, DRC, Hudelot-Noëllat, Leroy, Vougeraie.

19/20 chez Petrus, Las Cases, Groffier, Rousseau, Mugnier, Rouget, Damoy, Perrot-Minot, Terres de Fagayra (Maury 1955).

18,5/20 chez Labet, Peyre Rose, Roches neuves, Gauby, Rayas, Jamet, grands crus bordelais et bourguignons dont T. Liger-Belair (Richebourg 2013), C. Dugat (Chapelle et Griotte 2013)…

18/20 chez Danjou-Bannessy, Clos du rouge-gorge, Vial Magneres, Ermitage du pic st loup, Les Soulanes, Tempier, Pinard, Rougeard, Vieux donjon, Bosquet des papes, Vieux telegraphe, Eddie Feraud, S. Ogier, Guigal (La turque), Chapoutier, grands crus bordelais et bourguignons…

 

 

B&D 2016

Malheureusement même présentation que l’an passé, pas très claire, trop colorée, des commentaires sur les vins « coups de cœur » uniquement mais aucun mot sur les autres vins, pas de sommaire avec les promus ou les meilleures notes de l’année, toujours une ligne de conduite qui privilégie des grosses maisons, des notes qui s’envolent une année pour lancer un domaine mais qui baissent beaucoup l’année suivante. Deux bons points quand même par rapport à la RVF : le système de code pour avoir accès aux notes des années précédentes, plus de (nouveaux) domaines.

Alsace : peu de surprises, meilleures notes chez L. Beyer SGN Pinot gris 2008, Deiss Altenberg 2012, Mann, Trimbach, Tempé Mambourg Gewurz S SGN 2003, Weinbach Altembourg PG Quintessence de grains nobles 2010.

Beaujolais : meilleures notes chez Desvignes, Desjourneys, Piron. Derrière Rottiers et Thillardon suivent de près. Entrée du domaine des Cadoles (Brouilly).

Bordeaux : progression de l’année pour Dufort Vivens, les « super bordeaux » (bordeaux non classés, de petites appellations excentrées, et bon marché) en tête d’affiche : domaine de l’A, clos Manou, Reignac, Fleur de Bouard, Clos des baies, les Eyrins….

Bourgogne Côtes de nuits : peu de changements, quelques vins bien notés chez Arnoux-Lachaux, B. Clair, Comte Liger-Belir, Leroy, Groffier, Faiveley, D. Laurent, Ponsot, Trapet mais aussi Eugénie, Taupenot Merme, JP et M. Guyon, Harmand Geoffroy, P. Leclerc.

Bourgogne côtes de beaune et côte chalonnaise : Blain-Gagnard, Bruno Colin, Dancer, domaine des Croix, La Maltroye, Thomas Morey, Remoissenet côtoient les habitués, d’Auvenay, JM Boillot, H. Boillot, Comtes Lafon, B. du Martray, Joblot, Dureuil-Janthial…

Champagne : parmi les grands on trouve aussi Gatinois, Didier Doué, Penet-Chardonnet.

Corse : apparitions du domaine San-Micheli et du clos d’Alzeto.

Jura : meilleures notes chez Ganevat, Tissot, Labet. Nouveaux : domaine des Miroirs, domaine du Pélican, caveau de Bacchus.

Languedoc-Roussillon : Mas Jullien, Peyre rose, Montcalmès, Gauby en tête, Les amants de la vigneronne, P. Vaïsse, et Berta-Maillol (Banyuls) progressent.

Provence : domaine des Trois Filles (Bandol 2013) aux côtés de Tempier, Trévallon…

Savoie : le Cellier des Cray et la Combe des Grand’vignes côtoient Belluard…

Sud-Ouest : apparition d’Ameztia (Irouléguy), Château Kalian (Monbazillac) et Clos Troteligotte (Cahors). Cahors vignoble de l’année.

Loire : les révélations de l’année, V. Delaporte (Sancerre), Florian Roblin (Giennoix), Gunter-Chéreau (Muscadet). Beaucoup de bonnes notes à Vouvray chez M. Cosme (cuvée les Promenards), F. Cosme (cuvée coup de fougue), domaine de la Fontainerie, domaine du Margalleau, Alexandre Moumousseau-Châteu Gaudrelle, Pinon, Alain Robert et sur Jasnières Domaine de la roche bleue.

Rhône : révélations de l’année, Levet (Côte-Rôtie), Amadieu (Gigondas), La Ligière (Beaumes et Vacqueyras). Passent à 4* apparemment : Santa duc, château des tours, la gardine, Raspail-Ay, Pallières, Montirius, St Préfert, Gourt de Mautens.

 

25 août 2015

Casa Valduga (Brésil) ***

Casa Valduga - Sauvignon blanc Raizes 2013 : Couleur paille, nez expressif sur le pamplemousse, les fruits exotiques, la pierre à fusil. Attaque en bouche mordante, minérale, avec une grosse acidité, sur le citron, le pamplemousse, les fruits exotiques. Finale d'assez bonne longueur, tendue malheuresement un peu trop amère et alcooleuse mais c'est plutôt une bonne surprise dans l'ensemble. Note : 15/20.

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22 août 2015

Château Caillou (Barsac) ***

Château Caillou Sauternes cuvée spéciale 1992 : robe presque ambre clair, nez sur le safran, le miel, l'abricot, quelques fruits exotiques, ananas. Bouche vive, tendue, très fine, pleine de fruits exotiques et d'agrumes. Finale longue, tendue, saline, toute en fraîcheur. Très grand Sauternes. TB++ (19/20).

caillou

 

Château Caillou Sauternes cuvée Prestige 2002 joli liquoreux pas trop pour finir, TB

 

 

Goûtés à Vinidôme :

Château Caillou *** - Sauternes Les érables 2009 : Bon Sauternes, un peu trop chaud peut-être. 16/20.

Château Caillou *** - "Le Grand Vin sec" 2010 : (majorité sauvignon, sémillon), nez très vanillé, bouche fraîche, vanillée, florale, finale très boisée. Moyen.

 

20 août 2015

Domaine des Amphores (Chavanay) **

Passage au domaine des Amphores, sur les hauteurs de Chavanay, un domaine d'environ 9 hectares créé par Philippe et Véronique Grenier en 1992, en bio depuis le début des années 2002. Etant arrivés un peu à l'improviste on ne s'attendait pas forcément à un tel accueil, et pourtant nous avons eu le droit à toute la gamme, plus un vin sur fût/cuve et visite des installations pendant environ 2h de dégustation et d'échanges passionnants.

 

Les Iris 2014 IGP Collines Rhodaniennes : (viognier) nez exubérant, beaucoup d’abricot et de violette, presque un peu trop, la bouche a quand même une bonne vivacité qui lui permet de ne pas être trop lourd. B.

Détour blanc 2014 IGP : (roussanne, clairette, marsanne) nez discret, belle bouche avec de la vivacité, des fruits blancs, des notes florales, un peu d’épices, aucune amertume. B+.

Saint-Joseph blanc « Altitude 300 » 2014 : (80% roussanne, marsanne) nez assez discret mais la bouteille vient juste d’être ouverte, la bouche est à la fois tendue et grasse, fruitée et florale, belle longueur. TB.

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Détour rouge 2014 IGP : (gamay, pinot, syrah) robe très claire, nez et bouche pleins de fruits rouges, peu tannique, ultra gouleyant, pas très long, mais vraiment facile à boire. Très bon canon, à 6€ ce serait dommage de s’en priver. TB-.

Les Iris rouge 2014 IGP : (100% syrah, cuve) assez clair aussi, un peu de réduction au nez, cerise, poivre, bouche vive, mais moins fruitée que le précédent, un peu plus long mais beaucoup moins gouleyant. B.

Saint-Joseph rouge 2013 : (100% syrah, 40% demi-muids 60% cuve) beau nez sur la fraise, la cerise et l’amande, par contre en bouche les tannins sont un peu serrés et asséchants. B-.

Saint-Joseph Les Mésanges 2013 : (18mois en demi-muids) plus sombre, nez sur le cassis, la mûre, bouche plus puissante, avec des tannins de très belle qualité cette fois-ci, finale assez longue, un peu de cerise et d’amande. TB.

Saint-Joseph Sphé-érique 2014 : (cuvée sans soufre, 6mois en cuve ronde) plus clair que les précédents, nez très différent, fruits rouges, olives, on sent le côté sans soufre. Bouche très fruitée, peu tannique, plus tendue, finale un peu moins longue que le précédent. TB.

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Sourire d’Automne Moelleux VdF : (viognier, clairette, roussanne, marsanne, assemblages de 2011, 2012, 2013, raisins séchés sur paille) couleur or pâle, nez expressif, sur l’abricot sec, la pêche, le miel. Bouche assez vive, esprit moelleux (50gr SR/L environ), légèrement épicée. Longueur moyenne. TB.

Condrieu 2014 sur fût/cuve : (assemblage rapide de fût et de cuve qui ressemblera à l’assemblage final) Superbe nez avec un côté sureau qui lui donne beaucoup de gourmandise, frangipane, abricot, miel, fleurs blanches. Bouche un peu plus austère que le nez, encore un peu de gaz, mais une bonne acidité. Manque peut-être un poil de longueur. A suivre lorsqu’il sera embouteillé. TB.

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19 août 2015

Château de Pommard (Pommard) **

Château de Pommard - Pommard 2010 : couleur rubis foncé, nez expressif, légèrement toasté, vanillé, avec quand même pas mal de fruit derrière (mûre, cerise). En bouche l'attaque est un peu molle, mais le vin possède une très bonne matière et une texture de velours, les tannins sont complètement fondus par le bois. Comme au nez l'aromatique est sur la vanille, la mûre, la cerise et une pointe d'épices. C'est un vin moderne, avec un gros travail sur la texture, mais il manque un peu de tension. Finale de longueur moyenne, vanillée, manquant d'acidité. C'est bien fait mais un style bien trop "moderne" à mon goût. Même si le bois pourra se fondre avec le temps, il y a peu de chances que le vin trouve l'acidité suffisante pour devenir grandiose. Note : 15,5/20.

chateau de pommard 2010

 

19 juillet 2015

Château Margaux (Margaux) *****

 

Domaine de 94 hectares, qui brille par sa finesse et son côté floral. Très marqués cabernet sauvignon, les vins vieillissent avec grâce.

 

 

Château Margaux 2003

Couleur : pas très foncée, vire légèrement au tuilé sur les contours, déjà un peu d'évolution.

Nez : un peu d'évolution a priori, un peu de tertiaire, sous-bois, tabac, cuir, mais surtout beaucoup de fruits rouges. Très fruité et peu boisé, déjà assez expressif.

Bouche : très fraîche et très fruitée (fruits rouges), superbe acidité, tannins très fins. Pas de tertiaire en bouche contrairement au nez. Texture très agréable, beaucoup de finesse. Très léger manque de matière si on doit vraiment lui trouver un défaut.

Finale : très longue, fruits rouges, belle acidité, il a de quoi durer longtemps je pense.

Note : 19/20. Un vin étonnamment déjà accessible, qui a le potentiel pour traverser le temps et gagner en complexité. C'est le 1er GCC qui m'a le plus convaincu, même s'il est encore très jeune.

 

 

 

Château Margaux – Margaux 1998 : couleur sombre, encore très jeune. Nez sur les fruits noirs, bois précieux, boîte à cigare et toutes les épices qui vont avec, très noble. Bouche toute en finesse, à la fois complexe et très facile à boire, tannins de velours, bonne matière, du cassis un peu confituré et gourmand, de la fraîcheur. Très élégant, ça n’en met pas plein la vue mais tout est là à la bonne place. Pour chipoter la finale est longue mais pas autant que celle du Chevalier ou du Richebourg. Grand vin. Note : 19/20.

margaux

 

 

Château Margaux - Margaux 1991 : nez de fruits noirs, assez mûr, avec du bois précieux, des épices. Bouche tendue, encore assez jeune, matière, tannins et longueur excellents. A peine en-dessous du Montrose 1995, mais grand vin aussi. TB+ (18,5-19/20).

 

Pavillon rouge 2000 : bordeaux classique, frais, noble, encore jeune, marqué cabernet, encore un peu serré en finale mais elle allonge. TB.

 

15 juillet 2015

Jacques-Frédéric Mugnier (Chambolle-Musigny) *****

Ce domaine géré par Frédéric Mugnier depuis 1978 est passé de 4 à 14 hectares en 2004, lorsque les vignes du Clos de la Maréchale, louées à Faivelay pendant 53ans, ont été récupérées. Le style se veut tout en finesse (un peu moins sur le Clos de la Maréchale ou le Musigny bien sûr), égrappé, toujours très régulier, aux élevages parfaitement maîtrisés, accessible en jeunesse et capable de bien vieillir.

 

 

J.F. Mugnier - Chambolle-Musigny 2011 : (vignes issues de la Combe d'Orveau, du 1er cru Les Plantes et des jeunes vignes du Musigny) Couleur rubis foncé. Nez expressif sur la cerise griotte, la framboise, la mûre et des notes florales. Bouche fruitée, légèrement florale avec de la réglisse dans le fond, pas une grosse matière, peu tannique, bonne acidité, frais et gouleyant. Finale de longueur moyenne sur les fruits rouges et la réglisse. Un bon village, facile d'accès, souvent vendu trop cher malheureusement. Note : 16/20.

chambolle mugnier

 

 

Mugnier Chambolle 2013 : (FDGV15) nez sur la griotte, un peu d’épices et de ronces, frais mais pas une grosse matière.TB-.

Mugnier Chambolle 1er cru Les fuées 2013 : un bon niveau au-dessus du village, beaucoup plus de matière, un peu plus tendu, aromatique assez proche, très fin. TB+.

 

Mugnier Chambolle 1er Cru Les Fuées 2014 : (FDGV16) robe très claire, très léger voire un peu maigre au premier abord, sur la griotte, tendu, peu tannique, mais il s'étire longtemps, belle longueur. Le 2013 de l'an passé m'avait semblé un peu mieux. TB.

 

 

 

Domaines familiaux 2017

JF Mugnier - Chambolle-Musigny 1er cru Fuées 2015 : robe assez sombre par rapport aux Fuées 13 et 14, nez fermé en ce moment, bouche plus mûre, avec de beaux fruits noirs, toujours le toucher très fin des Chambolle de Mugnier et une belle fraîcheur. Prometteur. TB.

NsG blanc Clos de la maréchale 15 : vin puissant, très minéral, peu de gras, tendu, très long, un poil chaud en finale. TB.

Chambolle 15 : robe bien plus claire que Fuées 15, très croquant voire un peu sucré, gourmand, très immédiat, un délice, même s'il manque un peu de profondeur. TB.

NsG rouge clos de la maréchale 15 : comme toujours, plus puissant et plus tannique que le Chambolle, moins gourmand, un peu plus long. TB.

 

 

Domaines familiaux 2018

Chambolle « Trente deux » 2016 : (assemblage des Plantes et du Musigny, environ 1500bts) couleur sombre pour Mugnier, nez fruits noirs, à peine toasté. Beau volume en bouche, tannins fins, très belle finale minérale. Il faudra être patient pour cette cuvée collector. TB+.

NsG Clos de la Maréchale 2016 : couleur plus claire, nez fruité, floral. Bouche tendue, encore quelques petits tannins en finale, belle fraîcheur. TB+.

Bonnes-Mares 2016 : réduit, difficile à goûter ce jour-là…

Mugnier NsG Clos de la Maréchale blanc 2011 : nez de pomme granny assez simple, bouche vive, fruitée, simple aussi. B+. Regouté une autre bouteille plus tard, idem. B+.

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 Domaines familiaux 2019

Chambolle 2017 : des robes encore plus sombres dans l’ensemble. Aromatique fruits noirs. Le Chambolle fait léger, voire même un peu dilué, en tout cas loins des 3-4 millésimes précédents. B+.

NsG Clos de la Maréchale 2017 : bien plus de volume, de longueur mais très serré en l’état. TB+.

Musigny 2013 : couleur sombre, très fruits noirs, légère évolution déjà au nez, bouche épaisse, bien plus fraîche que ce que laissait penser le nez, gros volume et grosse longueur mais encore très serré en l’état, il va falloir être patient. TB++.

NsG blanc 2011 : B+.

 

 

Domaines familiaux 2021

Chambolle 19 : très clair en couleur, gourmand, un peu de sucrosité, très rond, très fin, un côté orangette, on sent le millésime chaleureux, plus que d’habitude. TB

Chambolle Fuées 19 : idem, mais avec plus de volume, plus concentré, on sent aussi un côté un peu confit dans l’aromatique, plus épicé. Un peu moins emballant que d’autres années. TB

NSG Maréchale : plus droit, plus frais, plus étriqué, mais grosse longueur, profondeur calcaire un peu plus présente, il s’en sort bien mieux que les Chambolle sur ce millésime chaud. TB++.

Musigny 2014 : très clair en couleur (contrairement au 2013 de la dernière édition), nez sur la rose, le pot-pourri, petits fruits rouges, bouche aérienne, pas un gros volume ni une grosse énergie mais beaucoup de délicatesse, rien ne dépasse, déjà très accessible. On se demande un peu du coup s’il tiendra aussi longtemps que les autres millésimes. TB++.

 

 

domaines familiaux 2022

Chambolle 20 : assez coloré, aromatique fruit noirs cassis, pointe de végétal derrière, reste frais en finale, pas très long. TB.

Chambolle Fuées 20 : plus clair en couleur, nez le plus floral, le plus évident du salon, avec une bouche qui combine fraîcheur, soyeux de texture, noblesse, longueur… Equilibre parfait. Déjà excellent en l’état. Exceptionnel.

NSG Maréchale 20 : très noir, très mûr, pas forcément très sucré, mais aromatique trop mûre, difficile ce jour-là alors que l’an dernier c’était presque le plus frais du domaine. B+.

Musigny 2015 : style sur la finesse pour un Musigny 2015, peu de tannins, pas un gros volume, pas simple à goûter au milieu des 2020, fruit plus cuit, plus évolué, surtout un peu fermé en l’état, pas très causant, semble assez long cependant et bien équilibré, à regoûter dans quelques années. TB++.

 

 

domaines familiaux 2023

Chambolle 21 : le village parfait, clair en couleur, bouche pleine de fruit (plutôt petits fruits rouges), tannins très fins, velours, sans être marqué par l’élevage, il y a quand même un beau volume et de la longueur. TB++.

Chambolle Amoureuses 21 : très proche mais un peu plus de tout, la finesse absolue, de la soie, sans manquer de concentration ni de longueur pour autant. Exceptionnel.

Bonnes Mares 21 : nez un peu poussiéreux, plus austère, pas causant ce jour-là, pas forcément un gros volume. B+.

NSG Maréchale 21 : très différent, plus sombre, avec des tannins un peu plus marqués, une acidité un peu plus élevée aussi, plus pointu, mais noble, avec une superbe longueur. TB++.

 

 

 

Domaine JF Mugnier, Nuits-St-Georges 1er cru « Clos de la Maréchale 2013 : (100% pinot noir sur sols argilo-calcaires. Elevage 18 mois en fûts dont 15% neufs) Couleur rubis, superbe nez d'une grande élégance, sur les fruits rouges, rose et pivoine. Bouche très fine aussi, pas très concentrée, mais beaucoup de fruit, de fraîcheur et de longueur. Finale encore à peine serrée, surtout à l'ouverture de la bouteille mais bien mieux après un long carafage. TB++.

 

Domaine JF Mugnier, Nuits-St-Georges 1er cru "Clos de la Maréchale" 2014 : Robe plus foncée que 2013, nez plus mûr, plus marqué cerise et moins petits fruits rouges, plus gourmand. Bouche pleine de finesse et d'élégance aussi, un peu moins tendue, la finale est à peine plus courte, un peu moins serrée. TB++.

 

Clos de la Maréchale 2005 : couleur rubis, pas d'évolution, nez très marqué viande fumée, fruits rouges. Bouche très fraiche, tendue, toujours fruits rouges un peu sucrés et viande fumée, très classe et très long. A priori il lui aura fallu beaucoup de temps pour s'affiner, mais c'est un grand vin désormais. TB++.

 

JF. Mugnier - Nuits-St-Georges 1er cru « Clos de la Maréchale » 2012 : Nez bien plus animal avec un côté un peu strict, presque ferreux, bien différent des Maréchales 2013 et 2014 par exemple. Bouche puissante, encore tannique et un peu trop animale, beaucoup de longueur par contre. Il lui manque l’élégance habituelle, très étonnant pour un vin du domaine Mugnier ! Loin d’être mauvais, mais on prend moins de plaisir qu’avec les cinq vins précédents, d’un haut niveau ce soir-là. TB-.

 

Clos de la Maréchale Rouge 2017 : en 1/2 bt, s'il était serré l'an dernier, il semble désormais plus fin, plein de fruit, ouvert, très élégant. TB+.

Clos de la Maréchale rouge 2017 : en bouteille qqs années plus tard, nez réduit, bouche encore un peu serrée, fermée, joli fond. TB.

 

Maréchale 19 : style assez rond, gourmand, déjà très accessible, tannins fins, presque une petite pointe de sucrosité sans aller trop loin. TB+.

 

Mugnier NsG 1er cru Clos de la Maréchale 2010 : Ouvert juste avant service pour remplacer le Lecheneaut, grosse réduction, étrange chez Mugnier, bouche pas nette. On me dit à l'oreillette que le vin se présentait bien mieux le lendemain. Dommage, j'aurais aimé le goûter dans des conditions optimales. Mais qui aurait pu penser qu'un Mugnier 2010 serait aussi réduit ? A retenter...

 

Maréchale 2009 : un peu pareil qu'au-dessus, réduit, dur, souci de bouteille on dirait...

 

Mugnier - Chambolle 2013 : robe claire, nez de petits fruits rouges (framboise, fraise). Bouche toute en finesse, légère, tannins quasi imperceptibles, pleine de fruit, de fraîcheur, mais ne manquant pas de matière par rapport à la bouteille goûtée lors de la FDGV. Un vin évident, pas encore très complexe peut-être. TB+.

 

Mugnier - Chambolle 2014 : vin aérien, de la dentelle, évident comme le 2013, peut-être un peu moins de matière, mais ultra frais et digeste. TB+.

 

Mugnier - Chambolle 2015 : robe très claire, nez plein de petits fruits rouges, floral, aérien. Bouche en dentelle, pas de tannins, moins sucré que le vin bu sur salon il y a un an, belle acidité derrière, très frais pour 2015, de la soie. L'élégance à l'état pur. TB++.

Mugnier - Chambolle-Musigny 2015 : (assemblage Combe d’Orveau + 1er cru Les Plantes) Un vin beaucoup plus sombre, au nez plus discret, la bouche est concentrée, sur les fruits noirs et les épices, elle reste plutôt fermée aussi. Un gros potentiel, mais il faudra revenir plus tard. Le millésime l’emporte sur le style habituellement très fin du domaine. TB.

 

Mugnier - Fuées 2015 : semble un peu fermé et assez solaire, à attendre, beau potentiel. TB.

 

Mugnier - Bonnes Mares 2016 : très fin, jus de fruit, frais écrasée, pivoine, aérien, évident, manque un peu de relance en finale. TB++.

 

Mugnier - Chambolle-Musigny 2010 : étriqué, fermé, végétal, une mauvaise phase ou un souci de bouteille. B-.

Mugnier - Nuits St Georges 1er cru Clos de la Maréchale 2010 : bien mieux que le Chambolle de la veille, encore un peu jeune dans l'idéal. TB+. Idem sur une autre bouteille. TB+.

 

Chambolle Amoureuses 2017 : très clair, infusé, en dentelle, très pivoine, un côté orange ?, framboise, lumineux, parfait. Exceptionnel.

 

Chambolle 2009 : fond de bouteille un peu fatigué, déjà beaucoup d'évolution, de la matière, tannins fins. A boire. TB.

 

Mugnier - Chambolle-Musigny Les Amoureuses 2015 : couleur très claire, nez très fruits rouges et pivoine, élégant, assez simple. Bouche toute en rondeur, ultra gourmande, rien ne dépasse, soyeuse, tannins ultra fins, facile à boire, presque une petite sucrosité, il manque un peu d'acidité par rapport aux 2015 DRC qui vont suivre. TB++.

 

Amoureuses 2014 : très beau volume pour 2014, beaucoup de fraîcheur, presque un peu austère pour Mugnier, mais noble, encore quelques tannins par rapport à 2015, à attendre encore un peu. TB+.

 

Mugnier - Musigny 2012 : couleur plus rouillée, mais claire aussi. Un nez très différent, plus kirsché, plus cuir, presque un peu olive, lardé-fumé, un côté syrah presque. La bouche n'a pas un gros volume, mais beaucoup de noblesse, en tension, avec beaucoup d'allonge, un brin austère mais très noble, à aller chercher par rapport aux Amoureuses. Le Musigny est moins immédiat mais plus complexe. Exceptionnel. Une autre bouteille semblait plus fine, fruitée dès l'ouverture, plus ouverte, plus facile. Exceptionnel.

 

 

Mugnier Musigny 2013 : pas un gros volume, encore sur un beau fruité frais, mais ne se livre pas totalement, clairement encore trop jeune pour être à son apogée. Mais aucune inquiétude non plus. TB.

 

 

 

Visite au domaine Mugnier

Chambolle 2017 (sur fût) : (Combe d'Orveau + 1er cru Les plantes) un vrai bonbon, assez mûr, à peine confituré, tannins soyeux, très élégant. On commence fort. TB++.

Chambolle 1er cru Fuées 2017 : un peu plus noir et concentré mais il garde lui aussi une texture de velours. TB++.

NsG Clos de la maréchale 2017 : comme toujours plus serré que les Chambolle mais on sent le millésime de fruit, gourmand qui se livrera vite. TB+.

Bonnes-Mares 2017 : pas en place, un peu de gaz, à revoir un autre jour

Chambolle 1er cru Les Amoureuses 2017 : la même élégance et la texture de velours des deux premiers Chambolle, beaucoup de gourmandise pour lui aussi, mais avec la longueur et la profondeur supplémentaire. Exceptionnel

Musigny 2017 : (Grand et Petit Musigny) un peu plus sombre, il se livre moins que les Amoureuses, texture de velours, un peu plus de minéralité dans le fond, il faut aller le chercher un peu, mais la longueur est superbe. Exceptionnel. Quelle série de 2017, le millésime s'annonce très gourmand et facile, moins profond qque 2016, il ira sûrement moins long dans le temps. A part chez Dujac qui a grêlé sur quelques parcelles, les volumes sont là.

NsG Clos de la maréchale 2016 (en bt) : plus serré que les 2017, plus d'acidité, superbe de fraîcheur et d'élégance mais à attendre un peu. Confirmation que les 2016 vont être grands, plein de fraîcheur, ils devraient aussi tenir dans le temps, peut-être plus que ce qu'on annonçait à leur sortie.

NsG clos de la maréchale blanc 2017 (sur fût) : léger, peu de gras, beaucoup de fruits du verger, facile, mais moins convaincant que les rouges.

 

14 juillet 2015

Jean-Jacques Lamoureux (Les Riceys) **

Jean-Jacques Lamoureux - Rosé des Riceys 2012 : (100% pinot noir) Couleur rose foncé, nez très discret à l'ouverture puis un peu mieux avec une bonne aération, avec un peu de cerise et de framboise. Bouche assez grasse, acidulée à l'attaque, fraîche, très légèrement tannique, sur la griotte, la framboise, la groseille, avec des épices en fin de bouche. Finale assez courte. Intéressant pour découvrir l'appellation, mais pas un grand rosé en l'état. Note : 14/20

rosé des riceys

 

14 juillet 2015

Saint Clair Family Estate (Nouvelle-Zélande) **

Saint Clair Family Estate - Marlborough Premium Pinot Noir 2010 : couleur rubis aux contours légèrement tuilés, le nez pinote avec beaucoup de cerise, de la framboise et de la groseille, aucun boisé. Bouche vive, avec une grosse acidité en milieu de bouche, de la fraîcheur, beaucoup de fruit, une matière correcte, peu de tannins, quelques épices en fin de bouche. Finale un peu courte. Un bon pinot, très fruité et gouleyant, qui n'a peut-être pas la classe des grands Côtes de Nuits mais qui représente une belle alternative (17€). Note : 16/20.

saint clair pn

 

 

Château Ste-Michelle (USA, Washington) ** – Columbia Valley Dry riesling 2012 : couleur paille, le nez pétrole légèrement, le cépage est facilement identifiable, beaucoup d’agrumes, citron, pamplemousse, mandarine. La bouche est vive, fraîche, sur les agrumes, un peu de pétrole, de résine, peut-être 5-6g de résiduel. Finale de longueur moyenne, citronnée, bonne acidité. Un riesling très classique, bien fait, typé alsacien. Note : 15,5/20.

ste michelle

 

Elephant Hill ** - Central Otago pinot noir 2013 : (bu face à un Rully de Dureuil-Janthial) le pinot de Nouvelle-Zélande est plus sombre, plus solaire, plus puissant, il finit sur une amertume désagréable. B-.

 

Devotus *** - Pinot noir single vineyard 2016 Martinborough : (capsule vis, 50% grappe entière) Couleur grenat et très trouble, nez de vin nature mais propre, noyau de cerise, prune, fruits rouges mais surtout de la grappe entière, pivoine, éclatant, floral, libre. Bouche jus de fruit éclatant, nature mais avec un peu de couleur, pas très haut en alcool, quand même une sucrosité un peu haute, et une acidité basse, mais reste digeste, sur la grappe entière surtout, un peu dans un style ipob. Le lendemain toujours propre. TB+.

 

Escarpment Vineyard *** - Pinot Noir 2015 Martinborough : couleur rubis foncé, nez de cerise noire, pointe boisée. Bouche ronde, suave, assez solaire, qui finit un peu court et sucrée, manquant de profondeur. Ca reste assez gourmand cependant. B+.

Escarpment Te Rehua 2020 : pinot coloré, un peu extrait, fruits noirs sucrés, un peu d'élevage, fumé, bouche aux tannins bien enrobés par la maturité, avec du fond, pas trop haut en alcool, taillé pour la garde, bon potentiel. TB-.

 

 

Greywacke *** - Sauvignon blanc 2019 Marlborough : couleur claire, pointe réduction presque pétrolée à l'ouverture mais qui se dissipe vite, très marqué pamplemousse rose, on croque dans le fruit, juteux, frais, très expressif. TB-.

Greywacke pinot noir 2019 : très boisé, toasté, vanillé. Moyen.

Greywacke (NZ) – wild sauvignon marlbrough 2018 : nez boisé/vanillé, fait chardo bourguignon, ne sent pas le sauvignon au moins, bouche fruitée, sent un peu plus le cépage, finale ronde grasse et vanillée. A attendre. B.

 

 

The Ned ** - Sauvignon blanc 2018 Marlborough Waihopai river : sauvignon classique new-zélandais, fruits exotiques et agrumes, bouche vive, léger perlant, rafraîchissante,  beau fruité, longueur moyenne. B+.

The Ned - pinot noir 2020 : plutôt frais pour Marlborough, facile, fruité, juteux, bien fait. TB-.

 

Pegasus Bay *** - North Canterbury Riesling 2016 : couleur dorée reflets verts, nez très marqué pétrole, citron vert puis fruits exotiques. La bouche est par contre très gourmande, avec du sucre (demi-sec à moelleux), fruits exotiques et fruits jaunes, riche, opulente, un peu beurrée, mais belle acidité dans le fond, finale assez longue avec de l’acidité quelques amers et zestes de citron vert. Un style « moderne », pas du tout cristallin mais bien réalisé, avec du fond. TB-.

 

13 juillet 2015

Jean David (Séguret) ***

Jean David - Côtes du Rhône 2012 : couleur rubis foncé, nez expressif, fruité, sur la fraise des bois, la mûre, les épices, la garrigue. Bouche très fruitée, légère pour le Rhône, peu tannique, pleine de fruits des bois, quelques épices, beaucoup de fraîcheur, très gouleyante. Finale assez courte, qui nous rappelle qu'on est sur une entrée de gamme du domaine. Très bon vin, dans le style du "Fayard" de Fondrèche ou de la "Poignée de raisins" de Gramenon. Note : 16/20.

jean david

 

12 juillet 2015

Benoît Lahaye (Bouzy) ****

Benoît Lahaye - Champagne rosé de macération : (extra brut dosé à 3g/L, 100% pinot noir de 2012, dégorgé 10/2014) : couleur rose pâle, nez expressif, très fruité, framboise, fraise, grenadine. Bouche aux bulles ultra fines, sur les fruits rouges de nez, bonne acidité, très frais, gourmand et facile à boire pour de l’extra-brut, manque juste d’un peu de complexité. Finale de longueur moyenne, fraîche et fruitée. Très bon champagne, d’apéritif plus que de gastronomie, la bouteille n’a pas fait un pli. Note : 16,5/20.

benoit lahaye

 

Goûtés sur le salon In Vin Bio Veritas IV :

Champagne Violaine : (2011, 50% chardo 50% pinot noir, zéro dosage) champagne très frais, vif et acidulé, tendu, minéral, notes de pomme et de citron, longueur moyenne. TB.

Champagne Blanc de Noirs : (2012, extra brut 4,5gr) un cran au-dessus du précédent, très beau nez agrumes, légèrement brioché, fruits secs, bulles très fines, bouche tendue, mais avec la rondeur qu’il manquait au précédent, finale longue et salivante. Grand vin. La bouteille du salon pour moi. TB++.

 

Benoît Lahaye - Champagne Grand cru Brut Nature : (demi-bt, anciennement appelé Brut Essentiel, 90% pinot noir, 10% chardonnay, dégorgé 10/2016) Couleur foncée, évoluée, nez légèrement évolué aussi avec de fines notes oxydatives, bouche toujours très tendue, minérale, avec une finale sur les fruits secs. Bulle un peu moins fine que le Blanc de noirs. TB.

 

Benoit Lahaye - Brut nature Champagne grand cru : très porté pomme blette, oxydation ménagée, assez austère, vineux, (dégordement d'il y a assez longtemps je pense), pas la meilleure bouteille goûtée chez ce producteur et cette cuvée. B+.

 

Benoît Lahaye - Champagne Naturessence Brut 2008 magnum : (moitié chardo, moitié pinot noir) Très beau champagne à la fois tendu et gras, avec une belle rondeur apportée par le petit passage en fûts, de la gourmandise avec quelques grammes de sucre, un beau fruité, finale longue et salivante. TB+.

 

9 juillet 2015

Ghislaine Barthod (Chambolle-Musigny) ****

Petit domaine de 6,5 hectares géré par Ghislaine Barthod et son mari Louis Boillot, vigneron lui aussi. Depuis 2018 c'est leur fils Clément qui a pris les commandes du domaine. Le style est très traditionnel, avec des vins peu extraits, peu colorés, assez peu boisés, montrant parfois des tannins durs et austères sur les parcelles côté Morey comme Les Cras ou Les Véroilles, bien plus aimables dans la Combe (Beaux bruns, Charmes...). Bref, de vrais vins de terroir, jamais trop démonstratifs. Espérons que le fils perpétue ce style.

 

 

Visite au domaine où nous sommes accueillis par Ghislaine Barthod en personne, très généreuse, qui devait au départ nous consacrer qu'une heure mais qui au final a tenu à nous faire goûter plusieurs premiers crus. La dégusation a duré une bonne heure et demi. Ici, les 2013 viennent d'être embouteillés mais ne seront commercialisés qu'à l'automne, comme tous les ans, se goûtant mal juste après la mise. Le millésime est tout en fraîcheur, avec de belles acidités mais pas de grosses matières. Nous dégusterons donc des 2014 sur fût, qui ont fini la malo depuis quelques temps déjà et qui commencent à bien se livrer. 2014 marque le retour à des quantités normales, le millésime est un peu moins frais que 2013, mais avec plus de concentration. 

 

Pour tous les vins dégustés, Ghislaine prélève sur différents fûts (plus ou moins neufs) pour nous faire goûter quelque chose qui ressemblera à l'assemblage final.

barthod cave

 

  

Bourgogne Les bons bâtons 2014 : encore un peu de gaz, vin léger, avec beaucoup de petits fruits rouges, pas une grosse matière, mais très frais, fruité et facile à boire. B.

Chambolle 2014 : (assemblage de 13 parcelles) couleur plus sombre, un peu de réduction au nez, beau fruité en bouche avec de la tension. B+.

Chambolle 1er cru Les Beaux bruns 2014 : (30% fût neuf, 70% fûts de 1à5vins) se goûte déjà très bien, fraise, framboise, belle matière, tout en finesse et en gourmandise avec des fruits croquants. TB.

Chambolle 1er cru Les charmes 2014 : un peu fermé en ce moment, difficile à goûter, fruit plus noir que sur beaux bruns, un peu plus tannique. B+.

Chambolle 1er cru Les fuées 2014 : plus ouvert, il possède la gourmandise des beaux bruns, mais un peu plus de tannins et d'acidité, finale très longue. TB.

Chambolle 1er cru Les Cras 2014 : plus sombre que les autres, très beau nez, sur le noyau de cerise, le cassis, en bouche les tannins sont encore serrés, beaucoup de minéralité, gros potentiel. TB.

Chambolle 2012 en 1/2bt : (Très bon millésime d'après Ghislaine Barthod, où il y a eu peu de quantité, mais de belles concentrations, avec plus d'acidité qu'en 2014) très beau nez expressif sur la framboise, la groseille, quelques épices. Bouche gourmande, fruits croquants, bonne matière, de la tension, encore quelques tannins mais de bonne qualité, déjà délicieux, et probablement encore mieux dans quelques années. TB.

chambolle barthod

 

 

Au final, des vins excellents, bien dans le style en finesse de Chambolle, avec des terroirs bien marqués, peu d'extraction (un seul pigeage en général et quelques remontages pendant la macération), peu de bois, de la pureté, de la tension, de la gourmandise avec un beau fruité et une structure tannique qui permet de donner des vins de garde. Rien à la vente en ce moment malheureusement. Un grand merci à Mme Barthod pour son accueil très chaleureux. Un domaine qui devient ma référence à Chambolle.

 

 

G. Barthod, Chambolle 1er cru Les Véroilles 2014 : Couleur rouillée, nez assez évoluée de kirsch, sous-bois... Bouche par contre qui semble encore jeune, cuir, animal, tannins durs, austère, bien dans le style Véroilles, compliquée en l'état, complexe, mais offrant peu de plaisir. B+.

 

 

G. Barthod Chambolle 1er cru Les charmes 2013 : (FDGV 2015) plus marqué fruits rouges que les Charmes d'autres domaines, encore un peu tannique en l’état mais pas du tout asséchant. Devrait être excellent dans quelques années. TB.

 

G. Barthod Chambolle 1er cru Les Cras 2014 : (FDGV16) plus clair que celui de Roumier, pas de boisé ici, plus marqué fruits rouges. Moins concentré, un peu plus tannique, dans un style plus tendu, belle trame minérale aussi. Finale aussi longue, un peu épicée aussi. Du même niveau, dans un autre style. TB+

 

Chambolle 2018 : clair, joli fruité, très pur, frais pour 2018, finale encore un peu trop serrée. TB.

 

 

Ghislaine Barthod (gds jours 2018)

Bourgogne 16 : Robe très claire, très fruité, léger, gouleyant, pas très long, délicieux, superbe générique. TB.

Chambolle 16 : on se régale autant qu’avec le précédent, très fin et aérien, pour chipoter pas une grosse différence entre les deux. TB.

Chambolle 1er cru Cras 16 : très clair, très frais et fruité aussi, plus concentré, plus long, plus tannique. TB+.

 

7 juillet 2015

Bodega Cecchin (Argentine) **

Bodega Cecchin *** - Moscatel de Alejandria 2012 I.P Mendoza : (19,5g SR/L) couleur or, nez discret à l'ouverture mais très expressif le lendemain, sur le miel, les fruits jaunes, les épices, l'anis. Bouche moelleuse qui semble faire un peu plus que 20gr de SR, épaisse, mielleuse, avec une fine acidité à l'attaque, puis une certaine fraîcheur grâce à des arômes mentholés, l'anis et les épices. Finale de longueur moyenne, manquant un peu de tension. Bon vin, assez original. Note : 15/20.

cecchin moscatel

Malbec Mendoza 4 Manos 2011 : (vinifié par V. Wallard) encore beaucoup de gaz, arômes kirschés, impression d’un vin un peu sucré, léger, mais pas en place. Moyen.

Bodega Cecchin Mendoza Carignan 2012 : (vin de la famille Cecchin, importé par V. Wallard) vin gourmand, sur le cacao, les fruits noirs, tannins souples, un peu trop sucré et manquant un peu d’acidité à mon goût. B.

Bodega Cecchin Graciana 2011 : tannins plus présents que sur le carignan mais de qualité, plus puissant, sur des fruits rouges bien mûrs, des épices, plus de longueur. B+.

Sémillon Hulk Via revolucionaria 2014 : (produit par M. Micelini, importé par V. Wallard) fruité classique du sauvignon, un peu de miel, vin sec, manquant de tension. B-.

  

 

Clemens Busch (Allemagne-Moselle) **** - Riesling trocken 2013 : (trocken = sec, 9gr SR/L ici, sols de schistes) couleur paille, nez moyennement expressif, sur le citron, le pamplemousse, la poire. Bouche vive, légèrement perlante, fraîche, facile à boire à 10,5%, se goûte sec, sur les agrumes, avec un peu de résine et d'amertume en fin de bouche qui rappelle le pamplemousse. Finale de longueur moyenne, tendue et saline. Très bonne entrée de gamme. Note : 15,5/20.

clemens busch

Clemens Busch Riesling Halftrocken 2018 : couleur claire, nez citronné, à peine résine, bouche tendue, à peine sucrée pour un demi-sec mais ça lui permet de ne pas être trop austère, finale assez longue et minérale, superbe entrée de gamme. TB.

Riesling Marienburg rothenpfad GG 2014 : couleur très dorée, nez pétrol et fruits exotiques, un peu de miel. Labouche manque un peu de tension sur c millésime difficile, mais elle est prête à boire, aromatique très noble. TB.

Clemens Busch (greniers 2022)

Vom roten schiefer 20 nez exotique, solaire, un peu mou pour du Clemens, Nonnengarten 19 bien plus tendu et frais, laser, juste un peu maigre. vom blauer schiefer 18 idem un peu maigre manque un peu de peps par rapport au précédent, rothenpfad GG 20 très tendu, citron caillou, pas très épas non plus mais belle allonge, très bon, Falkenlay 18 un pu plus mûr, plus large, belle finale minérale très bon aussi, Farhlay reserve 17 plus large, plus épas avec son élevage long mais un peu moins tendu, alter Native 2020 (nature) bof. Si la gamme est belle elle souffre de passer derrière PJ Kuhn, les vins mosellans apparaissent un peu trop maigres en comparaison, il aurait fallu faire l’ordre inverse, mais sur salon on ne fait pas toujours ce qu’on veut…

 

3 juillet 2015

Gérald Besse (Suisse) **

Gérald Besse - Valais Fendant les bans 2011 : (cépage fendant ou chasselas) couleur paille, nez peu expressif, très floral (fleurs blanches, tilleul ?), quelques notes de fruits blancs très mûrs. Bouche à l'attaque vive, minérale, légèrement perlante mais peu aromatique, notes florales et un peu de citron, plus grasse en milieu de bouche. Finale assez courte. Note : 14/20.

fendant besse

 

 Besse, Valais syrah les serpentines 2019 : (100% syrah) Une syrah suisse très sombre, puissante, épicée, encore quelques tannins, chaleureuse, qui demande presque à vieillir encore un peu. Les participants pensent globalement à une syrah du sud. B+.

 

3 juillet 2015

Alvaro Palacios (Espagne) ****

Alvaro Palacios - Priorat "Camins del Priorat" 2010 : (carignan, grenache, cabernet sauvignon, syrah) robe grenat, nez expressif sur le cassis, la mûre, la confiture de fraise, un peu d'épices, léger boisé/vanillé. Bouche gourmande, sur les fruits confiturés du nez, bonne matière, tannins bien arrondis par le bois, reste assez frais. Longueur moyenne. Bien fait, dans un style assez moderne. Note : 15,5/20.

camins del priorat

 

Alvaro Palacios - Priorat "Finca Dofi" 2010 : robe grenat, nez assez "moderne", fruits mûrs, vanille, boîte à cigare, bois précieux. Bouche assez fine, aux tannins lisses, beaucoup de fruit, boisé plus discret, belle acidité derrière. Bonne longueur. TB.

 

A. Palacios - Priorat « Les terrasses » 2015 : (55% grenache, 45% carignan) Couleur rubis foncé, nez bien marqué grenache sur la confiture de fruits rouge, sucre, pointe de vanille. Bouche ronde, texture soyeuse, fruits rouges confiturés, épices, devient un peu écœurante à la longue, on retrouve la pointe d’élevage vanillé en finale. B+.

 

2 juillet 2015

Barbeito (Portugal, Madère) ****

 

Fondée en 1946, la maison Barbeito a en partie été rachetée par un groupe japonais en 1991. Contrairement à D'Oliveiras, elle ne possède que peu de vieux millésimes. Mais Ricardo de Freitas, le petit fils du fondateur, se rattrape grâce à quelques innovations : des single casks, une gamme non mutée, un beau travail sur les jeunes Madère etc... Tout est en achat de raisins. Le style se veut ici comme chez d'Oliveiras sur la tension, la salinité et la fraîcheur. Sans atteindre tout à fait le niveau de ces derniers, nous sommes ici loin au-dessus des Madères très grands publics, ronds et caramélisés des Borges, Justino, Blandy...

 

 

 

Barbeito - Madeira Boal 1999 cask 8a+d : (cépage boal ou bual, embouteillé en 2007) couleur ambre clair avec des reflets oranges, nez expressif sur l'abricot sec, l'orange confite, le raisin de Corinthe, le caramel, des notes fumées, quelques épices et un côté mentholé. Attaque moelleuse en bouche sur le caramel et le sucre brun mais très vite une grosse acidité apparaît qui va tendre le vin, avec un côté salin et beaucoup de fruits secs. Finale très longue, tendue, saline, qui termine sur les épices, les fruits secs, la noisette, la noix, dans l'esprit d'un oloroso sec désormais. Très belle découverte. Note : 18/20.

barbeito

 

 

Barbeito - Madeira Boal Reserva : (19% 50cl) Couleur plus claire que le single cask, bien oxydatif aussi et assez sec, belle finale longue et saline, mais moins de fruit, pas le côté fumé non plus. TB-.

 

Barbeito - Malvasia Single cask 2005 83 B+C : TB.

 

Boal 10ans : sur le caramel, girofle, un peu trop sur le sucre. B+.

 

Malvoisie 1994 cask 18a mis en bouteille en 2004 : TB+.

 

Rainwater 5yo medium dry un peu trop sucré. Boal reserva 5yo idem un peu trop sur le sucre. Bastardo quatro pipas res especial medium dry très clair, très salin, très tendu, top. Sercial 10yo dry là aussi peu de couleur, très tendu, très salin, top. Malvazia 10yo sweet 111gr très concentré, sucré à l’attaque mais finale fraîche saline très longue, superbe. Malvasia candida Res especial Faja dos padres (10-15yo) attaque sucrée aussi et finale saline/umami très salivante d’une longueur incroyable, superbe. Un gros cran au-dessus des deux suivants.

 

Barbeito, Rainwater 5ans, Boal 5ans et Malvoisie 5ans : jolie gamme bien maitrisée pour des jeunes Madère, avec une préférence pour le Boal, bel équilibre, finale qui noisette.

 

Barbeito, Madère Tres Pipas Bastardo Reserva velha Medium dry : semble plus sucré que medium-dry, assez rond et facile d'accès, manque un peu d'acidité et d'allonge pour Barbeito, même si c'est bon.

 

Verdelho 2019 DOP Madeirense : (vin non muté, 11% vol) Couleur assez dorée, nez un peu chenin qui tire sur le nature, poire, noisette, un peu pomme blette. Bouche légère bien sûr, avec un côté vif et acidulé à l'attaque mais peu d'intensité, peu d'allonge, un peu maigre, un côté salin sympa par contre, à peine noisette/oxy, mais finale assez courte. Ca reste digeste car peu d'alcool mais l'acidité est pas si haute que ça en fait. B.

 

 Barbeito, Madère Boal Reserva 5ans (100% boal) : un jeune Madère parfaitement réalisé, avec un bel équilibre entre sucrosité et acidité, un peu d’oxydatif mais aussi du fruit, gourmand, sans être lourd, la finale est très clairement umami. Accord parfait avec une vieille mimolette. TB+.

 

 

Cossart Gordon ***

Bual 2008 19% : (emb 2016) couleur ambre clair contours orangés, nez légèrement oxydatif, noix, abricots, fruits secs, pas mal de sucres pour un boal, bonne acidité derrière, assez long, manque un peu de salinité sur la finale. TB.