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Mon carnet Vin

5 novembre 2016

Bott Pince (Hongrie) ****

Bott Pince - Tokaji Furmint 2015 : (100% furmint en bio, élevage court en barriques, mise en bouteille fin mars 2016, 7,4g de SR/L) Couleur translucide, nez complètement fermé, à peine une petite pointe d'alcool s'en dégage. Bien mieux en bouche, très légèrement sucrée, avec une très belle tension, une texture épaisse et grasse sans arômes boisés, on est principalement sur des notes de fleurs blanches, sureau, camomille, tilleul, anis, peu fruité, juste un peu de pêche et de citron dans le fond. Finale assez longue, tendue, florale, avec une pointe d'alcool. Un vin avec un bon potentiel mais qui m'a semblé être dans une phase de fermeture malheureusement. Note : 14,5/20.

 

 

 

Bott Pince, Tokaji 6puttonyos 2013 : couleur dorée, nez beaucoup plus jeune que le Foreau, plus simple mais très élégant aussi, fruits jaunes frais et miel. La bouche est impressionnante, 250gr de SR, une superbe liqueur sirupeuse et une acidité très haute donnent un équilibre magistral, c’est encore jeune, d’une longueur immense, d’une grande buvabilité au final, quel tour de force. TB++.

 

 

Beau reportage sur le domaine ici : http://www.wineterroirs.com/2016/07/bott_pince_judit_bodo_tokaj_hungary.html

 

5 novembre 2016

Domaine du Bel Air (Benais) ****

Domaine du Bel Air - Bourgueil "Clos nouveau" 2011 : robe grenat, nez expressif dès l'ouverture, avec beaucoup de fruit, mûre surtout, un peu de cerise, un côté végétal très léger qui donne de la fraîcheur (ronce, poivron vert), aucun boisé ressenti. La bouche est très fruitée aussi, juteuse, principalement sur la mûre, un peu de ronce et de réglisse, avec une bonne matière, des tannins présents mais d'une grande finesse, le tout bien soutenu par une très belle tension minérale. Finale longue, fraîche, fruitée. Très beau vin, l'un de mes meilleurs cabernet franc. Par contre le lendemain il se goûtait moins bien avec quelques notes vanillées au nez, et des tannins un peu plus raides. Note : 17,5/20.

 

Domaine du Bel Air - Bourgueil "Jour de soif" 2011 : nez expressif, sur les fruits rouges (groseille, framboise), bouche fraîche, fruitée, peu tannique, facile à boire, assez légère, mais bonne matière. Longueur moyenne. Un joli vin de soif. 14,5/20.

jour de

 

Bourgueil 20 Lieux dits 2018 : couleur sombre, encore jeune, nez fruits noirs, violette, presque garrigue. Bouche avec du volume, du fruit, de la profondeur, encore quelques tannins à intégrer, une bonne longueur. Très bon, sur un profil solaire et sudiste en 2018, qui pourra vieillir sans problèmes. TB-.

 

Jour de soif 2020 : assez mûr, violette, fruits noirs, épices, gourmand, tannins fins. B+.

2021 : plus léger, sur le fruit, tire sur le jeune gamay. B.

 

Domaine du Bel-Air, Bourgueil Grand Mont 2018 : couleur sombre, fruits noirs, léger poivron mais plutôt mûr dans l’ensemble. Bouche avec un gros volume, encore des tannins un peu serrés, frais, long. Joli vin mais encore jeune. TB.

 

30 octobre 2016

Domaine de Courcel (Pommard) ****

Yves Confuron est l'œnologue de ce domine d'une dizaine d'hectares. Comme pour les vins de Confuron-Cotetidot, les vendanges se déroulent toujours très tard, les vins sont colorés, en grappe entière, avec une grosse charge tannique, sur la puissance, taillés pour une très longue garde. S'ils sont durs en jeunesse, les vins sont d'une grande noblesse si on les attend suffisamment.

 

 

De Courcel - Pommard 1er cru Les Rugiens 2006 : robe rubis foncé, nez moyennement expressif, encore jeune mais élégant, avec de la mûre, du kirsch, des fruits rouges, du poivre blanc et un peu de pivoine. La bouche présente un beau potentiel mais semble encore un peu jeune, puissante, austère, avec des tannins de qualité mais pas encore assez fondus à mon goût, très bonne acidité qui étire le vin, des fruits noirs et rouges, épices et pivoine. Le style est moins flatteur mais beaucoup plus intéressant que les vins du Château de Pommard par exemple, plus en longueur et tension avec beaucoup moins de travail sur le bois et la texture. Finale très longue sur les fruits rouges et les épices. Gros potentiel sur ce vin mais au final assez peu de plaisir malheureusement. A regoûter dans 5ans minimum. Note : 17/20.

 

De courcel - Bourgogne blanc 2008 : couleur paille, nez expressif dès l’ouverture très marqué par la pierre à fusil, un peu de citron aussi. Bouche vive, tendue, sur la pierre à fusil, très léger beurré, assez bonne matière. Finale assez longue, tendue, minérale et saline, mais la pierre à fusil omniprésente m'écœure un peu (surtout comparé au Bourgogne de Leflaive). Beau générique néanmoins. Note : 15,5/20.

de courcel

 

 

De Courcel - Pommard 1er cru Grands epenots 2008 : couleur rubis foncé, nez incroyable plein de petits fruits rouges, de pivoine, de fleurs séchées, très noble, on a l'impression d'un grand cru de Vosne, bouche toute en longueur, tendue, minérale, mais aussi pleine de fruits sans manquer de matière, tannins présents mais fins. Très grand vin. TB++. Une autre bouteille semblait plus dure, plus fermée. TB. Une troisième aussi montrait des tannins trop fermes, même un peu secs en finale. TB-.

 

Grands epenots 1999 : très racé, encore jeune, noble, puissant, pas mal de tannins, très long, profond, encore un peu serré. TB+.

 

Rugiens 2011 : très clair en couleur, végétal noble, racé, très tendu, un peu maigre, serré, esprit nebbiolo un peu, grosse allonge, à attendre encore. TB.

 

Pommard croix noires 2009 : sérieux, encre un peu serré mais jolie fraîcheur pour 2009, grosse allonge. TB+.

 

De Courcel Pommard Vaumuriens 2013 : couleur bien plus claire, fruits rouges, notes d'évolution, un peu de végétal. Bouche austère, stricte, un peu verte, belle fraîcheur et plutôt une bonne longueur. A attendre encore. B+.

 

30 octobre 2016

Clos Roussely (Angé-sur-Cher) **

Clos Roussely - Le clos AOP Touraine 2014 : (100% sauvignon) couleur paille, nez expressif surtout sur la pêche blanche, quelques agrumes, pas trop variétal. Bouche vive, très fruitée, sur la pêche, un peu de bourgeon de cassis désormais, simple mais efficace. Finale un peu courte mais fraîche, sur la pêche et le pamplemousse. Bon petit vin. Note : 15/20.

 

Clos Roussely - Libertine n°14 : (Vin de France, Bio, 100% sauvignon, 60gr SR/L, sol argilo-calcaire, rendements 12 hL/ha, 37,5cl) Couleur or pâle, nez expressif et agréable sur les fruits exotiques (ananas, mangue, passion), un peu de pamplemousse et de mandarine dans le fond. L'attaque en bouche est assez vive, exotique aussi, le sucre est présent mais plutôt bien équilibré au départ. Malheureusement la fin de bouche est alcooleuse (moins le lendemain) et un peu verte, la finale assez courte. On comprend pourquoi le sauvignon est rarement travaillé en moelleux. Note : 14/20.

roussely libertine

 

24 octobre 2016

Ramonet (Chassagne-Montrachet) *****

Noël et Jean-Claude Ramonet ont hérité de ce domaine familial de 17 hectares. Noël ne s'occupe désormais que de la vigne. D'où les deux étiquettes différentes pendant  un temps. Les rouges sont légers, gourmands, plein de fruits, évidents, à boire dans la jeunesse. Les blancs sont eux au contraire un peu plus opulents, parfois bridés par le soufre en jeunesse, taillés pour la garde. Le rapport q/p en direct est peut-être le meilleur de Bourgogne.

 

 

Domaine Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru rouge "Clos de la Boudriotte" 2011 : couleur rubis, nez expressif, très fruité, il pinote sur de petits fruits rouges, de la fraise des bois, de la cerise avec dans le fond un léger côté épicé (élevage ?). En bouche le vin est très fin, les tannins soyeux, c'est gouleyant, plein de fruits rouges, notes florales, pas de bois ressenti, légère pointe de sucrosité, le tout soutenu par une superbe acidité. La matière est bonne sans être exceptionnelle. Finale de longueur moyenne, tendue, salivante. Une vraie gourmandise. Note : 17,5/20.

 

Domaine Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru rouge "Clos de la Boudriotte" 2014 : couleur très claire, comme un rosé des Riceys, nez de griotte, épices, petits fruits rouges acidulés, groseille, cranberry, semble venir d'un climat froid type Champagne ou Irancy. Bouche légère, peu épaisse, tendue, acide, sur la griotte, finale quand même assez longue, acidulée, bien moins gourmande que le 2011. TB-.

Boudriotte rouge 2015 : plus sombre que 2014, plus concentré, plus puissant tout en restant juteux et plein de fruit, peu de tannins, très gourmand, avec en même temps du fond pour bien évoluer. TB+.

 

Ramonet - Puligny-Montrachet "Les Enseignères" 2002 : couleur or pâle, très beau nez, avec de l’ananas, un peu de mangue, un léger côté beurré bien fondu. La bouche fait encore jeune pour 2002, elle est toute en finesse, d’une grande élégance, ananas, citron, beurre, fruits jaunes, juste ce qu’il faut d’acidité derrière. Très facile à boire. Seule la finale un peu courte m’empêche de partir sur un grand cru. Superbe vin. Note : 18/20.

ramonet

 

Ramonet - Bâtard-Montrachet 1999 : Robe dorée, évoluée, nez très miellé, une pointe de cire, floral (tilleul ?), des fruits jaunes. Bouche plus jeune que le nez, avec une très grosse ampleur, épaisse, beaucoup de miel encore, grosse tension derrière, des agrumes, moins sur le côté floral et cire. Superbe longueur. Grand vin à son  apogée. TB++.

 

Batard Montrachet 2005 : très beurré, très gras, un peu pataud. B.

 

Ramonet - Bourgogne rouge 2015 : Couleur claire, nez plein de fruits rouges, peut-être une pointe d'alcool. Bouche légère, peu tannique, la pointe d'alcool du nez a disparu, quand même de la matière pour un générique, simple, sur les fruits rouges, mais très efficace, la bouteille ne fait pas un pli. C'est ce qu'on demande à un générique. TB-. Une seconde bouteille un an après semblait évoluée au nez, un peu sous-bois, plus d'épaisseur et plus de longueur en bouche. TB.

 

Ramonet - Bourgogne rouge 2016 : Couleur claire, nez de fruits rouges, ronce, pivoine, plus frais que le 2015. Bouche jus de fruit, peu de tannins, pas un gros volume, mais du fruit, de la pivoine, ça glisse tout seul. TB.

 

Ramonet - Chassagne Rouge 2015 : couleur claire, nez plein de fruits, une pointe végétale, bouche gourmande, peu tannique fruitée, assez longue. TB.

 

Ramonet - Bourgogne blanc 2016 : nez très marqué soufre/pétard, bouche tendue, comprimée par le soufre, à voir dans quelques temps sur une autre bouteille. B-.

 

Bourgogne aligoté 2016 : couleur claire, reflets verts. Nez très discret, pointe soufrée/grillée, fleurs blanches, citron. Bouche avec un peu de vivacité au départ, aromatique florale surtout, peu de gras, assez simple. Finale assez courte. B.

 

Ramonet Chassagne-Montrachet 1er cru Ruchottes 2016 : pas forcémént très boisé ni très gras pour un jeune Ramonet, mais aromatique fermé et gros manque de tension. Le vin goutait mieux à l'ouverture juste avant le trajet et un peu mieux le lendemain aussi. Décevant en l'état, mais à revoir dans quelques années. B.

 

Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru Les Vergers 2017 : Couleur dorée, le nez semble plus mûr, plus concentré aussi, fruits jaunes bien mûrs, floral, presque miellé, beurré, pointe toasté qui tire sur l'anchoiade/fumé. Bouche très grasse, beurrée, très dense par rapport aux autres, avec là encore un fond suffisant sur le terroir des Vergers pour ne jamais être lourd. Finale très longue, on reste sur la fraîcheur. Très belle bouteille, encore toute jeune avec un gros potentiel. TB+

 

Ramonet - Puligny 1er cru champ canet 2016 : très fin, pas trop d'élevage ici, belle tension. TB++.

 

Ramonet - Chassagne 1er cru Caillerets 2018 Mag : un côté exubérant, encore un peu d'élevae grillé et soufré, pas très beurré ni très gras, belle tension en finale pour un 2018, encore un peu jeune mais bien équilibré, prometteur. TB+.

 

Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru Morgeot 2016 : nez plutôt grillé/autolyse, pas trop beurré pour Ramonet. Bouche avec tension et gras, assez puissante, longue, peut-être une pointe d'alcool en finale pour chipoter, mais sinon très joli. TB+.

 

Ramonet - Monthelie rouge 2020 : couleur intermédaire, nez très fruité, peu d'élevage, fruits rouges mûrs, petit côté primeur bonbon. Bouce suave, fruitée, simple, pas grand fond mais gourmande, facile à boire. TB.

 

21 octobre 2016

Henri Jayer (Vosne-Romanée) ******

Henri Jayer, décédé en 2006 (dernier millésime en 2001), est le mentor de nombreux vignerons bourguignons. Il a été l'un des premiers à clamer haut et fort que le vin devait se faire à la vigne plutôt qu'à la cave à une époque où cela n'était pas si évident. Sans aller jusqu'au bio il s'est opposé à l'usage intensif des produits chimiques. Il vinifiait des raisins issus de faibles rendements, totalement égrappés, en fûts neufs, faisant toujours attention aux températures de fermentation. Ses vins tout en gourmandise et en rondeur, mais sans jamais manquer de fond, capables de bien vieillir, ont d'abord connu le succès aux Etats-Unis et chez les Anglo-Saxons avant de devenir aujourd'hui les vins les plus recherchés du monde. Son célèbre Cros Parentoux a été divisé entre son neveu Emmanuel Rouget et le domaine Méo-Camuzet.

 

 

Henri Jayer - Echezeaux 1989 : le bouchon s'effrite complètement à l'ouverture mais il indique bien le domaine et 1989. La robe est rubis clair avec des contours tuilés, le nez est surtout sur le sous-bois au départ puis après une demi-journée d'ouverture on trouve un beau mélange de kirsch, de confiture de fraise, de griotte et de notes tertiaires, champignon, truffe, feuilles mortes, terre, cuir, mais pas de rose ou de notes florales. Il fait peut-être un peu chaud, mais ce n'est pas étonnant vu le millésime. La bouche est grandiose, avec une texture de velours, des tannins quasi imperceptibles, un peu moins de tertiaire qu'au nez même si on sent bien le côté truffe et sous-bois et un peu plus de fruits, moins kirschés, plus frais et confiturés. A l'ouverture il manquait un peu d'acidité pour équilibrer le vin mais après une une longue aération et servi plus frais je lui trouve la fraîcheur qu'il lui manquait jusque là, même si bien sûr on n'est pas sur un style tendu et minéral. C'est un vin très facile et gourmand, qui glisse tout seul. La finale est très longue, sans être exceptionnelle non plus, sur les fruits rouges confiturés et à nouveau un peu plus de sous-bois. Pas le plus grand vin de ma vie (même si on en est pas très loin) mais peut-être la plus grande émotion. Un moment inoubliable pour un amateur de bourgogne comme moi. Note : 19/20

 

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19 octobre 2016

Weingut Feiler-Artinger (Autriche) ****

Feiler Artinger - Ruster Ausbruch Essenz 2006 1/2 bt : (60% chardonnay 40% welschriesling, 429gr SR, 5,5%vol.) Couleur dorée, nez très exotique, beaucoup de coing, de fruits de la passion, de la mangue, des fruits jaunes, du miel, peut-être une pointe florale. La bouche est douce, ultra épaisse, concentrée et en même temps parfaitement équilibrée par une grosse acidité, sur les arômes du nez avec un côté miellée encore plus évident. Finale longue, belle ampleur pour un vin à 5,5%, avec un peu d'agrumes aussi désormais. Très grand liquoreux, encore tout jeune mais qui offre déjà énormément de plaisir. TB++.

 

Weingut Feiler-Artinger - Ruster Ausbruch Essenz Zweigelt 2013 : (100% zweigelt, vendanges les 5et6 décembre, élevage de 2ans en barriques de plusieurs vins, pas de malo, alcool : 6,5%, Sucres : 311,8g/L) Couleur rose foncé aux reflets orangés, nez moyennement expressif à l'ouverture, un peu mieux le lendemain sur du sirop de fraise, de la grenadine, cerise rouge, un peu de figue, pas extrêmement complexe mais agréable et original pour un liquoreux. La bouche est remarquable par son équilibre, la tension est présente tout du long et les 300gr de résiduels ne se sentent que par l'épaisseur de la texture. C'est un vin qui reste très frais et digeste, sur l'aromatique du nez, plein de fruits rouges au sirop. La finale est de de longueur moyenne, principalement sur le sirop de fraise. Excellent liquoreux, original, qui brille aujourd'hui par son équilibre, la complexité viendra probablement avec le temps. Je serais curieux de voir à quoi il ressemblera dans quelques décennies avec du tertiaire... Note : 17,5/20

feiler artinger essenz zweigelt 2013

 

Dispo ici : http://www.levertetlevinbio.com/domaine/207-weingut-feiler-artinger

 

Weingut Feiler-Artinger - Traminer Beerenauslese 2013 1/2bt : (173,8 gr SR/L, cépage 100% traminer ou savagnin) Couleur or pâle, nez peu expressif et un peu alcooleux à l'ouverture, très bien le lendemain avec beaucoup de miel, des fruits jaunes, des épices, un côté mentholé. La bouche est épaisse, concentrée, mielleuse, avec des fruits jaunes mais aussi un léger côté litchi et rose dans le fond, toujours un côté mentholé, le vin est puissant pour un autrichien à 10,5%, il manque un peu de tension sur la fin de bouche sans être non plus écoeurant. Finale assez longue sur le miel et l'abricot. Bon rapport q/p (12€ la 1/2bt), à condition d'ouvrir le vin à l'avance ou de l'attendre encore un peu, de le servir assez frais et de bien l'accorder à table. Note : 16,5/20

feiler artinger traminer

 

Meinklang (Autriche) *** - Burgenlandweiss 2014 : (welschriesling, grüner veltliner, muskat ottonel) robe presque tranlucide, nez expressif, bien marqué par le muscat, raisin blanc avec des notes de fleurs blanches du grüner veltliner. Bouche perlante, légère (10,5%) vive et fraîche, très florale, fruitée, mais manquant de tension. Finale très courte mais salivante et fraîche. Vin très facile à boire et désaltérant. 14,5/20.

meinklang

 

Meinklang – H 2013 : (100% harslevelu, 5,5g SR) Couleur paille,légère réduction à l’ouverture et beaucoup de gaz, bien mieux après quelques heures de carafe, nez fruité, beaucoup d’agrumes, quelques notes florales. Bouche perlante avec quelques grammes de sucre (comme un riesling allemand), vive, fraîche, fruitée, manquant d’un peu de gras mais très facile à boire, quelques épices en fin de bouche. Assez bonne longueur, finale tendue, salivante, avec une légère amertume qui rappelle le pamplemousse. Note : 15,5/20.

meinklang harslevelu

 

D'Arenberg (Australie) ** - The Stump Jump McLaren Vale 2010 : (shiraz, grenache, mourvèdre) robe grenat clair, nez puissant très expressif, prunes cuites, kirsch, fruits noirs très mûrs. Bouche puissante, alcooleuse, on dirait un vin muté, manque de fraîcheur, mais beaucoup de matière, tannins bien polis, longueur moyenne. Un vin bien trop lourd à mon goût. 12/20.

d'arenberg stump

 

13 octobre 2016

André Moingeon (Saint-Aubin) ***

André Moingeon - Blagny "Le Trézin" 2013 : robe très claire, nez expressif sur de petits fruits rouges (framboise, groseille), un peu de ronce. Bouche légère, pas une grosse matière, peu tannique, très fraîche avec une bonne acidité, sur les fruits rouges et un peu d'épices en fin de bouche. Très facile à boire. Longueur moyenne. Un bon petit pinot. Note : 14,5/20.

 

Chassagne-Montrachet rouge 2013 : robe encore plus claire que le Blagny, nez sur les petits fruits rouges mais avec un côté un peu vert, pas assez mûr, ça se confirme en bouche où le vin est vraiment fluet, trop acide par rapport au peu de matière, pas très long. En-dessous du Blagny, et surtout très loin du niveau des blancs du domaine. Note : 13/20.

 

André Moingeon - Saint-Aubin 1er cru Les Frionnes 2013 : couleur or pâle, nez expressif dès l'ouverture, beurré, floral, et citronné, boisé très bien intégré. Bouche grasse, gourmande, sur le citron très légèrement sucré, la pêche, le beurre, très belle matière, avec une fine acidité à l'arrière-plan. Longueur moyenne. Pas très complexe mais beaucoup de plaisir en l'état. Bon rapport q/p (13€). Note : 16/20.

moingeon frionnes 2013

 

Saint-Aubin 1er cru Sur Gamay 2013 : couleur or pâle, nez beurré, floral, un peu plus marqué par l'élevage que Frionnes même si ça ne domine pas. Bouche plus vive, plus tendue et plus citronnée que Frionnes, un peu moins gourmand en l'état, mais devrait se garder un peu plus longtemps. Belle longueur, peut-être plus que Frionnes. Note : 15,5/20

 

Moingeon - Puligny-Montrachet 1er cru La Garenne 2018 : Couleur or pâle, joli nez expressif dès l'ouverture, très floral, fruits jaunes, légèrement beurré, pointe d'élevage vanillé/grillé mais pas trop marqué et déjà bien intégré vu l'âge du vin. La bouche est plus décevante que le nez, ronde, grasse, reprenant cette belle aromatique mais manquant un peu de peps, surtout sur la finale où on sent bien les caractéristiques du millésime. Ca finit un peu trop rondouillard à mon goût avec quelques notes de caramel. B+.

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St Aubin Frionnes 2020 : nez grillé soufré, bouche assez droite, pas de beurré, mais grillé soufré un peu trop marqué. B+.

 

8 octobre 2016

Eric Morgat (Savennières) ****

Eric Morgat - Savennières l'Enclos 2011 : Couleur or, nez expressif sur des fruits mûrs : poire, agrumes, coing, puis en se réchauffant de plus en plus sur des fruits secs et un côté brioché. Le lendemain on trouve un peu de pommes blettes. La bouche est vive, avec une très belle matière, du gras, un élevage très bien intégré, avec de la brioche, de la poire, de la pomme blette, du pamplemousse. C'est assez opulent mais ça reste très digeste grâce à une magnifique tension. La finale est longue, sur l'amertume du pamplemousse, les fruits secs et la brioche. Un Savennières de gastronomie, qui commence à bien se goûter mais qui a encore tout l'avenir devant lui. Après je garde une légère préférence pour le style plus fin et aérien des Savennières de T. Boudignon (d'après le 2013 en tout cas). Note : 17/20.

morgat l'enclos

 

L'enclos 2010 : nez miel, un peu oxydatif , mais bouche tendue, saline, pas trop opulente, en longueur, bien plus jeune que le nez, encore pleine de peps. TB.

 

Eric Morgat - Savennieres Fides 2015 : mûr, opulent, grosse acidité et grosse matière à la fois, finale un peu chaude. B+.

 

8 octobre 2016

Tom Litwan (Suisse) **

Tom Litwan - Pinot noir Thalheim Chalofe 2014 AOC Argovie : couleur très claire, nez très marqué par un côté toasté qui fait penser à des fûts surchauffés, loin derrière des petits fruits rouges, framboise, cerise griotte. La bouche est toastée aussi, avec beaucoup de gaz à l'ouverture, assez légère sans être fluette, peu tannique, avec une bonne fraîcheur et des fruits rouges agréables si on regarde derrière le bois. Longueur moyenne. Un vin assez décevant, dont l'utilisation de fûts trop chauffés est étonnante pour un producteur en biodynamie qui souhaite mettre en avant le terroir. Note : 12/20.

litwan chalofe 2014

 

 

 

Adank ** - Grisons pinot noir 2022 : (en 1/2 bt) pinot noir léger, simple, un peu trop végétal, manque un poil de maturité, les tannins serrent un peu la finale du coup. B-.

 

 

 

Christophe Abbet *** - Ambre 2006 : (Valais, cépages petite arvine et marsanne, 6ans en barriques) Robe ambrée, beau nez sur le praliné, la nougatine, l'abricot sec, le miel, les dattes, le caramel, très gourmand, pas spécialement boisé ni oxydatif. La bouche est par contre décevante, elle manque d'acidité, pas de tension, pas de longueur. L'aromatique est pourtant gourmande, proche de celle du nez, la texture épaisse est agréable, mais un liquoreux qui manque d'acidité ça ne pardonne pas. Très décevant pour un vin qui a la réputation d'être parmi les meilleurs liquoreux du monde. B.

 

 Christophe Abbet, AOC Valais Humagne rouge 2016 : (Domaine de 4ha créé dans les années 1990, pas de certification mais plutôt peu interventionniste. Sols de granit, élevage en cuves, sur Martigny et Fully. 450m altitude environ. Egrappé. L’humagne descend du cornalin et d’un cépage inconnu. Attention qu’on l’appelle cornalin dans le val d’Aoste)  Couleur rubis très claire et trouble, nez magnifique dès l’ouverture, de sureau/cranberry, groseille, framboise, rose, pot-pourri. Bouche aérienne, légère en alcool (12%), acidulée, toute en fruit et floral, pure, évidente, évanescente même, on a peur que le vin s’oxyde mais le fond de bouteille était nickel, peu de volume, finale acidulée, très fraîche, petite note végétale noble, ultra digeste, évident. TB++.

 

1 octobre 2016

Clos des rochers (Luxembourg) **

Clos des Rochers - Riesling Grevenmacher Fels Grand 1er cru 2014 AOP Moselle luxembourgeoise : (fût 701, 13% vol.) couleur paille, beau nez sur les agrumes, le citron, avec des notes de pêche blanche et de fleurs sucrées. Bouche vive, légèrement perlante, minérale, sur le citron et le pamplemousse avec un peu trop d'amertume sur la fin de bouche malheuresement. Finale de longueur correcte mais un peu trop amère aussi. Note : 14/20.

riesling clos des rochers

 

Alice Hartmann ** - Riesling Wormeldange Koeppchen 2015 "La chapelle" : robe dorée, nez terpène, miel, fruits jaunes, ananas, un peu exotique. Bouche facile, très fruitée, style demi-sec, exotique, finale un peu courte manquant un poil de tension. Bon riesling de soif. Note : 14,5/20.  

 

 

26 septembre 2016

Château de Cazeneuve - André Leenhardt (Lauret) ***

Cazeneuve - Pic St Loup "Cynarah" 2011 : syrah, cinsault et grenache. Couleur noir, nez exubérant sur les cerises noires, la mûre et le cassis, bouche très gourmande, sucrée, pleine de fruits noirs, tannins très fins. Longueur moyenne, manque peut-être un peu de fraîcheur. Note : 15/20.

cazeneuve cynarah

 

Article intéressant sur le domaine ici : http://www.vin-terre-net.com/visites-de-domaines/languedoc-roussillon/chateau-de-cazeneuve-lauret-pic-saint-loup-leenhardt

 

Cazeneuve - Pic St Loup "Cynarah" 2014 : moins mûr et moins solaire que le 2011, plus frais mais un peu plus simple et moins de matière. Ca reste un bon rapport q/p. 14,5/20.

 

Cazeneuve - Pic St Loup "Cynarah" rosé 2015 : un rosé avec une certaine puissance, peu se mettre à table, un côté réglissé, du fruit, manque peut-être d'un peu de fraîcheur et de tension. B.

 

Cazeneuve - Pic St Loup Les Calcaires 2015 : (45% syrah + grenache, cinsault et carignan. Elevage moitié cuves moitié fûts) Nez assez simple mais élégant, fruits rouges et noirs, épices. Bouche avec une belle rondeur, mais manquant un peu de tension, impression d'un vin bien enrobé par le bois, mais à la finale très courte. Pas vraiment mieux que Cynarah. B.

 

Château de Cazeneuve - Carignan 2011 Vin de table : esprit un peu nature, belle pureté de fruit, peu de tannins beaucoup de fraîcheur, finale longue et poivrée. Très bien fait. TB.

 

Cazeneuve - Roc des mates 2008 : (syrah majoritaire) Robe assez claire, nez encore tout jeune, confiture de mûre, cassis, léger boisé bien intégré. Bouche assez douce, très fruitée, tannins fondus, encore jeune, gourmande, reste assez fraîche. Longueur moyenne. Belle surprise sur cette bouteille en  pleine forme. TB.

Roc des Mates 2007 : très marqué bois et café, peu de fruits, élevage encore bien trop présent. Moyen.

Cazeneuve - Roc des Mates 2014 : Nez vanillé, fruits rouges et noirs. Bouche boisée aussi, tannins très lissés par le bois, finale sur la vanille. A revoir dans quelques années, élevage trop présent en l'état. B-. Mieux quelques mois après. B+.

 

Château de Cazeneuve - AOP Languedoc blanc 2014 (roussanne, grenache blanc, viognier, vermentino et muscat) : Robe qui tire sur le doré pour ce vin élevé pour moitié en fûts, nez légèrement boisé et beurré, un peu de miel, des fruits jaunes, belle complexité. Bouche, puissante, grasse, opulente, un peu d'alcool, une très belle longueur. Beau vin, à réserver pour la table, il manque un peu de fraîcheur pour être bu seul. B+.

 

Blanc 2015 : moins gras, plus floral, mais surtout plus simple, manque d'acidité, assez court. B-.

 

Caza Sorix 2019 : assez clair, léger, sur le fruit, les épices, quelques petits tannins en finale. B.

 

22 septembre 2016

Domaine de la Tournelle (Arbois) ***

Domaine de la Tournelle - Arbois "Les corvées sous curon" 2012 : (100% chardonnay, élevage fûts, pas de fûts neufs) Couleur or pâle, nez expressif dès l'ouverture, bien marqué par la pierre-à-fusil, le beurre, le citron, les agrumes, quelques notes florales dans le fond. Bouche vive, tendue, un peu moins marquée pierre-à-fusil, belle matière avec un côté beurré, de la noisette et des agrumes. Longueur moyenne. Très beau chardonnay qui combine gras et fraîcheur sans être marqué par le bois, il n'a rien à envier à bon nombre de Chassagne ou Puligny. Note : 17/20.

la tournelle corvées sous curon 2012

 

 

 Cul de Brey rouge 2018 pas mal d’acétate au nez, moins ressenti en bouche beau fruité. Trousseau corvées 2019 plus rustique, pas mal d’acétate aussi. Au lever du rouge pinot 2020 pointe de gaz mais sinon propre, juteux, du volume, assez bourguignon, prometteur. Terre de gryphées chardo 2019 sur la pomme un peu blette au nez mais bouche tendue, longue, propre, c’est bon. Fleur de savagnin 2018 tendu, énergique, du volume, du fruit, aussi large que long, excellent.

 

22 septembre 2016

Château Sociando-Mallet (Saint-Seurin) ***

Sociando Mallet Haut Médoc 1995 : robe légèrement tuilé, beau nez animal, un peu de café, de grillé, la bouche manque un peu de matière mais elle est assez tendue et fraîche avec des tannins de qualité. Finale fraîche et de bonne longueur. TB.

sociando

 

Sociando-Mallet Haut-Médoc 1990 : Vin qui fait encore assez jeune, sombre, sur les fruits noirs, mais la bouche est très tannique et sèche, le vin semble surextrait. Peu de plaisir. B-.

 

 

Château Sociando-Mallet *** Salon RVF 2012

- La Demoiselle 2010 : très facile, pas une grande longueur. Moyen

- Haut-Médoc 2009 : bien trop jeune, puissant, chaud, tannique, mais grosse matière. B

- Haut-Médoc 2003 : encore un peu jeune, le style puissant de Sociando ne me plaît pas trop (sur ces années chaudes  en tout cas), mais c'est bien fait. B

 

Verticale Sociando-Mallet (2017)

Sociando 2008 : puissant, épicé, évolué, pas mal de tabac, un peu sec en finale. B+.

2009 : bien moins évolué, sur le cassis, les fruits noirs, tannins encore présents mais de qualité, assez gras. TB+.

2010 : poivré, tannins plus secs, plus frais, à peine végétal, moins gourmand, finit un peu trop sec. TB-.

2013 : la bonne surprise, plus fruits rouges, plus élégant, fin,moins épais, moins tannique, un peu moins long, plus facile. TB.

2011 : très toasté au nez, beaucoup de poivron en bouche. Moyen.

2012 : un peumoins toasté mais beaucoup de poivron aussi. Moyen.

cuvée Jean Gautreau 2010 : nez très boisé, vanille, mélasse, café. Un peu moins de bois en bouche, grosse matière mais qui aura besoin de temps pour s'assagir, tannins bien trop présents. Trop jeune, bodybuildé, surextrait. Moyen.

 

15 septembre 2016

Domaine Trimbach (Ribeauvillé) ****

Très vieille et grande maison de Ribeauvillé (60ha de vignes + une centaine en achat de raisins), en cours de certification bio pour l'ensemble des cuvées. Elevages cuves et vieux foudres, pas de malo. Style tendu, sec, énergique, parfois à la limite de l'austérité.

 

 

Pinot blanc classique 2019 : léger, fruité, petite pointe de sucre, gourmand. B+.

Sylvaner Weinbaum 2020 : beau volume mais un peu trop aromatique. B.

Riesling classique 2019 : très tendu, sec, minéral, salin, salivant. TB.

Riesling 2016 390e anniversaire : un peu plus accessible et charmeur que le précédent, belle finale minérale. TB.

Riesling Frederic Emile 2013 : beau nez miellé, les 8gr de SR ne se sentent pas, finale amers nobles et minérale. TB+.

Gewurz seigneurs de ribeauvillé 2013 : semble un peu mou derrière, les 20gr de SR se sentent bien ici. B.

Pinot noir reserve 2019 ? : léger, épicé, manque un peu de maturité. B.

 

 

 

 

Trimbach - Riesling "Frederic Emile" 2005 1/2 bt (geissberg et osterberg)

Couleur : or pâle, peu évoluée pour un 2005.

Nez : très pétrolé, notes citronnées, pamplemousse, un peu de résine aussi. Moyennement expressif.

Bouche : très tendue, grosse acidité, minérale, par contre peu de fruits, un peu d'agrumes seulement, légères notes pétrolées encore. Un peu décevante, peut-être encore un peu jeune. Un peu d'amertume en fin de bouche.

Finale : bonne longueur, fraîche et acidulée mais manque de fruit.

Note : 15/20. Un Riesling qui possède une bonne tension, mais trop pétrolé et pas assez fruité, à revoir dans quelques années peut-être.

 

 

Trimbach - Pinot gris hommage à Jeanne 2000Note 17,5/20. (Goûté lors du Witch 2012).

 

Trimbach - Riesling reserve 2009 : nez sur le pétrole et la résine, très typé riesling, assez expressif. Bouche vive, sèche, tendue et citronnée, toujours sur fond de pétrole et de résine. Assez bonne longueur, finit fais, surtout pour 2009. Note : 15,5-16/20.

 

Trimbach - Frédéric emile riesling 2009 : robe paille, nez bien marqué hydrocarbures, résine. Bouche très tendue, ciselée, minérale, beaucoup d'agrumes, de pamplemousse. Finale très longue, minérale, saline. Pas si loin du 2005, mais il a un petit quelque chose en plus qui fait qu'il n'est pas trop austère, à moins que je ne me sois habitué à ce style. TB+.

 

Trimbach - Frédéric Emile 2002 : robe dorée, nez encore fruité, à peine exotique et miellé, une pointe de sucre peut-être, à peine marqué pétrole. Bouche encore jeune, mais moins tendue et moins longue que le 2009, un peu plus facile et gourmand. TB.

 

Trimbach - Clos Ste Hune 2009 : couleur encore très claire, nez à l’ouverture sur le menthol, le bonbon anglais, le miel, puis après longue ouverture bien plus typé riesling, avec un peu de citron vert, terpène, pétrole, tout en gardant un petit côté floral/végétal noble dans le fond. Bouche plutôt sur l’amertume à l’ouverture, parfaite le soir, elle tension, très fraîche pour 2009, agrumes, menthol, pointe de pétrole. Finale très longue. Un vin qui ne met pas une grosse claque, mais à l’équilibre parfait, déjà délicieux mais loin de son apogée. TB++.

 

Clos Ste Hune 2017 : encore jeune bien sûr, mais très prometteur, très énergique, beaucoup de fond, long. TB++.

 

Domaine Trimbach, Frédéric Emile riesling 2013 : (dans Osterberg et Geisberg, marnes-calcaires-grès) Couleur encore plus dorée, nez très miel, fruits exotiques, à peine résine, plus complexe, cire, abricot, tilleul, mirabelle, rhubarbe... Bouche qui combine grosse acidité à près de 8gr de SR dans un équilibre incroyable, avec fruit, largeur, longueur, intensité, semble encore pouvoir vieillir sans problèmes. Exceptionnel.

 

13 septembre 2016

Clos Thou (Jurançon) ***

Clos Thou - Juançon sec cuvée Guilhouret 2012 : couleur or pâle, nez très expressif sur l'ananas bien mûr, les fruits exotiques, assez simple mais très sympa. Bouche vive, à l'acidité mordante comme souvent sur les Jurançons secs, une belle tension toujours sur l'ananas principalement. Longueur moyenne, avec une légère amertume, un peu plus sur l'abricot et le pamplemousse désormais. Bon jurançon, un peu simple mais à l'aromatique gourmande, avec une très belle acidité. Note : 15,5/20.

 

Clos Thou - Jurançon "Julie" 2011 : couleur or pâle, nez moyennement expressif, sur l'abricot, l'ananas et la mangue. La bouche est plus expressive, exotique là aussi, avec une bonne acidité, pas de trop de sucres résiduels ressentis, finale de longueur moyenne, exotique, fraîche, avec une légère amertume. Un bon liquoreux, qui mériterait d'être attendu encore un peu. Note 15/20.

 

Clos Thou - supreme de thou 2010 : couleur or/ambrée, superbe nez ananas, coing, encore frais, plein de pâte de fruit exotique, attaque en bouche avec une bonne acidité, seule la finale est un peu plus lourde. TB.

 

11 septembre 2016

Annatina Pelizzatti (Suisse) ***

Annatina Pelizzatti - Pinot Noir Jenins classic 2014 AOC Graubünden (= Grisons) : couleur très claire, nez sur les petits fruits rouges, griotte, fraise, groseille, avec une touche végétale type pivoine. Bouche très légère, toujours sur les petits fruits rouges acidulés, très fraîche et facile à boire, presque désaltérante, pas une grosse concentration mais une belle texture soyeuse. Finale assez courte, avec une bonne acidité qui donne envie de se resservir, toujours des petits fruits rouges, un peu de végétal et du poivre. Un pinot qui m'a rappelé le Saint Pourçain des Terres d'Ocre ou certains pinots sancerrois. Très bon vin de soif (quand même tarifé 25chf). Note : 15,5/20.

annatina-pelizzatti-jenins-pinot-noir-2014

  

7 septembre 2016

Pierre Ménard (Faye d'Anjou) ***

Pierre Ménard - Anjou Le Quart des Noëls 2013 : couleur or, à l'ouvrture le nez est très marqué par le bois, avec de la vanille, un léger beurré, et des notes de fruits mûrs, ananas, coing. Le style opulent me rappelle le Chenin du Puy de Mabileau. En bouche le vin est moins boisé même si on garde un peu de vanille, l'attaque est vive, avec une très bonne acidité qui étire le vin, de la matière, des notes d'agrumes, une fin de bouche sur le pamplemousse avec une légère amertume. Assez bonne longueur, finale fraîche, bien plus en tension que le nez, sur le pamplemousse. Le lendemain, le nez semble un peu moins boisé, surtout servi bien frais. Bon vin, qui deviendra peut-être très bon si le boisé se fait plus discret. Note : 15/20.

menard quart des noels 2013

 

 

Pierre Ménard, Varenne de Chanzé 2020 : (parcelle à côté du Clos des Mailles. base de schiste et spilite altérée. Elevage barriques de 1à10vins foudres et jarres en grès) Couleur dorée, nez qui fait de suite partir sur un chenin avec de la poire, du coing, dans un style bien mûr, solaire, pas d'élevage ressenti. La bouche confirme cette impression, marquée chenin solaire, avec un fruité mûr, de la puissance, du volume, une acidité moyenne, c'est gourmand au départ mais la finale manque un peu de tension et d'allonge. B+.

 

3 septembre 2016

Gérard Dorsaz (Suisse) ****

Gérard Dorsaz - Ma Petite arvine 2014 : (100% petite arvine, AOC Valais, Terroir de Fully) couleur paille aux reflets verts, nez très expressif bien marqué par le côté floral caractéristique de la petite arvine (lys, glycine) un peu d'anis et des notes d'abricot et de pêche. Bouche vive, tendue, minérale, avec une bonne matière et un léger gras, encore très florale, bien plus citronnée que le nez, avec une fin de bouche sur le pamplemousse légèrement amère. Finale très longue, minérale, saline, ce qui permet d'équilibrer le côté exubérant et parfois écoeurant de la petite arvine, sur les agrumes et les fleurs blanches. Superbe vin. Note : 18/20.

ma_petite_arvine_-_2014 dorsaz

 

 Gérard Dorsaz, AOC Valais Ma petite arvine Fully 2017 : (domaine de 5ha créé en 1998. Sols granitiques de Fully. Elevage 8 mois cuves sans malo en règle générale) Couleur or pâle, nez encore jeune, typique de la petite arvine sans être trop exubérant non plus, très miellé, fruits exotiques, floral. Bouche avec de la puissance, de l’opulence, une superbe texture presque huileuse, c’est long, avec de légers amers, mais la finale manque un peu d’acidité et chauffe un peu. TB.

 

27 août 2016

Guide vert RVF 2017

Comme tous les ans la sortie du guide vert RVF doit être pris comme un guide, c'est-à-dire qu'il ne faut pas le considérer comme une vérité absolue mais comme une aide pour piocher quelques idées de domaines à essayer. On retrouve toujours la même présentation, très efficace, la même philosophie qui privilégie vraiment les vins de terroir et assez souvent la biodynamie (contrairement au Bettane & Desseauve ?) et beaucoup plus de nouveaux domaines que l'an dernier. Les quelques pages supplémentaires avec quelques adresses de cavistes, hôtels et restaurants ne sont par contre pas très utiles car trop peu développées. Mais le guide vert reste quand même la référence des guides, et de loin.

 

En Alsace meilleures notes (18,5) pour Boxler Riesling Sommerberg D 2014 et Weinbach Riesling Schlossberg Ste Catherine 2014. Deux nouveaux domaines Frédéric Mochel et Rémy Gresser.

Dans le Beaujolais meilleure note (19) pour le Morgon Côte du Py 2014 de Desvignes, suivi (18) du Mogon Passerelle de Mee Godard, MàV clos du MàV 2014 de Labruyère, Les Vignes centenaires 2014 de T. Liger Belair et La Rochelle 2014 du Ch. Des Jacques. Georges Descombes passe à 2 étoiles. Nouveaux domaines : Mee Godard, Thillardon, Julien Duport, Julien Sunier, Domaine de Fa et Domaine des Marrans.

A Bordeaux on retrouve les habitués en haut du classement : Pétrus, Lafleur, Ausone, Margaux, Haut Brion, Mission Haut Brion, Yquem… A prix abordable bonnes notes chez Fleur Haut Gaussens, Reignac, Mirambeau Papin, Bel Air La Royère, Château de Carle, Clos puy arnaud, La Rousselle. Dans le Médoc bons rapports q/p chez Lilian Ladouys, Petit Bocq…, en Graves chez Respide Médeville, Crabitey, Chantegrive… et en Sauternes Château d’Anna ou La Bouade. Vieux Certan et Fargues passent à 3 étoiles. Nouveaux domaines : Jean Faux, La rose figeac, Rochebelle, Clos des lunes, domaine de l’alliance. Star de l’année : Château Fonroque. A noter la présence de Liber Pater avec des notes allant jusqu’à 19.

En Bourgogne Les clos 2014 de Dauvissat domine (19) sur Chablis. En Côte de Nuits on retrouve les habitués Dugat-Py, Leroy, DRC, Roumier, Trapet, Dugat, Perrot-Minot, Vougeraie, Rossignol Trapet et Bart dont le Chambertin Clos de Bèze 2014 (19,5) passerait presque pour bon marché (95€) à côté des autres. Idem en Côte de Beaune où d’Auvenay, Coche-Dury, Sauzet et Comtes Lafon arrivent en tête avec leurs grands crus inabordables. En Côte chalonnaise meilleure note (17,5) pour le Givry 1er cru A vigne rouge 2014 de F. Lumpp. Dans le Mâconnais le Pouilly Fuissé 35e vendange 2014 de Guffens devance (18,5) le Pouilly Les crays des Bret Brothers, le Pouilly Secret Minéral de Jeandeau et Les Birbettes du Château des Rontets (18). Les bons rapports q/p sont très rares : Marsannay de Bart, Maranges de Regnaudot, Savigny de J&M Ecard, Mercurey de Theulot-Juillot, Mâcon de Nicolas Maillet, Lassarat, Saumaize…, Chablis d’Olivier Merlin, Grossot, Côtes d’Auxerre de Goisot... Jean Chartron et Pattes Loup passent à deux étoiles. Nouveaux domaines : B. Leroux, Ch. De Béru, Ch. De Chamilly, Agnès Paquet, Gilles Morat, JB Ponsot, Marc Roy.

En Champagne meilleures notes pour Krug 2002 et Cristal rosé 2007 (19,5). A prix plus abordable Pascal Doquet, Egly Ouriet cuvée VP, Veuve Fourny, MN Ledru, Christophe Mignon, Guiborat, A. Jacquart s’en sortent bien. Pascal Doquet passe à 2 étoiles.

En Corse le Comte Abatucci est désormais le seul à avoir les 3 étoiles. Meilleures notes (18) pour Ministre Impérial rouge 2014 d’Abatucci, Patrimonio rouge carco 2014 d’Antoine-Marie Arena et Patrimonio rouge Grotte di Sole 2014 de Jean-Baptiste Arena.

Dans le Jura, meilleures notes (19) pour le Vin jaune 2008 de Labet et Les Vignes de mon père 2005 de Ganevat. Nouveau domaine La Tournelle.

Dans le Languedoc, Les Aurelles et Peyre Rose passent à 3 étoiles, le Mas des Brousses monte à 2 étoiles. Nouveaux domaines : C. Peyrus, Domaine Henry, Vignes oubliées, Les Hautes terres, Réserve d’O, Dernacueillette. Meilleures notes pour le Passerillé rouge 2010 du domaine Henry (18,5) et Oro 2001 de Peyre Rose devant des vins des Aurelles, autres Peyre rose, Aupilhac, Barral, Clos Maïa, Terrasse d’Elise Hauts de Carol’s et La Garance.

Dans la Loire, meilleures notes en Muscadet (17,5) chez La Haute Févrie et Vincent Caillé, dans l’Anjou pour R. Leroy Montbenault 2014 (19,5) et Rougeard Clos du Bourg 2012, Bernaudeau Nourrissons 2014 (19), en Touraine pour Huet Mont Moelleux 1e trie 2015 (19,5) et Alliet Coteau de Noiré 2014 (18,5), en Centre-Loire pour Dagueneau Silex et Astéroïde 2014 (19). Chidaine et Alphonse Mellot passent à 3 étoiles. Nouveaux domaines : Terres d’Ocre en Saint-Pourçain, Clos de la Meslerie, A. Revillot, Belle-vue, Domaine de l’R, La Lande, Montcy, Sablonnettes, Les grandes vignes, P. Tessier, Renaudat, Porte St Jean,V. Caillé.

En Provence meilleure note pour Tempier Cabassaou 2014 (17,5). Coup de cœur pour Clos St Joseph. Nouveaux domaines : Château Barbeyrolles, Villa Beaulieu.

Dans le Rhône nord meilleure note pour l’Hermitage rouge 2013 de Chave et Cote Brune 2013 de Jamet (19,5) devant Vernon 2014 de Vernay (19)… Bonne note (18, 36€) pour la Côte Rôtie Maestria 2014 du domaine Levet ou Deponcins de Villard (18). Dans le Rhône sud Rayas rouge et blanc 2006 sont à 20, les CdP 2014 du Mont-Olivet, Vieux Donjon, Gradassi, Marcoux. Plein de bons rapports q/p chez l’Oratoire St Martin, Vignerons d’Estézargues, Bernardins, Richaud, Domaine des Tours, Jean David, Ferme St Martin, Alary, La Canorgue, Chaume Arnaud, Clos des grillons… Gonon, Mont Olivet et Vieux Donjon passent à 3 étoiles. Nouveaux domaines : Curtat, Chambeyron, Pegaü, Balthazar, Or de line, La Roubine, Levet.

Dans le Roussillon le Clos du rouge gorge passe à 2 étoiles. Nouveaux : La cave de l’Etoile et domaine du Traginer. Meilleures notes pour La roque et Muntada de Gauby (18,5) devant L’Ubac 2013 du Clos du Rouge gorge, le Maury 1985 du Mas Amiel, le Maury 1996 des Terres de Fagayra, le Rivesaltes 1984 du domaine de Rancy et le Rivesaltes 25ans de Vaquer (18).

En Savoie meilleure note pour Améthyste rouge 2014 des Ardoisières (18) devant  Le Feu 2014 de Belluard et Mondeuse Marie Clothilde 2015 du Cellier des Cray (17,5) devant des vins de Giachino, Dupasquier, Vignes de Paradis, Fils de C. Trosset. Nouveau domaine Fabien Trosset.

Dans le Sud-Ouest Camin Larredya est le premier à passer à 3 étoiles. Nouveaux : Chiroulet, Lestignac, Bouscassé, Hauts de Caillevel. Meilleure note pour le Jurançon Au Capceu 2014 de Camin Larredya (18,5) devant le Vin de voile 2000 de Plageoles, Monbazillac madame 2012 de Tirecul la gravière et Clos Joliette 2008 (18).