Canalblog Tous les blogs Top blogs Tourisme, Lieux et Événements Tous les blogs Tourisme, Lieux et Événements
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU

Mon carnet Vin

30 décembre 2017

Roblot-Marchand (Chambolle-Musigny) **

Roblot-Marchand (Gds jours 2018)

Chambolle 16 : frais, tannins fins, belle matière, bon village. TB-.

Chambolle 1er cru Fuées 16 : plus épais, encore un peu de bois, tannins fins aussi. TB.

Chambolle 1er cru Noirots 16 : plus sombre, un peu perlant, plus serré, pas tout à fait en place. B+.

Chambolle 1er cru Gruenchers 16 : bien mieux, plus de matière, plus long, tannins de qualité encore un peu présents, belle fraîcheur. Bien plus convaincants que les 2013. TB+.

 

Roblot-Marchand Chambolle Les pas de chats 2013 : (FDGV15) robe très claire, petits fruits rouges, un peu fluet, grosse acidité. B.

Roblot-Marchand Chambolle 1er cru Les Noirots 2013 : grosse acidité aussi, un peu plus de matière et de tannins mais pour un Premier cru ça reste assez fluet. B+.

 

29 décembre 2017

Chantal Lescure (Nuits-St-Georges) ***

Chantal Lescure (grands jours 2018)

NsG 15 : frais, fin, léger, fruité, bon village, plus dans l’esprit Chambolle. TB-.

Chambolle Mombies 15 : plus austère, serré, très droit, minéral, un peu fluet. B+.

NsG Damodes 15 : tendu, gourmand, un peu moins serré, frais, pas très épais mais long, dans l’esprit Vosne. TB+.

NsG 1er cru Vallerots 15 : un peu serré, plus terreux, fumé, manque un peu de matière, assez austère. TB-.

Vosne 1er cru Suchots 13 : un peu réduit, plus solaire et confit, manque de matière pour un premier cru. B-.

Clos Vougeot 12 : très toasté, très boisé en l’état. A attendre longtemps. Un peu déçu par la gamme au final, je restai sur de meilleurs souvenirs des vins du domaine. B-.

 

FDGV 16

C. Lescure NsG Damodes 2013 : fruité plus intense que tous les derniers, peu de soufre ?, bonne matière, grosse acidité, assez long. TB.

 

29 décembre 2017

Zind-Humbrecht (Turckheim) *****

Domaine d'une quarantaine d'hectares créé par Leonard Humbrecht en 1959. Son fils Olivier Humbrecht, premier titulaire du Master of Wine et grand spécialiste en whisky, est à la tête du domaine depuis 1989. Toute la production est certifiée par Biodyvin, dont Olivier est aussi le président. Le lecture des terroirs est parfaite, en sec comme en sucré et dans tous les cépages, tous les vins sont énergiques et d'un équilibre magistral.

 

Zind-Humbrecht - Pinot Gris Clos Jebsal VT 2008 1/2bt

Couleur : or profond.

Nez : très fruité dès l'ouverture, sur la mangue et le coing, assez confit, avec du miel, un peu de noisette et des notes de fruits secs aussi, un petit côté eucalyptus qui lui donne de la fraîcheur, et un aspect minéral qui se dégage déjà.

Bouche : attaque assez vive, très bonne acidité du début à la fin qui soutient le vin, grande tension, beaucoup de minéralité, et en même temps plein de fruits, de la mangue, de l'ananas, du coing (qui lui donne un petit côté chenin), encore du miel. Le fruité est légèrement confit, la concentration n'est pas exceptionnelle. Le style est tout en finesse, avec énormément de fraîcheur. Pas du tout perlante.

Finale : très longue, minérale, fruitée et fraîche, légèrement saline. Aucune lourdeur dans ce vin, le taux de SR ne semble pas très élevé, mais c'est probablement dû à l'acidité.

Note : 19/20. Un vin sublime, la perfection n'est pas très loin, il lui manque juste quelques années supplémentaires.

P1050040

 

Note du domaine : "Mise en bouteille : 9/2010; Alcool acquis : 12.8° ; Sucres résiduels: 74g/l ; 5.8 g/l H2SO4, pH: 3.3; Rendement : 35 hl/ha ; Optimum de dégustation: 2016-2033+; Age moyen des vignes : 25 ans ; Surface : 1.3 ha ; Terroir : Marnes grises et Gypse. Exposé sud, terrasses et forte pente."

 

 

Zind-Humbrecht - Gewurz Calcaires 2013 : couleur paille, nez pas trop variétal, avec des agrumes, une pointe de litchi, minéral. Bouche avec quelques sucres résiduels (environ 30gr), minérale, vive, agrumes, à peine litchi/rose, assez bonne longueur. TB.

 

Zind-Humbrecht - Pinot gris Calcaire 2012 : (à l'aveugle en vinotte 2cl) nez réduit, pas net, caillou fumé, presque tourbé, nature, impossible de le carafer malheureusement ni de connaitre l'equivalent en temps d'ouverture. Bouche citronnée, tendue, briochée, fruits secs, se goute sec (10gr pourtant). Je pense à un maccabeu du Roussillon type Danjou-Banessy. Je suis passé à travers de ce vin.

 

Zind-Humbrecht Pinot gris calcaire 2016 : Couleur paille, nez très minéral, caillou, sans être fumé, notes de pêche blanche, un peu de poire et de melon. Bouche minérale, pointe perlante à l'ouverture, quelques grammes de sucres (indice 2) un peu de gras, acidité moyenne. Finale assez longue minérale, pêche et quelques notes de pamplemousse. TB.

 

Zind-Humbrecht - Riesling Clos Windsbuhl 2007 : (1,4gr SR, sols calcaires "muschelkalk" en altitude, climat tardif, exposition sud sud-est) couleur dorée, nez terpénique avec du miel, des fruits jaunes, de la mirabelle, un peu de cire, du caillou, très classe. Bouche très tendue, minérale, grosse acidité, mais aussi un beau volume, du miel, du fruit et une longue finale minérale plus marquée par le pamplemousse et le citron confit. Superbe. Il peut encore tenir des décennies. Note : 18,5/20.

 

Zind-Humbrecht - Riesling Grand Cru Rangen de Thann Clos St Urbain 2003 1/2 bt : (sols volcaniques, 3gr SR) Couleur dorée, nez un peu fermé, puis sur le côté chocolat, orange amère du précédent, à peine caillou fumé. La bouche est très puissante, minérale, mais pas mal d'alcool et un déficit d'acidité. Finale assez longue, mais pas un gros plaisir, le vin semble austère. Quand on goûte le suivant on se dit que c'est dommage que le botrytis ne soit pas un peu plus présent. B+.

 

Zind-Humbrecht - Riesling Grand cru Rangen de Thann Clos St Urbain 2006 : (31gr SR) Couleur or foncé, nez très expressif plein de fruits exotiques, mangue, coing... du miel, de la cire, à peine floral et fumé. La bouche est un modèle d'équilibre entre sucre et acidité, elle est goumande et tendue à la fois, pleine de fruits exotiques, de miel, avec une grosse ampleur et une finale immense. Le vin de la soirée pour toute la tablée, même si quelques jours après c'est l'originalité du Deiss qui me revient le plus en mémoire. Exceptionnel.

 

Zind-Humbrecht - Pinot Gris Heimbourg SGN 2008 : (1/2 bouteille, 9,5%, 224gr SR) Couleur or profond, pas si soutenue que ça pour une SGN à 224gr. Nez plein de fruits exotiques, principalement de la mangue, puis passion, pêche, coing, un côté miel et encaustique, acacia. Bouche à peine perlante à l'ouverture, la sensation est étrange sur un liquoreux, mais ça part en quelques minutes. L'équilibre est exceptionnel avec une acidité dantesque, digne des plus beaux Jardins de Babylone par exemple, qui équilibre parfaitement le sucre. On retrouve des fruits exotiques acidulés en pagaille, mangue, ananas..., puis un peu d'orange amère. Finale interminable. La demi-bouteille se vide toute seule tant le vin est digeste. Exceptionnel.

 

Zind-Humbrecht clos windsbuhl riesling 2016 : très tendu, minéral, classique, parfait, manque juste un brin de folie. TB+.

 

Zind-Humbrecht Rangen de Thann pinot gris 2008 : (46gr SR) miel, fruits exotiques, très frais, parfaitement équilibré sucre/acide, élégant. Grand moelleux. TB++.

 

Zind-Humbrecht - Riesling GC Brand VT 2004 : couleur ambrée, nez fruits exotiques, miel d’acacia, cire, thé vert, aucune sensation pétrole. Bouche magnifique, parfaitement équilibrée, aérienne, complexe, très longue, très digeste. Encore un très grand Zind liquoreux. Exceptionnel.

 

Zind-Humbrecht - Riesling VT Brand 1989 : couleur ambrée, superbe nez coing, encaustique, miel, passion, touche pétrole, thé vert... Bouche aérienne, qui a mangé un peu de ses sucres, digeste, tendue et très longue. TB++.

 

Pinot gris clos Jebsal VT 2006 : superbe nez un peu safran, abricot, déjà un peu évolué. Bouche haute en alcool 14%, qui manque un poil d'acidité, pas très sucrée. TB.

 

Zind-Humbrecht, Pinot noir Heimbourg 2017 : (à Turckheim. marne, calcaire et fer. Grande partie de VE) Nez fumé, cuir, végétal, un peu viandé. Ca se gâte en bouche, tannins présents encore un peu verts, serrés. Limite sous-maturité. B.

 

 

Biodyvin 2019

Zind 2017 : (sur fût, auxerrois et chardonnay sur calcaires muschelkalk du Clos Windsbuhl) vif, tendu, une pointe fumé pierre-à-fusil", plus qu'une simple entrée de gamme. TB.

Riesling Clos Häuserer 2017 : (sur fût, marnes calcaires au pied du Hengst) très minéral, très calcaire, pointe de pierre-à-fusil là aussi, encore plus long. TB+.

Riesling Rangen de Thann 2017 : (sur fût, sols volcaniques) encore plus fumé, presque tourbé, austère mais très classe, beaucoup d'énergie en bouche, un futur très grand. TB++.

Pinot gris Rotenberg 2016 : (calcaire rouge sur le versant nord-ouest du Hengst) plus sur le miel, les fruits jaunes, quelques grammes de sucres, transition un peu difficile derrière le Rangen. TB.

Gewurz Clos Windsbuhl 2013 : (34gr SR, calcaires muschelkalk) Gewurz pas trop variétal, gourmand, beaucoup de miel et d'épices, déjà très accessible mais avec un gros potentiel de garde encore. TB+.

 

Vinexpo 2019

Riesling Clos Windsbuh 2016 : très sec, minéral, bonne tension, beaucoup de zestes d’agrumes, pointe de résine, peu de pétrole, quelques notes florales, à attendre. TB+.

Pinot gris Heimbourg 2017 : nez de fruits exotiques et miel, bouche sèche, miel et agrumes, bonne acidité, manque un peu de longueur. TB.

Pinot gris Rangen de Thann 2017 : très sec sur 2017, notes de pierre à fusil Presque tourbe au nez, bouche épicée, grasse, épaisse, pas une grosse acidité, finale tendue par le côté épicé plus que par l’acidité qui fait un peu défaut à mon goût. A voir au vieillissement. TB+.

 

Greniers 2022

Heimbourg riesling 2020 un peu trop mûr, Windsbuhl pinot gris 2020 mûr à l’attaque mais finit plus minéral et frais que le précédent. TB.

 

26 décembre 2017

Auguste Clape (Cornas) ****

Petit domaine familial d'environ 9 hectares (dont 8 de rouges), dirigé par Pierre Clape et son fils Olivier. Les vins sont très "traditionnels", tendus, racés, en grappes entières, élevés en foudres. Ils présentent généralement une grosse charge tannique en jeunesse, il faut savoir être patient, mais la récompense en vaut le coup.

 

 

Auguste Clape - Cornas "Renaissance" 2011 : Robe très sombre, nez bien marqué par l'olive, la tapenade voire les anchois, les fruits noirs. Bouche fruitée, toujours très olive, un peu salée, belle fraîcheur, tannins fins, manque juste d'un peu d'épaisseur pour être un grand vin, finale assez longue, presque tendue. C'est très bon, surtout pour la cuvée et le millésime. Note : 17/20.

 

Clape - Cornas 2007 : Couleur sombre, nez à peine animal, graphite, olive, fruits noirs, cuir, des traits communs avec le Prieuré St Christophe. Bouche avec du volume, beaucoup de fraîcheur pour 2007, végétal noble, tannins pas si mal fondus pour Clape 2007, beaucoup de longueur, avec là aussi une tension sur la finale. TB++.

 

25 décembre 2017

Château Bouscassé (Maumusson-Laguian) ***

Château Bouscassé (Alain Brumont)

 

Pacherenc-du-vic-bilh Frimaire 2001

Robe : superbe couleur ambrée qui fait beaucoup plus qu'une dizaine d'années

Nez : très ouvert, sur les fruits cuits, le coing, la mirabelle, la vanille et une pointe de noisette.

Bouche : c'est beaucoup moins liquoreux que ce à quoi je m'attendais (surtout en voyant la couleur). Le vin a gardé beaucoup d'acidité, il est très frais et bien équilibré. Les arômes sont dans la lignée du nez.

Finale : très longue, sur la pâte de coing, puis sur la noisette.

Note : 18/20 Un délice avec une salade de fruits.

P1010893

 

Informations complémentaires : vin vendangé en décembre seulement lors des années exceptionnels (1994, 1995, 1996, 2000, 2001) terroir argilo calcaire. Cépage 100% petit manseng vignes de 10 à 20ans. Rendements : 8 à 10 hecto/hectare. Elevage : sur lies, 12 à 16 mois en fûts neufs. Sucres : 130 à 150g/l suivant le millésime.

 

Château Bouscassé - Pacherenc sec Les Jardins 2012 : couleur or pâle, nez fruité, exotique, bouche plus sèche, vive à l'attaque avec une légère amertume. B.

 

Château Bouscassé - Madiran Argile rouge 2008 : (30% futs neufs, tannat, CS, CF, fer servadou) Robe tuilée, nez sur la prune, un peu sous-bois, tabac. Bouche puissante, avec des tannins bien fondus par le temps, le vin est à son apogée, finalement plus frais que ce que laissait présager le nez, assez bonne longueur. TB-.

 

Madiran Vieilles Vignes 1999 : couleur tuilée, nez de prune, bois, sous-bois, tabac, assez "bordelais". Bouche avec encore du fruit, du sous-bois, mais une finale astringeante avec des tannins un peu trop secs. B+.

 

23 décembre 2017

Domaine des Ardoisières (Fréterive) ****

"Le domaine est né de la replantation, entreprise par Michel Grisard en 1998, du coteau de Cevins. Arrivé en 2003 pour le seconder, Brice Omont se retrouve désormais à la tête de domaine de 16 hectares, en biodynamie[...] Les rendements sont très faibles, les vins sont éclatants, originaux..." RVF. Si les blancs sont énergiques et très purs, les rouges vont parfois trop loin dans ce sens et peuvent finir sur certains millésimes un peu trop maigres.

 

 

Domaine des Ardoisières - Argile blanc 2015 : (40% chardonnay, 40% jacquère, 20% mondeuse blanche, élevage 1/3 fûts anciens, 2/3 cuves) Couleur paille, nez moyennement expressif, sur le citron, un léger beurré, des notes florales, plus marqué chardonnay que la bouche qui est vive, toute en tension avec une grosse acidité, très minérale, peu de gras, à l'aromatique peut-être fermée (quelques notes florales et du citron). Finale de belle longueur, toujours très minérale et citronnée. En l'état c'est un vin bien fait, pour amateur de tension, qui manque un peu d'épaisseur à mon goût mais surtout de gourmandise. Il sera peut-être mieux dans 2-3ans si le fruité devient moins discret. Note : 16/20

 

Argile blanc 2020 : nez un peu fermé, plutôt typé chardo frais, bouche avec une belle tension, sur la fraîcheur. TB.

 

Ardoisières - Argile rouge 2015 : (gamay et persan) robe rubis contours à peine tuilés, nez sur les fruits rouges, le poivre, une pointe de volatile. Bouche très légère, peu tannique, fruitée, poivrée, ressemble un peu à un poulsard du Jura, fraîche, acidulée, un peu maigre, manque de matière, facile à boire. Finale de longueur moyenne. TB-.

 

Ardoisières - Améthyste rouge 2015 : (persan et mondeuse) Couleur grenat clair, nez sur la cerise, pointe de volatile, poivre, ronce. Bouche fraîche et légère, pas une grosse matière, quelques petits tannins, clairement construite sur la longueur, la minéralité, pas de travail sur la texture. Finale sur le poivre et la cerise. Très digeste et facile, mais presque un peu maigre. TB.

 

Ardoisières - Schiste 2015 : (jacquère, roussanne, mondeuse blanche, malvoisie) Couleur or pâle, nez sur la poire, la pomme au four, le citron, à peine beurré, fait un peu chenin. Bouche vive, avec une belle tension, minérale, sur les arômes du nez, là aussi pas une grosse matière, mais fraîche et facile, un peu plus de longueur. TB.

 

Schiste 2017 : belle tension, minérale, mieux que Quartz en l'état. TB.

 

Domaine des Ardoisières - Quartz 2008 : (100% altesse) couleur dorée, nez très minéral, miel, floral, impossible de détecter l'altesse. Bouche tendue, miellée, minérale, presque austère, pas ultra fruitée, belle longueur, beaucoup de fraîcheur. TB+.

 

Quartz 2017 : assez clair, nez de poire, fruits mûrs, fait un peu chaud. Bouche grasse, fruits mûrs, manque un peu de tension en l'état. TB-.

 

Ardoisieres Quartz 2017 : superbe à l'ouverture, fruits exotiques et tension, mais s'oxyde très vite. A ne pas aérer longtemps du tout. TB.

 

Ardoisières - Argile rouge 2018 : (gamay, mondeuse, persan) couleur assez sombre pour cette cuvée, moins infusée que sur d’autres millésimes, fumé, fruits noirs, poivre, un peu austère, avec des tannins un peu serrés, pas un gros volume. Mais alcool bas et bonne acidité, ce qui le rend très digeste. B+.

 

Domaine des Ardoisières - Ambre Vin de table (2006) : (50% altesse, 50% pinot gris, passerillage sur fil, environ 70 gr SR) couleur or, nez très fruité, plus marquée par l'altesse que par le pinot gris avec des fruits jaunes très mûrs (abricot, pêche, coing) qui me rappellent la Roussette 2010 de Dupasquier, un peu de noisette et un côté mentholé, il fait encore assez jeune. La bouche est vive, puissante, bien équilibrée, avec une bonne acidité, pas trop de sucre et une belle texture épaisse. Toujours des fruits mûrs et une fraîcheur mentholée. Seule la finale manque un peu de longueur, sinon c'est un très bon liquoreux, très digeste et qui peut tenir encore longtemps. Note : 17/20.

ambre ardoisiere

 

22 décembre 2017

Boursot Père & Fils (Chambolle-Musigny) *

Boursot P&F (Gds jours 2018)

Chambolle Nazoires 14 : un peu de gaz, fluet. Moyen.

Nazoires 16 : plus de fruit, mais des tannins un peu secs. B-.

Chambolle 1er cru Chatelots 15 : un peu cuit. Moyen.

Chambolle 1er cru Fuées VV 15 : un peu cuit, tannins raides. Moyen.

Fuées VV 16 : un peu serré et boisé, mais plus frais et fruité. B.

 

Boursot Chambolle 1er cru Les Fuées VV 2014 : (FDGV16) frais, fruité, belle entrée en bouche avec des tannins très fins mais malheureusement la finale sèche un peu. B+.

 

21 décembre 2017

Roulot (Meursault) *****

Ce domaine de 11 hectares est désormais dirigé par Jean-Marc Roulot, également acteur. Les vignes sont travaillées en bio et désormais en biodynamie. Les vins sont très tendus, austères, minéraux, finement grillés par l'élevage sur lies d'environ un an en fût + 6 mois en cuves. Ils demandent du temps pour se révéler. Si l'on est suffisamment patient ils sont alors parmi les plus complexes et les plus nobles du monde.

 

 

 

Roulot - Bourgogne Aligoté 2011

Couleur : très pâle.

Nez : fermé à l'ouverture, mieux par la suite mais il ne sera jamais très expressif. Notes minérales et citronnées.

Bouche : plus expressive, très citronnée, minérale, avec une grosse acidité, une belle tension qui fait saliver. De plus en plus de fruit (même si on reste surtout autour du citron). Sensation tannique en fin de bouche et en finale, surtout à l'ouverture de la bouteille.

Finale : longueur moyenne, acide et citronnée, légère salinité, un côté Chablis du coup.

Note : 15,5/20. Bonne entrée de gamme qui laisse présager une très bonne qualité pour les autres vins du domaine.

P1030893

 

 

Roulot - Bourgogne blanc 2014 Mag : vin très minéral, peu de gras, citronné, tendu, bon générique. B+.

Roulot - Bourgogne blanc 2014 Mag : (environ 2 ans plus tard) un peu de fruits exotiques, attaque mûre mais finale tendue, bien équilibrée. TB.

 

Roulot - Meursault Vireuils 2011 : couleur paille, nez un peu marqué par l’allumette, citronné, floral, beurré. Bouche avec une belle tension, minérale, un peu pierre-à-fusil, un léger gras par-dessus, très longue finale, tendue, citronnée, légèrement beurrée. TB+.

 

Meursault Meix chavaux 2013 : combine à la fois léger gras, miel, fruits jaunes, à une superbe tension, finale très salivante, un petit côté raveneau à certains égards, superbe énergie. Exceptionnel.

 

Roulot - Meursault 2013 : Couleur claire, nez à peine soufré et toasté, citronné, bouche toute en tension ,peu de gras, bien dans le style du domaine, finale longue, minérale, salivante. TB.

 

Roulot - Meursault 15 : style plus gras que d'habitude, beurré, aucune note grillée ni soufrée, plus sexy que 2013, mais sans manquer de fond. Très beau village, bien accessible en ce moment. TB+. Une autre bouteille faisait plus tendue, un peu de grillé, plus fermé. TB.

 

Roulot, Meursault Vireuils 2015 : très clair en couleur encore jeune, très typé Roulot, très droit, pas du tout de gras, grosse allonge, salivant. TB++.

 

Roulot - Meursault Meix chavaux 2009 : couleur or pâle, nez sur les fruits exotiques, un peu de miel, pointe de brioche, pas de pétard. Bouche tendue, longue, fruits exotiques, agrumes, pas mal d'amertume, très frâiche pour 2009, saline et minérale. TB+.

 

Roulot - Meursault Meix chavaux 2011 : encore jeune, très belle tension, beaucoup de longueur, amers nobles, presque salin, digeste. TB+.

 

Roulot, Meursault Vireuils 2016 (Vireuils dessous) Couleur un peu plus claire, nez qui demande du temps, très léger grillé des lies, pas du tout beurré, notes minérales, un peu mentholé, quelques fruits presque exotiques dans le fond. Bouche très droite, épurée, avec de la tension, des amers, une très bonne longueur, austère, qui demanderait quelques années de cave en plus dans l’idéal. TB+.

 

Roulot, Bourgogne aligoté 2020 : couleur claire, nez de pomme verte, citron, petite touche d'élevage grillé sur lies. Bouche peu épaisse, citronnée, tendue, rafraîchissante, longueur moyenne. Merci Céline ! TB.

 

Auxey 1er cru rouge 2014 : très serré, déjà un peu évolué en aromatique, compliqué. B.

Auxey 1er cru rouge 2017 : froid, austère, serré, un peu végétal, un peu étriqué. B-.

 

Roulot Monthelie rouge 2010 : très tertiaire, champignon, humus, finale un peu dure avec une acidité élevée, fraîche, austère. B+.

 

Roulot - Liqueur d'abricot 25% : superbe nez d'abricot frais, bel équilibre sucre/acide. B+.

Roulot - Liqueur citron 35% : claire en couleur, nez citron épices. Bouche pas trop sucrée, belle acidité et amertume, beaucoup de fraîcheur, un peu d'alcool en finale. B+.

 

18 décembre 2017

Henri de Villamont (Savigny-les-Beaune) *

(Grands jours 2018)

Chambolle 15 : très toasté. Moyen.

Chambolle 1er cru Feusselottes 15 : (50% fût neuf) plus frais, assez fin par rapport aux suivants, belle matière. TB-.

Chambolle 1er cru Chatelots 15 : (60% fût neuf) plus épais, plus boisé, un peu plus serré, à attendre. B+.

Chambolle 1er cru Groseilles 15 : plus sombre, plus tannique, manque de fraîcheur. B.

Chambolle 1er cru Baudes 15 : très concentré, sombre, tannique aussi mais moins asséchant, à attendre longtemps. TB-.

 

Henri de Villamont * - Savigny Le Village 2011 : (Grand Tasting 2013) léger, beaux fruits rouges, simple mais bien fait. B.

Chambolle 1C Les Baudes 2010 : nez très boisé, bouche fine, belle texture mais trop boisé. Moyen+

Grands Echezeaux GC 2010 : très clair, bois présent mais mieux intégré que sur le Chambolle, léger, bonne acidité, ça manque un peu de matière et de longueur pour un GC. B+.

 

Chambolle 1er cru Les groseilles 2014 : (FDGV 2015) beau nez avec des fruits noirs, mais la bouche manque de matière et sèche un peu. B.

 

18 décembre 2017

Clos de La Barthassade (Aniane) ****

La Barthassade - Fleur de Cinsault rosé 2016 IGP Pays d'Hérault : couleur pâle, nez sur la framboise, le poivre, les épices, bouche puissante, épicée, avec de la fraîcheur, une assez bonne longueur. Bon rosé, pour la table plus que pour l'apéritif. B+.

 

La Barthassade - Les Gravettes 2015 AOP Terrasses du Larzac : (majorité grenache, cinsault syrah) Robe grenat, assez sombre pour du grenache, nez très expressif, sur les fruits des bois, beaucoup de mûre, légèrement sucré, une pointe de vanille, très gourmand. Bouche puissante mais avec une bonne acidité derrière pour amener de la fraîcheur, beaucoup d'épices, on retrouve les fruits confiturés du nez, pas très tannique, la texture manque peut-être d'un peu d'épaisseur et de soyeux si on le compare à Montcalmès ou Vaïsse. Longueur moyenne, sur les épices, la mûre, la vanille. Beau vin, qui joue clairement la carte de la gourmandise. Il sera peut-être encore meilleur si il s'affine avec le temps. TB.

 

La Barthassade - Gravettes 2016 : (grenache + cinsault et syrah, futs et demi muids) Robe à peine plus claire que le 2015, nez très fruité aussi, un peu moins vanillé, peut-être un peu plus marqué cerise et moins fruits des bois, bouche un peu plus légère, plus fine, ultra gourmande, encore plus facile à boire, très consensuelle, déjà prêt. TB+. Une seconde bouteille semblait plus puissante, plus proche du 2015. TB.

 

Gravettes 2017 : semble plus léger, moins épais que 2015 et 2016, acidité plus élevée, plus de tension, toujours beaucoup de fruit, un peu moins confituré et moins gourmand. TB-.

 

Gravettes 2020 : sur le fruit, bien typé grenache, à peine perlant à l'ouverture, peu de tannins, rond, petite sucrosité, facile. TB.

 

La Barthassade - Les Ouvrées 2015 : (majorité syrah) plus sombre que Gravettes, plus puissant, plus épicé, moins facile, mais toujours ce beau travail sur la texture. Belle longueur, à attendre encore un peu. TB.

 

La Barthassade Billes de grenache IGP Pays d'Hérault 2016 : couleur assez sombre pour du grenache, nez fermé, une pointe d'alcool, on sent le vin pas tout à fait en place goûté juste après la mise en bouteille. La bouche a une belle finesse, elle ne se livre pas complètement au niveau aromatique, mais elle devrait donner un vin de soif très gourmand d'ici quelques mois. B.

 

La Barthassade cuvée H Coteaux du Languedoc 2016 : (syrah, mourvèdre, grenache) Robe violine, assez foncée. Nez sur les fruits noirs confiturés, la cerise, un peu brouillon, pas tout à fait en place, bouche à l'attaque gourmande, juteuse,confiturée, mais les tannins sont un peu serrés en finale. Comme le précédent, il n'est pas encore tout à fait remis de sa mise, à attendre quelques mois. B.

Cuvée H 2017 : plus poivré et plus frais que le 2016, moins confituré, esprit "Rhône nord", avec plus de tension. B+.

 

La Barthassade - Blanc de cinsault Vin de France 2014 : Robe saumonée, nez très gourmand avec un peu de pamplemousse, de pêche, de nougatine, un côté pâtisserie orientale "loukoum". La bouche garde ce fruité et ce côté pâtissier à peine sucré, bonne acidité derrière. Finale pas très longue. Mais très facile à boire et original. TB-.

 

La Barthassade - Pur C 2017 : (cinsault) Robe claire, contours violets. Nez sur la mûre, la cerise, la violette, un côté gamay, bouche toute en finesse, fraîche, aux tannins insensibles, gouleyante et juteuse, finale un peu courte. Très bon vin de soif. TB-.

 

La Barthassade - K Libre IGP Pays d'Hérault 2015 : (100% carignan) Robe assez claire pour un carignan avec des contours violets, nez très flatteur, plein de fruit, cerise surtout, fruits rouges, il pinote un peu, un léger côté vanillé. Bouche très gourmande, fruitée, peu tannique, fraîche, avec un beau volume mais peu d'extraction, petite pointe de sucrosité, belle longueur. Encore plus de plaisir que sur les Gravettes. TB+.

K Libre 2016 : après une bouteille compliquée en jeunesse, le 2016 est enfin ouvert, plus puissant, noir et concentrée que 2015, tout en gardant des tannins très fins, un peu plus confiturés, très gourmand, élevage parfaitement intégré. Il ira peut-être plus loin que 2015. TB.

 

La Barthassade - IGP Hérault blanc Les Cargadous 2015 : (chenin, roussanne) Robe assez claire, nez très fruité, marqué par la roussanne, poire, abriot, pêche. L'attaque en bouche est sur le même fruité, belle matière avec un peu de gras, mais l'ensemble s'effondre assez vite, la fin de bouche manque de tension, finale assez courte, pas assez fraîche. B.

barthassade blanc

Clos de la Barthassade - IGP Hérault « Les Cargadous » 2016 : (60% roussanne, 40% chenin en demi-muids et fûts) Couleur claire, nez plus discret, sur la poire surtout et des notes pâtissières. La bouche est plus puissante et plus grasse que le précédent (Vaïsse blanc), mais une belle acidité dans le fond lui permet de garder une certaine fraîcheur. Belle longueur pour lui aussi, même s'il souffre de la concurrence avec le vin précédent. TB.

 

Clos de la Barthassade, Terrasses du Larzac Les Ouvrées 2019 : (50% syrah, 35% mourvèdre, 15% grenache) Couleur encore plus sombre, nez marqué syrah en grappe entière, lardé, tapenade, violette, fruits noirs, sauvage. La bouche montre de la fraîcheur, de la pureté, encore un peu de tannins et de puissance, un style moins « civilisé » que Montcalmès, très bien fait là aussi. Une paire qui a divisé les avis. Match nul. TB+.

 

La Barthassade (Greniers 2020)

 

Pur C 19 juteux top. Billes grenache, très tannique. H assez puissant en l’état, beau jus. Gravettes 18 un peu puissant mais gourmand. Ouvrées 17 superbe syrah lardé, fraîche. K Libre 2017 pas bien en place. Chardonnay 18 sur cuve un peu mou. Mieux pour Vermentino et cargadous.

 

 

10 décembre 2017

Eric de Suremain (Château de Monthelie) **

Eric de Suremain Monthelie 1er cru sur la velle 2007 (magnum) : nez kirsché, très évolué, bouche plus jeune, ronde, facile. B+.

 

E. de Suremain Château de Monthélie - Monthélie 1er cru Sur la velle 2006 magnum : Robe rubis, nez encore jeune, plein de petits fruits rouges, bouche fruitée, gourmande, fraîche, pas très complexe mais très buvable. TB.

 

 

10 décembre 2017

Comte Senard (Aloxe-Corton) ***

Bourgogne blanc Ana 2016 : beaucoup de gras, un peu lourd. B-.

Aloxe-Corton rouge Jules 2016 : léger, facile, croquant, un peu boisé. B+.

Corton clos des meix Monopole 2016 : grosse épaisseur, tannins lissés par le bois, quand même du fruit. B+.

 

Comte Senard Corton Les Paulands 2014 : robe plus sombre que le Follin, plus mûr, un peu plus tannique, plus long et complexe. TB.

 

 

4 décembre 2017

Causse-Marines (Vieux) ****

Causse Marines - Folie pure : (cépages ondenc, loin de l'oeil, muscadelle, sémillon, mauzac. 460gr SR/L. Grains nobles, passerillage sur claies, et grains aszu, 6,5% vol., millésime 1999) Robe ambrée aux reflets oranges, superbe nez très fruité, confit et légèrement exotique sur l'abricot, le coing, la rhubarbe, la mangue, le miel, un peu de caramel. La bouche est évidemment très concentrée, sirupeuse, on sent que ce n'est pas très élevé en alcool, sur le côté fruits confits du nez, l'attaque en bouche a une bonne vivacité, un peu moins d'acidité en fin de bouche et en finale mais le vin reste tout de même digeste et bien équilibré. Seule la finale manque un peu de longueur (notamment par rapport à la Trie Victor & Joseph 1996) peut-être à cause du faible degré d'alcool. Un vin hors norme, à goûter absolument pour les amateurs de liquoreux. Note : 18,5/20.

causse marines folie pure

 

Causse Marines - Hystérie 2002 : ("cépages:un peu de tout mais grain par grain, 45litres récolté à 40% potentiel. Après 10ans en barriques sans rien faire on arrive à 1% d'alcool et 660gr de sucres résiduels" En bt 20cl.) Couleur marron foncé, trouble. Au nez on sent toutes les pâtes de fruits possibles et imaginables : coing, prunes, pruneaux, dattes, figues, raisins de Corinthe, fraise, abricot... fait encore tout jeune, aucune note oxydative. Bouche sirupeuse (guère étonnant !) mais à un point assez incroyable, on pourrait presque l'étaler, sur les arômes du nez, avec une très belle acidité à l'attaque qui permet de rendre ce monstre digeste. Difficile d'imaginer qu'on est parti uniquement de raisins. Niveau alcool peu de différence avec Folie Pure à 6,5%. La finale est d'une assez bonne longueur, sans être interminable, plus que Folie pure peut-être, toujours autour de cette pâte de prunes/figues/coing/dattes. Un vin hors norme, d'ailleurs est-ce encore du vin ? Quoi qu'il en soit personnellement je trouve cela exceptionnel par sa concentration mais aussi par son équilibre sucre/acidité. Note : 19/20.

IMG_20171204_115615

 

 

Goûtés lors du salon In vin bio veritas 2013 :

Causse Marines - Gaillac blanc Les Greilles 2012 : mauzac, ondenc, loin de l'oeil, beau fruité, manque un peu de tension et de longueur. B.

Causse Marines  - Gaillac liquoreux Grains de folie 2012 : fruits confits, coing, manque un peu de fraîcheur. B.

Causse Marines - Toqué 2011 : 260gr SR, majorité muscadelle, très concentré, très confit, belle fraîcheur. TB. 17,5/20.

Causse Marines - Raides bulles 2012 : rosé effervescent légèrement sucré, simple et fruité. B.

 

Salon In Vin Bio 2015 :

Causse Marines - Peyrouzelles 2014 : (braucol, syrah, duras) fruits rouges, léger, peu tannique, marin, paëlla ? le safran sûrement. B-.

Causse Marines - Greilles 2014 : beau nez fruité, bonne matière en bouche mais léger manque de tension. B+.

 

3 décembre 2017

Dureuil-Janthial (Rully) ****

 

Domaine familial de 20ha (dont 12 de blancs) principalement sur Rully (+ Mercurey, NSG, Puligny...) repris en 1994 par Vincent Dureuil. Les vins sont toujours marqués par des boisés très poussés en jeunesse, mais les blancs ont du fond et une acidité suffisante pour donner de beaux résultats après quelques années de garde. Les rouges ont souvent plus de mal à se "débarrasser" de ces élevages luxueux.

 

 

Céline et Vincent Dureuil (= négoce) - Rully rouge 2011 : Couleur rubis, très claire, le nez pinote dès l'ouverture de la bouteille, très classique, sur des petits fruits rouges, un léger côté floral, un peu de bois. Belle attaque, assez vive, beaucoup de fruits, c'est assez léger, les tannins sont fins, une bonne acidité et beaucoup de fraicheur, bonne matière mais malheureusement un boisé/vanillé un peu trop marqué à mon goût. Finale assez courte. Note : 14,5/20.

dureuil

 

Vincent Dureuil-Janthial, Rully blanc 2014 : Robe or pâle, le nez pourrait faire penser à un Meursault (à l'ancienne), gras, beurré, vanillé, floral, une pointe d'amande, boisé/toasté à peine présent dans le fond. La bouche est à la fois grasse, beurrée et tendue par une belle acidité et des notes d'agrumes. Très beau vin, qui a convaincu tout le monde. TB.

 

Vincent Dureuil-Janthial Rully blanc 2015 : Proche du 2014 avec un boisé un peu moins marqué, une pointe de sucrosité en plus, un peu d'ananas, à la fois large, gras et tendu, encore plus gourmand que le 2014. Il peut rivaliser avec de beaux Côtes de Beaune. TB+.

 

Vincent Dureuil-Janthial, Rully rouge 2015 : Robe rubis foncé, nez très fruité (fruits rouges surtout) à peine sucré et vanillé. Bouche gourmande, aux tannins fins, beau fruité, quelques notes de vanille, légère minéralité derrière qui apporte une certaine longueur. Très bien fait. TB.

 

Dureuil-Janthial - Rully rg 2017 : léger, peu de couleur, pas très épais, facile à boire, acidité élevée, finale un peu courte. Moins bien que dans les millésimes précédents. B+.

 

Dureuil-Janthial, Rully blanc 1er cru Meix Cadot 2019 : couleur un peu dorée, nez très chardo « beaunois » grillé, beurré, plus autolyse que fût sur ce millésime. Bouche grillée, avec du gras, fruits jaunes, attaque très ouverte, opulente, assez mûre, mais finale qui reste fraîche et calcaire, plus tendue, pas trop boisée pour un jeune Dureuil. Déjà très bon mais bien sûr le meilleur est à venir. TB+.

 

Grésigny blanc VV 2020 : encore de l'élevage beurré et grillé, mais bouche avec du fond, bonne acidité, pas de sensation de lourdeur ici, bien né. TB+.

 

Grésigny VV 2013 : doré, beurré, gras, classique tradi, manque un peu d'énergie et d'émotion. B+.

 

Dureuil-Janthial - Bourgogne rouge 2018 : beau pinot, encore assez sérieux, très beau nez sur le fruit, peu d'élevage, encore un poil serré en finale. Belle bouteille en devenir. TB.

 

Dureuil Rully rg fosse 2017 : tres boisé en l'état... B.

 

Dureuil-Janthial - Puligny corvées des vignes 2019 : très très boisé, beurré, vanillé, bouche qui a gardé du fond et une bonne tension, clairement à attendre pour digérer le bois. B+.

 

2 décembre 2017

Pierre Gerbais (Celles-sur-Ource) ****

Pierre Gerbais - Coteaux Champenois rouge 2015 : (100% pinot noir, élevage 1an en cuves) robe très claire, nez de petits fruits rouges, surtout de cerise griotte, groseille, quelques notes florales. Bouche très légère, peu tannique, pas une grosse matière, belle acidité, très fraîche et facile à boire, sur les fruits rouges du nez, un vrai jus de fruit. La finale est quand même assez longue, très fruitée, salivante, on y retourne facilement. Excellent, mais à réserver aux amateurs de vins très fins. Note : 17/20.

DSC_0504

 

 

Pierre Gerbais - Champagne « Grains de celles » Extra brut : (50% pinot noir, 25% chardonnay 25% pinot blanc. Vendanges 2013. Elevage cuves + 30 mois en bouteilles sur lattes. Dégorgement janvier 2017) Robe claire, nez fin et élégant, légèrement floral, sur les agrumes. Bouche sans sucre, à la bulle fine, plutôt légère, facile, agréable, belle tension. Manque un peu de longueur et de complexité pour être parfait. Très bon niveau pour l’entrée de gamme du domaine. TB.

 

Pierre Gerbais - Champagne Grains de celles rosé Extra-Brut : (vendange 2013, dégorgé Nov 2016, 50% pinot noir, 25% chardo 25% pinot blanc) Robe rose foncé, nez marqué par les fruits rouges, framboise, groseille, très élégant. Bouche sur le fruit, fine, avec une belle fraîcheur, peu vineuse, peu briochée, sur l'élégance comme le blanc. TB.

 

Pierre Gerbais - Champagne L'audace Brut nature : (100% pinot noir, vendanges 2012 dégorgement 2017) Robe dorée, nez puissant, brioché, bouche vineuse qui n'a pas du tout le côté crayeux et tendu du Gonet-Médeville, un autre style, c'est en effet audacieux de planter du pinot ici, un peu trop lourd à mon goût. Je préfère de loin la cuvée Grains de Celles. B-.

 

Pierre Gerbais, Champagne « L’original » Extra-Brut (100% pinot blanc sur la Côte des Bar) : Robe encore plus claire, nez plus floral, quelques agrumes aussi, légèrement minéral. Bouche légère, fine, avec une bulle bien présente et une bonne acidité, on sent le côté plus sec, moins gourmand de l’extra-brut, belle longueur pour lui aussi. TB.

 

Grains de celles blanc base 16 : toujours très élégant, tendu, aérien. TB.

L'osmose (chardonnay) base 15 : très beau chardonnay, tendu, plus de volume que Grains de celles, bulle encore plus fine. TB+

L'audace (pinot noir) base 15 : très aromaitque, fruits rouges, rose, un peu vite écoeurant. B.

 

Champagne Champ Viole (chardonnay) : nouvelle gamme, remplace plus ou moins l'osmose. Chardonnay tendu, minéral, frais, élégant. TB.

 

Coteaux champenois pinot blanc 2018 : couleur presque dorée, nez poire, pomme mûre, un peu fermentaire, fait très chenin je trouve. Bouche tendue, citronnée, bonne matière, pas d'élevage ressenti, très belle acidité, fond minéral intéressant. Finale longue, tendue, citronnée, florale, bonne acidité et amers nobles. TB+.

 

Pierre Gerbais - Coteaux champenois blanc 2020 : (100% chardonnay, parcellaire. Elevage en cuves) Couleur très claire, nez floral et sur les agrumes. Bouche tendue, citronnée, fraîche, pas beaucoup de volume, assez simple, à la finale minérale calcaire. Proche d'un "jus clair" avant prise de mousse au final. Bien pour comprendre le type de sol. B+.

 

Beauregard - champagne pinot noir de macération : très coloré, aromatique proche rouge, fruits rouges, pointe grenadine, floral, bouche élégante, bulle très fine, pas si vineux que ça, manque un peu de tension en finale par contre, assez gourmand quelque part même si peu dosé. TB.

 

Pierre Gerbais - Champagne grandes côtes pinot noir : (au domaine Arnoux-Lachaux après la dégustation) très beau champagne, sur la tension, minéral, en longueur, très sec, vineux. TB.

 

Pierre Gerbais - Champagne La Loge pinot blanc : (reserv perp 2011-2018, mis en bt 2019, deg 2022) Couleur claire, aromatique très pomme, fruité assez mûr, bouche qui manque un peu de tension, fruité mûr, heureusement dosage faible, assez long, mais pas un gros plaisir. B.

 

Pierre Gerbais, Coteaux Champenois rouge 2020 : (100% pinot noir. Moitié grappes entières. Elevage cuve) jus de fruit clair en couleur, tannins très souples, juteux, groseille, framboise, pivoine, glisse tout seul, frais, évident. TB+.

 

Grains de celles (base 20), Champ Viole, La Loge et Grandes cotes (2011-2019) belle entrée de gamme fraîche, élevage cuve pour préservée de la fraîcheur, élégante. Superbe Champ Viole ce jour-là, chardonnay crémeux avec du fond, La Loge semble un peu plus mûr moins tendu, Grandes Côtes un brin austère mais tout est très noble et bien géré.

 

28 novembre 2017

Domaines familiaux de Bourgogne 2017

De passage chez Mugneret-Gibourg le matin, nous arrivons un peu après midi à la dégustation du millésime 2015 des Domaines familiaux de Bourgogne au château de Montchat. Un buffet nous attend, avec sur la table quelques bouteilles de "vieux" millésimes en libre accès. Difficile de résister : les 2015 attendront. On commence donc par là tant qu'il reste du vin, en goûtant un peu trop rapidement et en jonglant comme on peut avec les appellations et les millésimes. 

Tous les vins ont été bus dans des Zalto Bordeaux (finalement pas si mals) plus ou moins dans l'ordre suivant :

IMG_20171127_131636

 

 

G. Roumier - Morey St Denis 1er cru Bussière 2009 : nez un peu chaud, on sent bien le millésime solaire, la bouche est un peu plus fraîche mais ça reste bien moins convaincant que les 2015. TB-.

JF Mugnier - Chambolle-Musigny 1er cru Fuées 2015 : robe assez sombre par rapport aux Fuées 13 et 14, nez fermé en ce moment, bouche plus mûre, avec de beaux fruits noirs, toujours le toucher très fin des Chambolle de Mugnier et une belle fraîcheur. Prometteur. TB.

A. Rousseau - Gevrey-Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 2005 : robe évoluée, nez aussi très évolué, kirsché, assez chaud, comme le Bussière de Roumier c'est un peu plus frais en bouche, terreux, pas mauvais mais moins convaincant que les 2015. TB-.

Dujac - Morey St Denis 2002 magnum : robe sombre, nez encore jeune, fruits noirs, un peu de cuir, très frais et noble dans la série, bouche avec du fruit, de la puissance, des tannins de belle qualité, très long. Incroyable pour un "village". Grand vin, parmi les meilleurs de cette incroyable série. TB++.

Trapet - Chambertin 2002 magnum : robe tuilée, nez chaud et évolué, kirsché, idem en bouche, même s'il y a une certaine finesse et de la fraîcheur sur la finale, il souffre surtout de la comparaison avec le Dujac. TB-.

J. Drouhin - Musigny 2001 : robe et nez encore jeunes, beaucoup de finesse, du fruit, légèrement floral, texture soyeuse. Meilleur que le 1998 bu il y a quelques années. TB+.

E. de Suremain Château de Monthélie - Monthélie 1er cru Sur la velle 2006 magnum : Robe rubis, nez encore jeune, plein de petits fruits rouges, bouche fruitée, gourmande, fraîche, pas très complexe mais très buvable. TB.

Comtes Lafon - Volnay 1er cru Santenots du milieu 2015 : robe violine, nez très fruité, avec un peu de violette, bouche croquante, gourmande, juteuse, fraîche, avec une belle tension derrière. Très prometteur, déjà délicieux. TB+.

Comtes Lafon - Volnay 1er cru Santenots du Milieu 2011 magnum : on reconnait la parenté avec le vin précédent, un peu moins croquant, mais beau fruité, fin, avec cette belle tension. TB+.

Méo-Camuzet - Vosne-Romanée 1er cru Chaumes 2006 magnum : Robe grenat, nez à la fois fruité, floral, à peine épicé, bouche avec beaucoup de finesse, une texture de velours, belle longueur, un grand vin, qui confirme que les 2006 goûtent bien en ce moment. TB++.

Bruno Clair - Gevrey-Chambertin 1er cru Cazetiers 2009 : Robe sombre, nez toasté, assez chaud, le vin manque de finesse et de fraîcheur dans la série. B.

J. Grivot - Vosne-Romanée 2012 : s'il est assez frais, il semblait un peu maigre avec une amertume gênante en finale. B.

Marquis d'Angerville - Pommard 1er cru Combes dessus 2011 : robe claire, vin très fin loin du stéréotype Pommard, sur le fruit, la fraîcheur, presque tendu, pas du tout sur le bois contrairement à une autre cuvée du domaine bue il y a quelques années. TB+.

S. Bize - Savigny-les-Beaune 1er cru Fournaux 2005 : style à l'ancienne, puissant, avec des tannins bien présents, un peu rustiques, pas mal fait mais pas mon style. B+.

Michel Gaunoux - Pommard 1er cru Grands epenots 2014 : Bien plus dans le style Pommard que le vins d'Angerville, encore un peu trop serré. B+.

  (2019 : Gaunoux – Pommard Grands epenots 2006 : style à l’ancienne, kirsché, semble dur et ferrugineux. B-.)

Faiveley - Corton-Charlemagne 2006 magnum : on passe de suite à un grand blanc, beaucoup de gras, beurré, mais aussi tendu et très long, du même niveau qu'un excellent 2005, ce qui me conforte dans l'idée qu'il s'agit de la meilleure cuvée du domaine. TB++.

Leflaive - Puligny-Montrachet 1er cru Folatières 2009 : nez un peu soufré, vin citronné, floral, sur la tension, pas très gras, bon mais il souffre derrière le précédent. TB-.

 D6E3A8B0-

L'apéritif s'arrête ici, certains vins auraient mérité plus de temps et un ordre de service différent. Si le niveau était très élevé, plusieurs cuvées manquaient de fraîcheur, les 2015 se sont montrés potentiellement plus intéressants dans l'ensemble.

 

Les 2015

Place à la "vraie" dégustation des 2015, les conditions sont parfaites : peu de monde, bonnes températures de service, bons verres, et pas besoin de jongler entre les différents millésimes. 

IMG_20171129_101305                  

  

JF Mugnier

NsG blanc Clos de la maréchale : vin puissant, très minéral, peu de gras, tendu, très long, un poil chaud en finale. TB.

Chambolle : robe bien plus claire que Fuées 15, très croquant voire un peu sucré, gourmand, très immédiat, un délice, même s'il manque un peu de profondeur. TB.

NsG rouge clos de la maréchale : comme toujours, plus puissant et plus tannique que le Chambolle, moins gourmand, un peu plus long. TB.

 

A. Rousseau

Gevrey : très fruité, facile, bon village, même s'il n'a pas la matière ni la noblesse des suivants. TB-.

Charmes-Chambertin : beau fruité, mais avec plus de matière, un côté végétal noble, plus de longueur. TB+.

Chambertin clos de Bèze : plus sombre, plus mûr, plus de volume et de tannins, très long, toujours ce côté un peu plus austère que chez Mugnier ou Roumier qui lui donne beaucoup de classe. S'annonce grandiose. TB++.

 

Dujac

Morey : robe assez claire pour un Dujac, nez à peine toasté, beau fruité derrière, pas très épais, tannins bien présents de qualité. A voir s'il deviendra aussi grand que le 2002. TB-.

Vosne 1er cru Malconsorts : grosse différence avec le précédent, fruité, floral, mais surtout tendu mais une superbe minéralité sous-jacente, tout en longueur. Promis à un grand avenir. TB++.

Clos de la Roche : style bien plus épais, très grosse matière, il arrive à garder une certaine minéralité dans le fond même si elle est moins marquée que sur Malconsorts, plus de tannins mais jamais secs. Le vin le plus impressionnant avec le Bonnes-Mares de Roumier peut-être. TB++.

Puligny-Montrachet 1er cru Folatières : style tendu, pas très gras, avec une belle matière et de la longueur. Mais les rouges m'ont fait une plus grande impression. TB-.

 

G. Roumier

Chambolle : robe assez claire, nez peut-être un peu chaud, plus puissant et plus tannique que le Chambolle de Mugnier, à attendre (un peu de vendange entière ?) TB-.

Morey 1er cru Bussière : plus tannique et plus sauvage que le Chambolle mais il reste très digeste grâce à une matière plus concentrée, plus de longueur, beaucoup de fraîcheur. Plus convaincant que le 2009. TB+.

Bonnes-Mares : Matière énorme, puissant mais aussi plein de fruits, de fraîcheur, de tannins de grande qualité, probablement le vin avec la plus longue finale. Impressionnant. TB++.

 

Comtes Lafon

Meursault Clos de la barre : très gourmand avec du citron confit et de l'amande, belle tension, épais sans être beurré. TB.

Meursault 1er cru Charmes : proche du précédent, avec un peu plus de tout. TB+.

Volnay 1er cru Santenots du milieu : déjà goûté en "apéritif", on ne résiste pas à le regoûter, toujours aussi bon, même dans une série différente. TB+.

 

Méo-Camuzet

Hautes Côtes blanc St Philibert : manque de tension, même un peu mou. Décevant pour cette cuvée que j'avais adoré sur des millésimes plus frais. B-.

Vosne : gourmand, assez mûr, comme souvent chez Méo, belle finesse. TB-.

NsG 1er cru Boudots : beau fruité assez mûr, texture soyeuse et épaisse, de la fraîcheur et quelques tannins derrière. TB.

Corton Perrières : plus viril que le Nuits, un peu plus tannique et puissant, à attendre. TB. (Dans l'ensemble les vins étaient moins convaincants que ceux d'autres domaines mais les meilleures cuvées n'étaient pas présentées)

 

Bruno Clair

Marsannay Longeroies : beau fruité assez mûr, fin, gourmand, facile. TB-.

Gevrey 1er cru Clos du Fonteny : couleur sombre, nez chaud et grillé, épais mais manque d'élégance. B-.

Gevrey 1er cru Clos St Jacques : un peu plus frais, mais boisé trop marqué, légèrement beurré, finale un peu sèche. TB-.

Bonnes-Mares : très épais, élevage marqué, manque de fraîcheur, surtout impression d'un vin tout en largeur et en texture qui manque d'allonge et de longueur. La comparaison avec Roumierle dessert. TB-. Un peu décevant ce jour-là, est-ce la comparaison avec les meilleurs ? ou est-ce que les millésimes chauds conviennent moins au style du domaine (J'avais préféré certains 2013) ?

 

M. Lafarge

Meursault "vendanges selectionnées" : bien marqué noisette, pas très gras, sur la tension, un peu court. TB-.

Bourgogne pinot noir : belle matière, du fruit, on reconnait le style Lafarge dans la finale tendue aux tannins un peu rustiques. TB-.

Volnay 1er cru Clos des chênes : très belle matière, du fruit, de la tension, les tannins sont encore marqués sur la finale mais je les trouve plus fins qu'il y a deux ans (sur fût). Comme toujours des vins à attendre longtemps, mais un beau potentiel. TB.

 

Leflaive

Puligny : nez soufré, sur le citron, la poire, pas spécialement beurré, finale un peu chaude. B+.

Puligny 1er cru Fôlatières : nez soufré, même fruité, plus épais et plus tendu, la finale est plus fraîche. TB-.

Bâtard-Montrachet : le nez est encore plus marqué par le soufre, plus rond mais aussi plus tendu que Folatières, dommage que les vins sentent autant le soufre. TB-.

 

De Montille/Château de Puligny

Bourgogne blanc Clos du château : marqué pomme et noisette, assez simple. B+.

Puligny : style tout en tension comme souvent  avec le domaine, citronné. TB-.

Beaune 1er cru Les sizies : fruité, un peu fluet, tendu, tannins un peu durs en finale. B+.

Volnay 1er cru En champans : un peu maigre aussi, même style tendu, un peu plus long. Pas mauvais, mais il souffre lui aussi de la comparaison avec autant de grandes bouteilles. TB-.

 

A & P de Villaine

Bourgogne rouge côte chalonnaise La Fortune : beaux fruits rouges, très croquant, gourmand, simple mais efficace. TB-.

Bouzeron : grosse tension, nerveux, vif, citronné, brioché, un superbe aligoté, qui m'a semblé meilleur et plus tendu que sur d'autres millésimes. TB.

Bourgogne blanc côte chalonnaise les Clous aimé : très mou derrière le Bouzeron, très court. B-.

Rully 1er cru Grésigny 2014  : changement de millésime juste pour ce vin, boisé, gras, beurré, mais belle acidité derrière. TB-.

 

Trapet

Marsannay : bien dans le style Trapet, très fin, plein de petits fruits rouges, pas très épais mais tendu, très digeste. TB-.

Gevrey Ostrea : un peu plus d'épaisseur et de tannins mais on garde la patte tout en finesse de Trapet, belle longueur. TB.

Gevrey 1er cru Petite chapelle : plus mûr, on sent le climat plus solaire tout en gardant de la finesse, encore un cran au-dessus. TB+.

 

H. Gouges

NsG : gourmand, facile. TB-.

NsG 1er cru Porrets St Georges : un peu chaud au nez, plus frais en bouche, bien dans le style du stéréotype de NsG, puissant, tannique, pas trop mon truc. TB-.

NsG 1er cru Pruliers : style un peu plus tendu, mais les tannins sont encore trop présents à mon goût. A attendre, comme toujours avec le domaine. TB-.

NsG 1er cru Vaucrains : un peu plus boisé, mais on sent des tannins plus arrondis, beaux fruits noirs derrière, plus de finesse. TB.

 

28 novembre 2017

Mugneret-Gibourg (Vosne-Romanée) ****

 

Le domaine de 7,5 hectares est géré par les deux sœurs Marie-Christine et Marie-Andrée depuis 1988, désormais épaulées par leurs filles. Les vins sont plutôt "modernes", généralement égrappés (un peu de vendange entière sur l'Echezeaux tout de même), assez ronds, gourmands, colorés, avec des textures travaillées, parfois légèrement marqués par un élevage vanille/caramel en jeunesse mais qui s'intègre au vieillissement grâce à des jus bien concentrés.

 

 

 

Visite au domaine pour une dégustation des 2016 sur fûts

 

Vosne-Romanée 2016 : (jeunes et vieilles vignes situées à côté du domaine, 25% fûts neufs. Le domaine ayant recours à 4 tonneliers différents, nous goûtons un pré-assemblage de plusieurs fûts) Robe rubis, nez marqué par un côté boisé/vanillé avec de beaux fruits rouges croquants, bouche, fraîche, fruitée, facile, pas un gros volume, tannins fins, assez gourmande avec son côté vanillé, finale un peu courte. B+.

 

NsG 1er cru Les Chaignots 2016 : (45% fûts neufs) Robe rubis, on retrouve ce côté gourmand un peu sucré/vanillé au nez, la bouche est plus tendue que dans le vin précédent avec une belle minéralité sous-jacente qui le rend plus long et plus intéressant. TB-.

 

Pas de Chambolle les Feusselottes en 2016 à cause du gel. Sur l'ensemble des cuvées le domaine a fait une demi récolte. Le millésime 2017 a enfin donné une quantité "normale" pour la première fois depuis 2009, il s'annonce plutôt qualitatif mais hétérogène pour le moment même s'il faudra attendre les malo pour avoir plus de certitudes.

mugneret caves

 

Ruchottes-Chambertin 2016 : (70% fûts neufs, vignes sur "Ruchottes du bas") Un peu plus coloré, quelques fruits noirs, toujours le côté vanillé, voire un peu caramélisé ici, bouche un peu plus concentrée, toujours des tannins très fins, c'est gourmand, facile, un peu sucré, pas spécialement plus long. TB-.

Clos-Vougeot 2016 : (vignes sur les "Montiotes hautes") nez encore un peu plus marqué par le caramel, bouche plus épaisse, toujours des tannins fins, suaves, ce qui semble être la signature du domaine, un peu moins sucrée et donc plus noble, avec un peu plus de longueur désormais. TB.

Echezeaux 2016 : (vignes sur "rouges du bas" et "quartiers de nuits") robe plus sombre, nez un peu fermé, l'élevage semble plus discret, mieux absorbé par une matière plus épaisse où on sent les faibles rendements, des tannins un peu plus marqués même si ça reste plutôt fin dans l'ensemble, probablement le plus long de la série. Pas le plus facile à goûter mais le meilleur potentiel. TB.

mugneret echezeaux

 

Au  final, si les vins étaient bons dans l'ensemble avec beaucoup de finesse, du fruit, de la fraîcheur, de la gourmandise, ils m'ont paru un cran en-dessous de ceux des "Grands" (Roumier, Rousseau,Dujac...) goûtés l'après-midi, notamment à cause d'élevages trop appuyés qui donnent un côté sucré voire très légèrement caramélisé aux vins. Il faudra bien sûr regoûter en bouteille, ce que nous n'avons pas pu faire, surtout quand on sait à quel point l'élevage peut ressortir ou s'estomper d'une semaine à l'autre tant que les vins sont en fûts.

 

 

 

 

FDGV 2015 : 

Mugneret-Gibourg Vosne 2013 : nez fruité et épicé, bouche tendue, fine, mais manque de matière et un peu courte. B+.

 

Vosne 2014 : couleur rubis foncé, nez clairement sur l'élevage vanillé, fruits rouges mûrs derrière, bouche vanillée, sucrée, gourmande, quand même un peu de puissance, tannins lissés par le bois, finale qui manque de profondeur du coup. A revoir dans quelques années si le bois s'intègre, il y a de la matière pour un village. B.

 

NsG Chaignots 2015 : plutôt fruits noirs, concentré, tannins fins, sur un registre solaire, mais avec du fond, belle acidité, commence à bien se goûter, beau potentiel. TB.

 

NSG Chaignots 2018 : assez sombre, nez expressif, très ouvert, fruit plutôt mûr, bouche un peu confiturée, acisité basse, tannins lisses, finale un peu sur la vanilline, au boisé un peu trop présent en l'état. TB-.

 

Echezeaux 2018 : sombre, fruits noirs, assez confit, tout en rondeur, texture soyeuse, finale lissée par le bois, vanillée, très moderne. B+.

 

Mugneret-Gibourg, Vosne-Romanée La Colombière 2019 : (égrappé, 25% fûts neufs) Couleur très sombre, nez crème de cassis, confiture de mûre, un peu d’élevage vanillé. Bouche en rondeur et en gourmandise, beau volume et texture soyeuse travaillée par l’élevage, petite sucrosité, fruits noirs et vanille. Très joli dans son style, tout en largeur, à l’opposé du précédent qui était en longueur. TB.

 

Mugneret-Gibourg, Vosne-Romanée 2019 (chalandins, croix blanche, pré de la folie, champs goudin) : proche de la Colombière de la semaine précédente, couleur très sombre, nez crème de cassis, confiture de mûre, un peu d’élevage vanillé. Bouche en rondeur et en gourmandise, beau volume et texture soyeuse travaillée par l’élevage, petite sucrosité, fruits noirs et vanille. Très joli dans son style, tout en largeur. TB.

 

Echezeaux 2020 : très sombre, encore pas mal d'élevage, on commence à sentir du fond derrière, il y a quand même de l'acidité, un joli jus, finale bien boisée à ce stade, mais pas trop d'inquiétude pour l'avenir, il va falloir être patient par contre.

 

 

 

Domaines familiaux 2019

Vosne 2017 : des couleurs assez sombres, des vins plutôt orientés fruits noirs, assez mûrs, aux textures travaillées et soyeuses, acidités plutôt basses, boisés parfois un peu marqués, moins de profondeur que les précédents, un style sexy sans tomber dans le vulgaire non plus. TB-.

NsG 1er cru Chaignots 2017 : idem. TB-.

Ruchottes-Chambertin 2017 : un peu plus de fond ici, on sent que le grand terroir est prêt à repasser devant si on lui laisse le temps. TB+.

Clos Vougeot 2014 : comme les 2017, fruits noirs assez mûrs, bouche ronde, tannins lisses pour Clos Vougeot, très bien fait dans son style « polissé ». TB.

 

 

Domaines familiaux 2021

NSG Chaignots 2019 : fruits noirs, coloré, du sucre, un peu lourd.

Ruchottes 2019 : idem, chaud et sucré, très arrondi. Très moyen.

Clos Vougeot 2019 : là aussi très confituré, un peu plus resseré en finale.

 

 

domaines familiaux 2022

Vosne 20 : rond, gourmand, sucré, un peu d’élevage, fruits noirs, caramel, finale arrondie. B-.

NSG Chaignots 20 : là aussi semble très sucré, confit, tannins un peu plus fermes en finale qui font presque du bien.

Chambolle Feusselottes : très rond et très sucré, belle texture ceci-dit. B-.

Echezeaux : un peu d’élevage toasté, plus de fond et de longueur que les précédents, plus serré, à attendre, finale épicée, plus prometteur. B+.

Mugneret-Gibourg - NSG Chaignots 2018 MAG : un peu moins confit que les 2020 maison garde ce style assez rond, facile, légèrement sucré. B+.

 

 

domaines familiaux 2023

Vosne 21 : couleur plus violacée que la moyenne, beau fruité gourmand, sucré, finale un peu boisée vanillée. B+.

NSG Chaignots : beau fruité, violet, un peu sucré, Elevage mieux intégré, finale épicée plus longue. TB.

Chambolle Feusselottes : très boisé, vanillé, très arrondi, un peu sucré, manque d’acidité. B.

Echezeaux 21 : (15% grappe entière ici, les autres 0%) très différent, un peu plus austère, plus en tension, moins sucré, moins boisé, allonge intéressante en finale. TB+.

 

 

 

Mugneret-Gibourg (gds jours 2022)

ECHEZEAUXRouge2020 : assez sombre en couleur, fruits noirs, un peu caramel, pointe de sucrosité à l’attaque, mais la finale montre un joli fond et une jolie longueur. C’est déjà mieux qu’au domaine il y a quelques mois. Il faudra être patient. TB+.

 

 

 

Visite au domaine Mugneret-Gibourg : les 2020 prélevés sur fût

MUGNERET GIBOURG

Vosne-Romanée : noir, concentré, confituré, un peu caramel, chaleureux.

Nuits St Georges Chaignots : idem, très noir, confituré, élevage caramel, manque de fraîcheur sur ce millésime.

Chambolle Feusselottes : un peu plus de finesse et de profondeur dans celui-ci, même si le millésime 2020 ressort bien.

Echezeaux : (25% grappe entière sur celui-ci uniquement) la grappe entière se sent, elle apporte un peu d'énergie, ça reste très "2020" noir et confit.

 

23 novembre 2017

Sylvain Cathiard (Vosne-Romanée) *****

C'est désormais Sébastien, le fils de Sylvain, qui est en charge du domaine. Le style des vins se veut concentré, extrait, avec des boisés appuyés en jeunesse, taillé pour une longue garde, bien que majoritairement egrappés. Il faut s'armer de patience pour les goûter à leur apogée, mais ils atteignent alors les sommets de la Côte de Nuits par leur densité et leur complexité. Le style semble cependant s'être affiné depuis l'arrivée de Sébastien. Quasiment toute la production est destinée à l'export. En 2019 le domaine est passé de 4,6 à 8 hectares, avec de nouvelles cuvées en Hautes côtes de Nuits, à Gevrey et un aligoté en Côte de Beaune.

 

 

Sylvain Cathiard - Bourgogne 2010 : (bu en 2014) couleur rubis foncé, nez expressif sur les fruits rouges et noirs assez mûrs mais avec des notes végétales qui donnent de la fraîcheur, boisé peu perceptible. Bouche vive, très belle acidité, bonne matière pour un générique, toujours un beau fruité assez mûr, de la ronce, des épices, et des tanins encore un peu trop présents en l'état mais de qualité. Bonne longueur pour un générique. Déjà très bon en l'état et sûrement encore meilleur dans quelques années. Une entrée de gamme de haute volée. Note : 16,5/20.

cathiard

 

 

Bourgogne 2013 : Robe rubis, nez plutôt discret, sur les fruits rouges, quelques épices, à peine floral. Bouche fruitée, fraîche, sur les fruits rouges, assez puissante avec un gros volume pour le niveau d'appellation et le millésime, bonne longueur, encore un peu jeune et sur la retenue mais un gros potentiel. Note : 16,5/20. Un an après une autre bouteille fait plus légère, moins de profondeur. 15/20.

 

 

Cathiard - Chambolle Les Clos de l'Orme 2013 : couleur soutenue pour Chambolle 2013, nez de petits fruits rouges et noirs, pas encore d'évolution, fines notes florales, élevage bien intégré, simple mais très élégant. Bouche en dentelle, beaucoup de fruit, de fraîcheur, peu de tannins, belle acidité derrière pour relancer le vin, assez bonne longueur pour un village, classe et élégant mais pas encore très complexe. Du haut niveau. Note : 17,5/20. Une autre bouteille plus tard, carafée longtemps semblait plus fine, au fruité éclatant. TB++.

 

NSG Murgers 2015 : assez clair en couleur pour un NSG 15, peu d'élevage, moins toasté que par le passé, bouche très juteuse, pure, belle acidité, finale tendue, racée, un poil serrée, mais tout de même une confirmation que le style s'affine. Déjà très bon et gros potentiel. TB++. Autre bouteille plus tard, commence à être pile à point, très fin pour 2015.

 

Murgers 2014 : assez sombre, début d'évolution, fruits noirs, cuir, bouche avec des tannins encore un peu serrés mais beaucoup d'allonge et de fraîcheur, noble, un peu trop austère pour certains. TB+.

 

Chambolle Clos de l'Orme 2015 : couleur assez claire pour Chambolle 2015, plus claire que le NSG, nez ultra boisé vanillé, bouche aussi très boisée, vanilline, limite coco, tannins lissés par le bois. Rien à voir avec le NSG, pas compris... B-. Un an plus tard rien à voir, tendu, racé, la grande classe ! TB++.

 

Vosne 2015 : petite réduction, nez un peu fermé, puis s'ouvre fruits noirs, végétal noble, bouche tendue, minérale, racée, grosse acidité, encore des tannins qui donnent de l'allonge, long, salin, austère mais grande classe, pas d'élevage ressenti, grand vin en devenir. TB+. Une autre bouteille était un peu réduite au départ puis surtout très belle bouche, sérieuse, tannins qui allongent très loin, classe, très proche de la précédente donc. TB+.

 

Vosne 16 : encore un peu d'élevage vanillé à intégré, style plus rond que 2015, tannins fins. TB.

 

Malconsorts 14 : (fond de bouteille) couleur claire, nez noble, floral, élevage bien intégré, bouche tendue, acidité élevée, encore des tannins qui donnent beaucoup d'allonge, tout en longueur. TB++.

Malconsorts 15 : (fond de bouteille aussi) comme 14 très long, grosse acidité, tannins encore serrés, racé, un peu plus de corps, moins floral, à attendre encore, gros potentiel

 

Hautes côtes de Nuits aux chaumes 2020 : couleur sombre, nez fruits noirs, peu d'élevage, beaucoup moins marqué que par le passé, bouche sur les fruits noirs mais reste fraîche, pas trop serrée, juste encore un peu simple, mais bien équilibrée et assez longue. TB.

 

Hautes Côtes aux chaumes 2021 : tout en finesse, pas d'élevage ressenti, tannins très fins, quand même du volume et de l'allonge, délicieux en l'état. TB+.

 

Cathiard, Bourgogne aligoté 2021 : Couleur claire, un nez citronné, floral, assez simple. Bouche énergique, belle tension, citronné, peu d’élevage, classique pour un aligoté, mais avec plus de volume et bien plus de longueur que la moyenne, très salivant, parfait pour commencer. TB.

 

Sylvain Cathiard, Vosne-Romanée 2017 : (6 parcelles, égrappé) Couleur assez sombre pour un 2017 mais moins que les suivants. Un nez légèrement toasté à l’ouverture, puis sur les fruits rouges et noirs et les épices. Une bouche finalement parmi les plus fines de la soirée, en tension, peu d’élevage ressenti, les tannins sont fins, pas un gros volume mais beaucoup d’allonge et de longueur pour un village. Ça commence fort. TB+.

 

Sylvain Cathiard, Vosne-Romanée 1er Cru Aux Reignots 2017 : couleur grenat, nez encore sur un fruité primaire sans aucune trace d’évolution, beaucoup de pureté, pas beaucoup d’élevage par rapport aux Cathiard du passé. La bouche est du velours, beaucoup de fruit, de finesse, du fond, de longueur, il manque juste un peu de complexité aromatique qui viendra avec le temps. Un grand en devenir. TB++.

 

Sylvain Cathiard, 1er cru Aux Murgers 2017 : couleur parmi les plus sombres, un vin qui semblait persque parfait, combinant fruité et floral ainsi que des notes de cuir, voire tabac, beaucoup de volume mais des tannins très fins, un fruité mûr et une belle acidité, de la longueur. TB++.

 

Sylvain Cathiard, 1er cru Aux Thorey 2017 : par rapport aux Murgers 2017 de la semaine précédente, un vin plus fermé, encore un peu serré, qui va demander du temps. TB+.

 

21 novembre 2017

Chantal et Louis Rémy (Morey-St-Denis) ***

Chantal Rémy (Gds jours 2018)

Morey Clos des rosiers 14 : léger, fin, fruité, juste un peu court. TB-.

Morey 1er cru Clos des Ormes 14 : plus épais, plus long, tannins très fins aussi. TB+.

Clos des Ormes 11 : moins de matière, plus chaud, confit. B+.

Clos de la Roche 14 : très belle matière, gourmand, fruits noirs un peu sucrés, reste frais derrière, tannins fins, manque un poil de tension en finale par rapport à Ponsot. TB+.

Clos de la Roche 11 : comme sur le Clos des Ormes, il semble chaud, kirsché, déjà bien évolué. B+.

 

FDGV 2015

Chantal & Louis Rémy Clos de la Roche 2011 : encore un peu d’élevage, arômes kirschés, tannins encore serrés. Peu de plaisir en l’état. B.

 

17 novembre 2017

Equis - Domaine des Lises (Pont-de-l'Isère) ***

Equis, Domaine des Lises (Maxime Graillot et Thomas Schmittel) - Crozes-Hermitage Equinoxe 2016 : Robe assez sombre, nez légèrement réduit, quelques fruits noirs dans le fond, de l'olive, mieux en bouche avec une belle matière, tannins soyeux, fruits noirs, assez légère, simple mais gourmande, facile à boire, peu de longueur. B.

equis equinoxe

 

Equis, Crozes 2016 :  superbe nez de violette, pivoine, poivre, mûre. Bouche fine, élégante, encore quelques petits tannins, très belle fraîcheur. TB+.

St Joseph 2016 : robe plus sombre, nez plus solaire, fruits noirs, encre, plus épicé. Bouche plus puissante et charpenté, un peu dure en l'état. B+.

Cornas 2015 : robe noire, élevage un peu plus présent, plus de tannins et de concentration que dans les précédents, grosse matière, reste quand même assez frais, très long, à attendre impérativement mais beau potentiel. TB.

Cornas 2014 : bien plus prêt à boire, lardé, assez sauvage, élevage bien intégré, puissant, texture soyeuse, assez long, reste frais. TB+.

 

 

Domaine des Lises

Deux beaux Crozes 2017, surtout d’une fraîcheur rare pour le millésime. Equinoxe 2017 léger, fruité, croquant, la cuvée domaine Crozes 2017 sur la violette, beau fruité, frais, élégant.

 Equinoxe 2018, plus sérieux que 2017, garde une belle fraîcheur. B+.

 

 

Crozes Rouge 2019 très violette, pivoine, juteux, olive, racé et frais, fruité. TB++. Cornas 2017 plus serré, fermé, va demander du temps.

 

 

Domaine des Lises, Crozes-Hermitage Franc de pied 2015 : (100% syrah) Couleur sombre, peu d'évolution, nez de syrah racé, fruits noirs, violette, léger lardé, une bouche qui combine intensité, puissance et fraîcheur avec une très belle acidité et une trame minérale dans le fond, il reste encore des tannins mais pas secs et légèrement fondus par le temps en bouteille. Une très belle syrah, profonde, qui en a encore sous la pédale. TB+.

 

 

Domaine des Lises, Crozes 22 violette, floral, lardé, très frais, belle allonge saline, top. Cornas 20 un peu fatigué. Equinoxe 23 un peu de gaz à l'ouverture, bouche fraîche et juteuse, pure, racée.