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Mon carnet Vin

8 mars 2015

Henri Bonneau (Châteauneuf-du-Pape) *****

Depuis la mort d'Henri Bonneau en 2016, ce sont désormais ses enfants qui gèrent le domaine. Personnage emblématique, il a fait grimper les vins au sommet de l'appellation dans un style "ultra traditionnel" : petits rendements, pas de contrôle des températures, très vieux fûts poussiéreux, assemblages... Ses vins conjuguent à la fois finesse et puissance, ils sont rarement les plus précis, avec plein de petits défauts type volatile ou autres mais qui donnent une forte personnalité à ses vins, identitaires, plein de caractère. Les tout derniers millésimes semblent un peu plus lisses, on commence à voir apparaître des choses inquiétantes (palissage, fûts...) Espérons que le domaine garde le même niveau et son état d'âme, surtout aux prix demandés.

 

 

Henri Bonneau - Châteauneuf-du-pape 2006 : couleur rubis foncé, contours très légèrement évolués, nez expressif, bien marqué grenache avec de la confiture de fraise, de la cerise, léger fumé et un peu de sous-bois. En bouche c'est gouleyant, avec des tannins très fins, de la fraîcheur, une bonne matière, toujours marqué confiture de fraise mais un peu moins que Rayas, épices, sous-bois, cuir. Bonne longueur. Grand vin, qui commence à être mûr mais devrait pouvoir tenir encore quelques années. Note : 18/20.

bonneau 2006

 

 

 Henri Bonneau - Les Rouliers Vin de France : (lot 0921) Couleur plus claire, nez plus confituré, fruits rouges presque sucrés, épices. La bouche est très ronde, suave, à l’alcool probablement élevé mais contrebalancé par une forme de sucrosité, des tannins très fins, il passe sans difficulté derrière la Grange, le style est un peu plus lisse et plus propre que les Bonneau du passé, mais toujours délicieux. TB++.

 

 

Henri Bonneau - Marie Beurrier 2015 : pas très coloré, nez assez classique fruits rouges et noirs, épices, encore jeune, bouche puissante mais avec de la fraîcheur et une bonne acidité, tannins encore un peu serrés en finale mais une belle allonge, là aussi encore jeune et met du temps à se livrer, bien fait (aucune brett ou autre) presque trop, mais à voir avec le temps. TB+.

 

20 février 2015

Domaine de Marcoux (Châteauneuf-du-pape) ****

Domaine de Marcoux - Côtes du Rhône 2011 : (majorité grenache, élevage cuves et fûts) couleur rubis, nez discret à l'ouverture puis s'ouvre sur la fraise et quelques épices. Bouche fruitée (fraise surtout, quelques fruits noirs), dans un style assez fin, peu tannique mais avec une bonne matière, beaucoup de fraîcheur, quelques épices. Assez bonne longueur. Très bon vin, qui laisse présager le meilleur pour les Châteauneuf du domaine. Note : 16/20.

marcoux cotes rhone 2011

  

 

Marcoux

Lirac La Lorentine 2017 : noir, puissant, un peu chaud. B-.

Ch9 2016 : puissant, confituré, épicé, à attendre, belle fraîcheur derrière. TB.

Ch9 2015 : bien plus solaire et chaud, sans cette trame acide derrière. B+.

Ch9 2014 : tuilé, kirsché, plus fin et léger que les autres, mais il semble déjà bien évolué. TB-.

 

20 février 2015

Domaine des Ouches (Ingrandes-de-Touraine) ***

Bourgueil Grande Reserve 2009 : (90% cabernet franc, 10% carnet sauvignon, en barriques) couleur grenat foncé, contours violets, nez sur les fruits noirs très mûrs (confiture de cassis), avec un boisé bien intégré. Bouche puissante, massive, toujours très mûre, mais avec une bonne fraîcheur, tannins bien présents et encore un peu raides en l'état. Finale assez longue, tannique. Un vin avec un très bon potentiel, à attendre encore un peu. Note : 15,5/20.

ouches bourgueil 2009

 

Bourgueil 2010 : (goûté blind pour le Wine blog trophy, merci aux producteurs pour ces 2 bouteilles) robe grenat avec des contours violacés, le nez est expressif, fruité, sur la mûre, un peu de cassis et quelques notes de cerise, pas particulièrement animal. La bouche présente des tannins encore un peu raides et secs, le fruité assez mûr du nez, de très légères notes végétales qui lui donnent de la fraîcheur. Longueur moyenne. Pas un plaisir immense en l'état, un beau fruité mais des tanins trop durs à mon goût. Je partais sur Saumur 2013. Note : 14/20.

 

15 février 2015

Laurent Barth (Bennwihr) ***

Laurent Barth - Pinot d'Alsace 2012 : (cépages : a priori du pinot blanc sur le 2012?) couleur paille, après quelques heures d'ouverture le nez est expressif, très floral, fleurs blanches, avec une impression de légère sucrosité qui rappelle le sureau, quelques agrumes. Bouche légèrement perlante (surtout à l'ouverture), esprit demi-sec, toujours très florale, un peu d'abricot et d'anis aussi, avec une matière correcte mais manquant un peu de tension. Finale assez courte. Un vin d'apéritif sympa et facile à boire, sans prétention. Note : 14,5/20.

barth pinot 2012

 

13 février 2015

Klein Constantia (Afrique du Sud) ****

 

Klein Constantia, WO Constantia 2019 (muscat à petits grains) : (150ha environ, créé vers 1680. Fûts de chêne français et hongrois 500L dont 50% neufs. En Moyenne 160-170gr SR) Couleur or profond, nez exubérant, très aromatique, miel, litchi, rose, abricot. La bouche est haute en alcool (14%) pour un liquoreux, très dense, elle manque un peu d’acidité pour équilibrer le tout. B+.

 

Klein Constantia - Vin de Constance 2007 : (100% muscat de frontignan, 177g/L SR, pH 3,5, Acidité 8,3g/L, 14%, vieillissement 4ans en cuves inox et fûts de 500L) couleur ambre clair avec des reflets oranges, nez très expressif plein de fruits exotiques, mangue, ananas, passion, pêche, abricot, mais aussi de la rose, quelques épices, vraiment envoûtant. La bouche est dans la même lignée, sur les mêmes arômes, très belle texture épaisse, c'est concentrée, sucrée mais parfaitement équilibrée par une belle acidité digne des meilleures SGN alsaciennes. Finale longue, exotique, fraîche, jamais écoeurante. Très grand vin. Note : 19/20.

klein constantia 2007

 

Klein Constantia - Vin de Constance 1990 : couleur ambrée, superbe nez d'une grande complexité, fruits secs, figues, prune, pruneau, abricots, agrumes, rose, épices, tabac... La bouche est du même niveau, très complexe, avec encore beaucoup de sucre et d'acidité, l'équilibre est parfait, le vin encore jeune. Très bonne longueur. Le 2007 bu récemment était superbe mais il lui manquait un peu de complexité pour être parfait, ce 1990 a tout. Exceptionnel. (+- 19,5/20).

 

Klein Constantia 2009 : un peu plus typé muscat que 2007 et 1990 (car plus jeune probablement), sucres bien intégrés, belle acidité dans le fond, pas encore ultra complexe mais déjà très bon en l'état. TB.

 

Vin de Constance 2015 : (muscat de Frontignan) Nez exubérant, très muscat, beaucoup de rose, vite lassant, heureusement qu’une belle acidité le sauve en bouche. Peu de plaisir en l’état, mais les quelques vieux millésimes déjà goûtés me donnent quand même l’espoir d’un grand vin dans l’avenir. B+.

 

Klein Constantia - Sauvignon blanc Botrytis Noble Late Harvest 2005 : (14%) Couleur ambrée, nez très pâte de coing, typé chenin, abriot sec. Bouche avec du sucre, de l'épaisseur mais belle acidité, finale fruits secs, a commencé à manger un peu de sucre, fraîcheur végétale, très long, reste digeste. TB++.

 

 Klein Constantia - Vin de Constance 2001 : couleur très sombre, un nez très porté coca, figue, pruneau. En bouche il y a finalement de l'acidité, mais c'est un peu dissocié ici. On ne sent pas trop le muscat, mais pour un vieux Constantia ça ne semble pas en pleine forme. Aparemment une autre bouteille du même millésime a été mise à l'évier. Celle-ci n'est pas mauvaise mais on a connu mieux. B+.

 

 

 

Donkiesbaai - Hoowijn 2023 WO Piekenierskloof : (citrusdal montain, sud d'Olifants River, 100% chenin 204gr SR) Couleur assez claire pour un liquoreux, nez miel, abricot, fruits frais, coing... Bouche bien équilibrée, belle acidité, riche en sucre, fruits frais, seulement 10,5 d'alcool, long, déjà excellent. TB++.

 

13 février 2015

Château Musar (Liban) ****

Château Musar - Musar 2003 1/2bt : (cabernet sauvignon, cinsault, carignan) couleur rubis, contours légèrement tuilés. Le nez sent d'abord le champignon et le plastique puis après un bon passage en carafe ces odeurs disparaissent pour laisser place à des fruits rouges, cerise, figue, une pointe de vernis, du tabac, du cuir. La bouche est vive avec une très bonne acidité (caractéristique du 2003 a priori), légère sucrosité, d'abord marqué par le cinsault avec des fruits rouges et quelques épices, puis de plus en plus marquée par le cabernet sauvignon avec l'ouverture, sur les fruits noirs, figue, cerise, tabac, sous-bois. Les tannins sont très fins. Le vin manque juste d'un peu de matière. Longueur moyenne, bonne acidité qui le rend frais et facile à boire. Note : 17/20.

musar 2003

 Château Musar - Rouge 2011 : (cinsault, cabernet sauvignon, carignan à parts égales) Vin plutôt léger et fruité à l’ouverture, puis marqué par des notes de cèdre et de truffe à la bordelaise avant de finir sur des fruits rouges confiturés et beaucoup de rondeur comme un grenache. Très évolutif. Intéressant. TB.

 

Château Musar - Blanc 1997 Vin du Liban Bekaa Valley : couleur ambrée et contours rosés, nez caramel, brioche, noisette, avec l’aération de plus en plus oxydatif. La bouche est plutôt fraîche, tendue, peu de gras, sur le caramel, le safran, la cannelle, finale un peu oxydative. Intéressant en dégustation pure, mais pas un gros plaisir. B.

 

 

Société des grands crus de l'Ouest (Algérie) * - Saint-Augustin rouge AOG Monts du Tessala : (non millésimé, grenache cinsault alicante) Couleur rouge foncé, nez fruits rouges confiturés, épices, une pointe d'alcool. Bouche de fruits rouges confiturés, belle texture épaisse et soyeuse, épices, toujours une pointe d'alcool, finale un peu courte. Plutôt une bonne surprise dans l'ensemble, ce vin me fait penser à un petit grenache du sud. Note : 13/20.

 

12 février 2015

Joseph Drouhin (Beaune) ***

Salon RVF 2012 : 

- Meursault 2010 : B+

- Fixin 1er cru Clos de la Perrière 2009 : B

- Beaune 1er cru clos des mouches rouge 2009 : encore bien trop jeune, puissant, épicé, les tannins doivent se fondre, mais il a la longueur pour devenir un grand. TB (+- 17,5/20).

drouhin

 

Joseph Drouhin - Musigny 1998 : couleur rubis, pas évoluée, nez très fruité, cerise, mais pas kirschée, fruits rouges, notes florales, encore très jeune. Bouche assez puissante pour Musigny, mais aux tannins très soyeux, beaucoup de fruits, une belle acidité, peut-être un manque de complexité pour chipoter, finale très longue et tendue par rapport à Sérafin. Un gros niveau au-dessus. TB+.

 

Drouhin Chambolle 1er cru 2014 : très clair, pas une grosse concentration mais beaucoup de fruit et une belle acidité, tout en finesse, sur la griotte, assez long, proche des Fuées de Mugnier. TB.

 

J. Drouhin - Musigny 2001 : robe et nez encore jeunes, beaucoup de finesse, du fruit, légèrement floral, texture soyeuse. Meilleur que le 1998 bu il y a quelques années. TB+ (ce jour-là dans une grande dégust).

 

 J Drouhin Musigny 2006 (magnum) : déjà bien évolué pour un Musigny 2006, un peu chaud, pas très épais, un peu décevant. B+.

 

Drouhin - Musigny 2009 MAG : le vin semble un peu fatigué, fruits cuits, sans grand volume. B.

 

Drouhin - Musigny 2011 MAG : très porté sous-bois, champignon, semble déjà bien évolué, manque un peu de fraîcheur. B+.

 

domaines familiaux 2019

Beaune 1er cru clos des mouches Rg 2017 : couleur claire, style assez fin, fruité, peu extrait. TB.

Musigny 2017 : reste assez fin, clair, pas très épais, manquerait presque d’un peu de concentration, mais plutôt long et très frais, avec quelques épices nobles en finale. TB+.

Drouhin-Vaudon Chablis Grand cru Vaudésir 2017 : rien de mauvais mais plus proche d’un petit chablis que d’un grand cru. B.

Clos des Mouches blanc 2017 : de la matière mais boisé trop marqué, très gras. B.

 

Drouhin Clos des Mouches 22 : B..

 

11 février 2015

New Belgium Brewing Co (USA, CO) ***

New Belgium - Ranger IPA 6,5% 70IBU : (houblons simcoe chinook et cascade) couleur or, nez expressif, sur les agrumes, citronné, légèrement malté, très belle fraîcheur. La bouche est légère, fait un peu diluée, citronnée, des arômes de noisette dans le fond, ça manque d'exotisme pour une IPA. Longueur moyenne. Note : 15/20.

new belgium ranger

 

11 février 2015

Flying Monkeys Craft Brewery (Canada) ***

Flying Monkeys - Smashbomb atomic IPA 6% 70IBU : (houblon citra) couleur ambre clair, nez très expressif, classique, agrumes, pamplemousse, fruits très mûrs, papaye, mangue, litchi. La bouche est assez légère, plus sur le citron et le pamplemousse, un côté petit beurre, avec un bel équilibre acidité/amertume/fruits mûrs. Bonne longueur, manque un tout petit peu de fraîcheur peut-être. Une IPA facile et bien faite. Note : 17,5/20. (Notée 3,72 sur Ratebeer).

flying monkeys smashbomb

 

 

Garage Beer (Espagne) - Triangles session IPA 4,8% :  couleur claire, nez plein de fruits exotiques, malt, agrumes. Bouche légère, fcile, fruitée, désaltérante, sur les notes du nez, amertume bien intégrée, pas une longueur de fou pour chipoter. Note : 17,5/20.

Garage Beer (Espagne) – Soup IPA green label : superbe IPA bien équilibrée entre fruit exotique, amertume, texture, sans être très haute en alcool, reste digeste. TB+.

Garage Beer – Wide awake west coast IPA 6% : un peu moins fruitée que la précédente, alcool qui semble à peine plus haut, amertume plus élevée. TB.

Garage Beer - Fast asleep NE IPA : comme la précédente. TB.

Garage Beer – Maniqui IPA : on retrouve le côté éclatant de la Soup, pleine de fruit, amertume bien intégrée. TB+.

 

8 février 2015

Dégustation des vins de Thibault Liger-Belair

Dégustation des vins de Thibault Liger-Belair

 

Nous sommes réunis entre ligériens et auvergnats pour une dégustation des vins de Thibault Liger-Belair, en sa présence. C’est parti pour plusieurs heures de discussion et d’explications passionnantes sur les vins et le travail (colossal) du producteur qui nous dit apprécier ce genre de dégustation en petit comité d’amateurs. C’est un grand privilège de pouvoir goûter des vins d’une telle qualité. Un grand merci à Thibault Liger-Belair pour sa générosité. Merci aussi à nos hôtes pour toute la préparation de cette soirée mémorable.

 

Moulin-à-vent Les Rouchaux 2012 : grenat clair, contours un peu violets, Légère réduction au départ, le vin s’ouvre doucement sur la cerise et la mûre. La bouche présente une belle acidité, c’est très frais, gouleyant, juteux, plein de fruits, ça ne manque pas de matière pour autant. Longueur moyenne. Un régal en ce moment sur le fruit. B+.

MàV Vieilles vignes 2012 : à peine plus sombre, moins de réduction, sur la fraise, la cerise, avec des épices, bonne tension, tanins un peu secs sur la finale en l’état. Assez long. TB-.

MàV La Roche 2012 : on monte encore d’un cran, même couleur, un peu plus fermé au nez, fruits rouges et noirs avec de la mûre, de la cerise. Superbe matière en bouche, c’est tendu là aussi et très frais, des tannins de très belle qualité, plus de minéralité, plus long que le précédent. TB.

Bourgogne « Les Grands chaillots » 2012 : (vignes sur NsG, Ladoix, Chorey, Marsannay) robe rubis foncé, nez sur les fruits rouges, fraîcheur mentholée, quelques épices. Bouche peu extraite, vin facile, gouleyant, peu tannique, mais sans être fluet. Très bon vin de soif. B+.

Hautes Côtes de Nuits « clos du prieuré » 2012 : (sols de marnes, vin plus chaud) plus sombre, un peu de réduction, sur la cerise, la mûre, le poivre, bonne acidité, des tanins encore un peu raides en l’état. Belle longueur. B+.

NsG « La Charmotte » 2012 : (30% vendanges entières) couleur très claire, peu d’extraction sur ce vin, petits fruits rouges, peu tannique, un vrai jus de fruit, soyeux, mais ça ne manque pas de matière ni de longueur, une belle acidité comme colonne vertébrale. On a franchi un cap par rapport aux précédents vins. TB.

Gevrey « La Croix des champs » 2012 : (50% vendanges entières) beaucoup plus sombre, légère réduction, fruits noirs, un côté végétal à peine trop marqué à mon goût, mais une belle fraîcheur, longueur moyenne. B+.

NsG 1er cru « Les St Georges » 2012 : rubis foncé, il met un peu de temps à s’ouvrir, beau mélange de fruits rouges et noirs. Superbe matière en bouche, avec des tannins d’excellente qualité, de la tension, finale très longue. Excellent en l’état, mais il devrait bien vieillir aussi. TB+.

2011 : plus clair que le 2012, plus ouvert, plus marqué par les fruits rouges acidulés, framboise, groseille, un peu moins de matière mais plus fruité et plus gouleyant, presque prêt à boire, grande fraîcheur et de la longueur là aussi. TB+.

2010 : plus sombre, nez de fruits noirs, un petit côté kirsch, pinote un peu plus que les précédents, très grosse matière mais un peu moins gouleyant en l’état, fruits mûrs, tannins encore présents mais de belle qualité. Très long et très frais là aussi. A attendre encore un peu. TB+.

2007 : couleur rubis contours un peu tuilés, nez sur le fumé, le sous-bois, les fruits rouges, le kirsch, les épices, très belle tension en bouche, moins concentré que 2010 ou 2012, mais vraiment prêt à boire, très frais et très long. TB+.

2005 : plus sombre, moins évolué que 2007, un peu de sous-bois et de cuir, pas de fumé ici, plus sur les fruits noirs, tannins plus présents que dans 2007, mais il lui manque un peu de tension, finale un peu plus courte que les autres millésimes. On commence à se faire difficile. TB.

Corton Renardes 2011 : robe rubis foncé, nez un peu réduit, de beaux fruits rouges, des épices, style assez fin, très gouleyant, et comme toujours de la matière, beaucoup de fraîcheur, de l’acidité qui porte le vin jusqu’à une très longue finale. TB+.

Clos Vougeot 2011 : à peine plus foncé, plus puissant que le précédent, les tannins sont encore un peu raides, très belle longueur. Un peu moins de plaisir que les autres en l’état, un vin à attendre, mais il ira sûrement très loin. TB.

Richebourg 2007 : légèrement bouchonné malheureusement. Et pourtant le domaine réalise un travail colossal pour avoir le moins de problèmes possible, et ils sont très rares. Vraiment pas de chance donc ! On goûte quand même, vin moins évolué que les St Georges, beaux fruits rouges, c’est fin, gouleyant avec des tannins de velours, mais une superbe matière en même temps.

 

vins tlb

 

Les offs :

Les Maisons rouges (E. et B. Jardin) – Jasnières sec l’éclos 1999 : beau nez sur le miel, notes florales, des fruits mûrs, ananas, coing, fait un peu liquoreux. Bouche plus sèche, assez tendue, jeune pour 1999, un côté cire/paille peut-être lié à un peu de réduction. Manque un peu de matière. Belle découverte dans l’ensemble. B+.

Meyer-Fonné – Riesling 2013 : fruité exubérant, litchi et agrumes, très facile, un peu trop presque, bonne acidité en finale qui l’empêche d’être écœurant. B.

Julien Vedel – Vouvray Le compte Marc 2012 : couleur or pâle, nez très fruité, sur la pomme et la poire, impression de sucrosité, bouche sèche, vive, fruitée, un côté pâtissier en plus des fruits du nez. Frais et facile à boire. Manque un peu de complexité en l’état, mais un beau Vouvray qui s’en est bien sorti au milieu de quelques grands vins. B+.

Christian Faurois – Bourgogne rouge 2001 (en magnum) : nez légèrement beurré, sur les fruits rouges, quelques notes tertiaires. Bouche fine, peu tannique, belle matière pour un générique, moins tertiaire que le nez, ça fait encore jeune, manque un poil de tension. Beau générique, surtout pour 2001. B+.

Prieuré St Christophe (Michel Grisard) – Mondeuse tradition 2006 : couleur grenat, très beau nez, frais, légèrement poivré, sur le cassis, la mûre, la cerise. Bouche fine, peu tannique pour une Mondeuse, léger côté végétal, manque un peu de tension peut-être par rapport à ce que j’ai pu goûter chez les Fils de Charles Trosset. TB-.

Domaine de Torraccia – Niellucciu 2010 Corse Porto Vecchio : couleur rubis foncé, nez de fruits rouges et noirs, bouche assez légère, longueur moyenne. B.

C & P Breton Bourgueil Les Perrières 2007 : Bourgueil fruité, assez frais, légèrement végétal, tanins un peu secs sur la finale. B.

Bertrand Galbrun – Bourgueil La tempérance 2006 : Bourgueil sur les fruits noirs assez mûrs, gourmand, tannins de belle qualité. B+.

Mas de Gourgonnier – Baux de Provence rouge 2011 : un peu plat dans la série. B-.

S Othéguy – St Joseph Le temps des cerises : pas goûté.

Lafage – Roussillon Le Vignon 2007 : couleur noir, du café et de la vanille, très lourd. Moyen.

Clos du Mont Olivet – CdP cuvée du papet 2000 : bouchon.

Château de Suronde – Quarts de Chaume 1997 : couleur or, nez sur les fruits jaunes bien mûrs, quelques épices, caramel. Bouche assez puissante, très concentrée, longue. Manque un poil d’acidité et de fraîcheur par rapport au 2002, mais plus de concentration et de complexité ici. TB.

Carole Bouquet – Passito di Pantelleria 2006 : couleur ambre foncé, très beau nez sur le caramel, figues, dattes, fruits secs... Un peu moins bien en bouche, la finale est un peu alcooleuse, fait vin muté, manque un peu d’acidité. Bonne longueur. C’est bon, mais loin du Passito de Donnafugata. TB-.

vins suite

 

5 février 2015

Confuron-Cotetidot (Vosne-Romanée) ****

Confuron-Cotetidot - Chambolle-Musigny 2009 : couleur rubis foncé, nez expressif, épicé, sur les fruits noirs, légèrement kirsché, élevage discret, quelques notes florales dans le fond. Bouche puissante, bonne matière, des tannins présents et de belle qualité, sur les fruits noirs et les épices. Finale longue avec une belle tension, de la fraîcheur. Très bon vin, encore un peu jeune, dans un style puissant, manquant d'un peu de finesse pour Chambolle. Note : 17/20.

confuron cotetidot

 

Confuron-Cotetidot

Vosne 16 : couleur sombre, fruits noirs, prune, très serré. B-.

Vosne 1er cru suchots 16 : comme le précédent, austère, très tendu, peu épais, long mais finit très dur. B.

Echezeaux 16 : beaucoup plus de matière, fruits noirs confits, encore très tannique en l’état. Gros potentiel dans 20ans minimum. TB.

Clos vougeot 16 : moins concentré qu’Echezeaux. TB-.

Vosne 1er cru Suchots 11 : un peu trop chaud, kirsché, et encore très tannique. 5ans ne suffisent pas aux vins du domaine, sans trop de surprise, ils sont difficiles à goûter jeunes, à retenter sur des bouteilles âgées. B-.

 

25 janvier 2015

Salon des vins de Loire 2015 - Wine blog Trophy

"Depuis 2007, le Salon des Vins de Loire anime le Wine Blog Trophy, LE rendez-vous incontournable de la communauté virtuelle, qui récompense les meilleurs blogs dédiés aux  vinsCette année, le principe du Concours change ... Les participants blogueurs reçoivent 2 bouteilles mystères, complètement anonymes pour lesquelles ils doivent deviner l'appellation de Loire et le millésime de chaque cuvée. Nous comptons 38 inscrits dont 15 étrangers (9 américains, 1 irlandais, 2 britanniques, 1 néerlandais et 1 tchèque)"

wine blog trophy

 

Vin n°1 (cuvée n°142) : le premier vin a une robe grenat avec des contours violacés, le nez est expressif, fruité, sur la mûre, un peu de cassis et quelques notes de cerise, pas particulièrement animal. La bouche présente des tannins encore un peu raides et secs, le fruité assez mûr du nez, de très légères notes végétales qui lui donnent de la fraîcheur. Longueur moyenne. Pas un plaisir immense en l'état, un beau fruité mais des tanins trop durs à mon goût. Note : 14/20. Maintenant essayons de trouver l'appellation et le millésime. Probablement un cabernet franc avec un élevage cuve pas trop long, il semble jeune par sa couleur violette, la présence de tanins un peu durs me ferait partir sur Saumur, Saumur-Champigny ou Chinon (mais pourquoi pas Anjou ou St Nicolas de Bourgueil ?). La longueur moyenne, l'absence de notes animales, la matière pas trop imposante me font pencher pour  : Saumur rouge 2013.

 

Vin n°2 (cuvée n°261) : la robe est presque or pâle, peut-être un peu évoluée (ou alors un vin non filtré avec une légère macération ?), le nez est expressif, sur la poire, la pomme blette, un côté pâtissier (farine ? levure ?) qui me rappelle des vins à quantité de soufre limitée comme chez Mosse ou Mélaric. La bouche est vive, toujours sur les mêmes notes de poire, de pomme blette, bonne fraîcheur, ça manque juste d'un peu de matière. Longueur moyenne. Un bon vin, dans un esprit quasi nature. On s'est pas moqué de nous avec cet échantillon. Note : 15/20. Maintenant qu'est-ce donc ? Du chenin a priori. Les notes pâtissières me rappellent plus des vins du côté Anjou, Savennières ou Saumur que du côté Vouvray, Montlouis (encore que les exceptions doivent être nombreuses). Ca manque peut-être un peu de minéralité pour Savennières. Pour le millésime, probablement entre 2010 et 2012. Il faut trancher, le vin me rappelle l'Anjou 2012 de Mosse, je reste finalement là-dessus : Anjou blanc 2012.

 

 

Résultats 

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Vin n°1 : Domaine des Ouches, Bourgueil 2010.

Vin n°2 : Domaine Patrick Baudouin, Anjou 2010.

Comme personne n'a trouvé les 2 combinaisons, le premier à avoir trouvé Bourgueil (http://vindeling.com/2015/01/21/wine-blog-trophy-2015-successful-trial/) et le premier à avoir trouvé Anjou (moi !) sont déclarés vainqueurs et recevrons leur prix lors du salon des vins de Loire. Encore un grand merci au Wine Blog Trophy, à l'agence Clair de Lune, aux sponsors Le Point et Eurocave, au salon des vins de Loire, et aux vignerons !

 

24 janvier 2015

Francis Boulard (Cauroy-les-Hermonville) ****

Francis Boulard – Champagne “Les Murgiers” Extra brut 1/2bt : (cépages 70% meunier, 30% pinot noir, sols argilo-calcaires, base 2008 + 2007 et 2006, dosage 5 g/L, Mise 05/2009 dégorgement 02/2014) Couleur or pâle, nez expressif, fruité, citron, agrumes, fruits rouges. La bouche est vive, avec des bulles fines, beaucoup de fraîcheur, une bonne tension, sur les agrumes (pamplemousse, citron) avec un peu de noisette en fin de bouche. Longueur moyenne. Note : 17/20.

boulard

 

Francis Boulard - Champagne Les Rachais Brut Nature 2005 : (chardonnay, dégorgement 2010)  Couleur bien dorée, nez avec un côté oxydatif bien marqué à l'ouverture, noix, fruits secs, puis avec l'aération il développe un léger beurré, des agrumes, brioche. Bouche vineuse, puissante pour un chardonnay, belle trame minérale dans le fond, bulle fine. Bonne longueur sur le citron confit. TB+.

 

Murgers meunier base 2019 + 2018 un peu riche, touche oxydative ménagée. Comme beaucoup de 2019 un peu trop mûr. Blanc de Blanc les VV 2018 plus en place, plus frais, tendu, minéral, très bon. Rachais chardonnay 2013 tout en tension mais volume aussi bulle extra fine. Top. Petreae 2012/13/14 evolution noble, très fin. Top aussi.

 

17 janvier 2015

Henri Schoenheitz (Wihr-au-Val) ***

Schoenheitz - Riesling Herrenreben 2008 : (sols de sables et granits) couleur paille, nez expressif, classique, légèrement pétrolé, un peu de résine, des fruits jaunes et un quelques agrumes. Bouche vive en attaque, équilibre demi-sec, un peu moins de pétrole qu'au nez, beaucoup de fruits, un peu de pamplemousse et d'amertume en fin de bouche. Très agréable. Finale un peu courte malheureusement et manquant de tension, mais un côté salin intéressant. Un riesling fruité et facile à boire. Note : 15,5/20.

riesling schoenheitz

 

Henri Schoenheitz - Riesling Herrenreben VT Cuvée Adrien 2007 : Robe légèrement dorée, le nez fait bien riesling avec sa touche de terpène, mais aussi plein de fruits jaunes et de fruits exotiques. La bouche est bien équilibrée, fraîche, sucrée mais pas trop, onest plus sur du moelleux que du liquoreux, pleine d'ananas, de fruits exotiques, très gourmande et facile à boire. TB+.

 

16 janvier 2015

Lagunitas (USA, Cal) ****

Lagunitas - A Little Sumpin' Sumpin' Ale 7,5% 64IBU : couleur or peu de mousse, nez moyennement expressif, classique pour une American IPA, de la pêche, des fruits exotiques, du pamplemousse, un peu de malt et de caramel dans le fond. La bouche est douce, crémeuse, sur les arômes du nez, elle manque d'un peu d'amertume en fin de bouche. Assez bonne longueur. Une IPA pas trop amère, simple et facile. Note : 17/20.

lagunitas sumpin

(73e meilleure brasserie du monde en 2013, bière notée 3.8 sur ratebeer)

 

Lagunitas IPA 6,2% : Belle IPA à la couleur claire, maltée et houblonnée, belle texture, manque un peu de fruit pour être grandiose, finale moyenne pas très amère. Note : 16,5/20.

 

13 janvier 2015

Prieuré St Christophe - Michel Grisard (Fréterive) ****

Prieuré St Christophe (Michel Grisard) – Mondeuse tradition 2006 : (soirée TLB) couleur grenat, très beau nez, frais, légèrement poivré, sur le cassis, la mûre, la cerise. Bouche fine, peu tannique pour une Mondeuse, léger côté végétal, manque un peu de tension peut-être par rapport à ce que j’ai pu goûter chez les Fils de Charles Trosset.TB-. (+- 16,5/20).

prieure st christophe 2006

 

Altesse 2010 : du volume, du gras, commence à partir sur des notes oxydatives, finale un peu sur l'alcool. B+.

 

Michel Grisard - Prieuré St Christophe rouge 2014 : (mondeuse, dernier millésime, pas de pressoir donc pressé directement dans la cuve) fait très pinot, très élégant, fruits rouges frais, juteux, finale longue en plus. TB++.

 

Prieuré St Christophe - Mondeuse prestige 2003 : couleur proche du Dugat, nez à peine animal à l'ouverture, puis de plus en plus fruits rouges et noirs, cuir, sous-bois, encore jeune pour 2003. Bouche avec du fruit, de l'olive, du cuir, du fumé, tendue, beaucoup de fraîcheur, végétal noble, ronce, finale très longue, petits tannins qui renforcent l'allonge. TB++.

 

2 janvier 2015

Deschutes (USA, OR) ****

Deschutes Brewery - Inversion IPA 6,8% 80IBU : couleur ambre clair, reflets oranges, peu de mousse. Nez assez proche de la Firestone Union Jack, un peu moins expressif, peut-être moins de caramel et plus de pêche, manque de fraîcheur aussi. La bouche est mieux, avec une superbe texture épaisse, aromatique toujours sur la pêche et les fruits exotiques, un peu de résine et de confiture d'orange/abricot. Bonne longueur avec un peu plus d'amertume que la Firestone. Note : 17,5/20.(3,56 sur Ratebeer, 37e brasserie du monde en 2012, 67e en 2013).

deschutes inversion

 

31 décembre 2014

Stéphane Bernaudeau (Martigné-Briand) *****

Ancien élève de Mark Angéli, Stéphane Bernaudeau a créé son propre domaine de 3 hectares (dont la célèbre parcelle Les Nourrisons reprise à Eric Calcutt) en 2000. Les vins sont bio, avec peu d'interventions (juste un léger sulfitage à la mise), très tendus, épurés, avec beaucoup d'énergie et de minéralité et en plus réguliers. Leur seul défaut est d'être bien trop rares.

 

 

Stéphane Bernaudeau - Les Nourrissons VdF 2012 : (Chenin, + Verdelot ou verdelho) couleur paille, nez moyennement expressif, un peu mieux après une bonne ouverture, sur le miel, le tilleul, le citron, la poire, très légères notes d’élevage déjà bien fondues. Bouche vive, citronnée, ultra tendue et minérale, toujours avec des notes de miel et de tilleul dans le fond, bonne matière sans être épaisse non plus (contrairement à d’autres millésimes ?). Finale longue, tendue, saline, qui donne envie d'y retourner. Un vin déjà excellent, qui devrait gagner en complexité avec le temps et devenir un grand. Note : 18/20.

P1060050

 

 

Bernaudeau Terres blanches 2020 : couleur assez claire mais trouble, nez pomme, frangipane, citron, pointe volatile avec l'ouverture. Bouche énergique, tendue, beau volume, fraîche pour 2020, avec une volatile de plus en plus présente à l'ouverture, finale saline assez longue, intéressante, volatile un poil haute le lendemain. TB.

 

 

Stéphane Bernaudeau - Les Nourrissons Vin de france 2015 : couleur or, nez pomme et poire au four, miel, brioche, cire, floral. Bouche avec une belle énergie, fraîche, tendue, salivante, surtout pour 2015, pas un gros volume (par rapport au CR au-dessus de Benoit pas de gras du tout sur notre bouteille), mais une belle finale qui allonge. Tous ceux qui ne connaissaient pas le domaine sont conquis. TB++.

27 décembre 2014

Firestone (USA, Cal) *****

Firestone Walker Brewing Co. - Union Jack IPA 7,5% (75IBU) : (brassée en août 2014) couleur or profond, nez expressif, houblonné, mais manquant un peu de fraîcheur, sur des notes de caramel, de pêche et de fruits exotiques très mûrs (mangue surtout). La bouche est dans le même registre, très fruitée, avec une belle texture, mais un peu trop marquée par le caramel et manquant un peu de fraîcheur (surtout comparé à la Ballas Point Sculpin). Bonne longueur, l'amertume est présente, mais il en faudrait peut-être encore plus pour gagner en fraîcheur. Une bonne IPA, mais rien d'exceptionnel non plus pour ce grand standard américain. Note : 17/20. (Bière notée 3.89 sur Ratebeer, 8e meilleure brasserie du monde en 2013).

firestone union jack

 

25 décembre 2014

Jean-Marc Bouley (Volnay) ****

Jean-Marc Bouley - Volnay 2009 : couleur rubis, nez assez discret même le lendemain sur des notes de fruits rouges (fraise surtout, framboise) et un peu de mûre. La bouche est légère, très fruitée, croquante, pas une grosse matière, principalement sur la fraise, avec beaucoup de fraîcheur pour 2009, aucun boisé ressenti, une bonne acidité. Finale de longueur moyenne, tanins un peu secs. Un bon village, assez simple mais très frais et facile à boire. On peut l'attendre encore un peu. Note : 15,5/20.

jm bouley

 

 

Jean-Marc Bouley - Bourgogne aligoté 2013 : nez marqué citron, pomme, avec un côté cire très sympa dans le fond, bouche vive, fruitée, facile. Très bon aligoté. TB-.

 

 

Thomas Bouley

Très belle gamme, cohérente, style très classe, pointu, avec une parfaite définition des terroirs. Hautes Côtes de Beaune 17 tendu, finale encore un peu serré, Volnay VV 2016, large, puissant, mais belle minéralité dans le fond, taillé pour la garde. Le Pommard 2016 (grande partie sur les Vaumuriens) est plus fin, plus droit, plus tendu, superbe. Pommard Rugiens (du haut) 2016 pas du tout ferrugineux, plein de fruit, un style tout en tension et en minéralité, superbe.

 

Hautes Côtes de Beaune rouge 2018 tendu, finale serrée mais qui allonge bien le vin. Bourgogne côte d'or 2018 encore plus sérieux et droit que le précédent. Beaune 1er cru reversées 2018 un peu dur et réduit, Volnay 2017 un peu fermé mais belle longueur. Volnay clos de la cave 2018 survole la dégustation, éclatant, marqué par la grappe entière, noble, épicé, Pommard 2017 très simple derrière.

 

 

VOLNAYRouge2021, VOLNAYVieilles VignesRouge2021, VOLNAY 1ER CRUCarelle sous la ChapelleRouge2021, VOLNAY 1ER CRUClos des ChênesRouge2021  Des 2021 bien gérés, pas facile à goûter derrière des 2022, mais il y a du fond, bien dans le style du domaine, très tendus, serrés, tout en allonge, à attendre, mais prometteurs.