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Mon carnet Vin

2 février 2018

Vins géorgiens et bulgares

Goûtés à Vinidôme 2018, stand Importateur Le Pont Caucasien

Mtsvane 2016 Domaine Schuchmann : (cépage mtsvane, en cuves, région Kakhétie) blanc sec vif, citronné, avec des notes de pin, finit très amer. B-.

Tsinandali 2015 Domaine Schuchmann : (cépages 80% rkatsiteli 20% mtsvane, cuves, région Kakhétie) moins amer, un peu plus gras, notes de fruits jaunes, un peu moins vif, bonne longueur. B+.

Tvishi 2015 semi-sweet Domaine Vinoterra : (cépage tsolikauri, cuves, produit à Tvishi région Lechkhumi) un peu typé riesling avec du terpène, à peine perlant, demi-sec, très fruité, exotique, frais et vif. TB.

Kisi 2013 Qvevri Domaine Vinoterra : (cépage Kisi, 6 mois en qvevri, région kakhétie) vin orange avec un beau nez d'agrumes confits qui tranche avec une bouche très sèche et très amère. B-.

Mtsvane 2016 Qvevri Domaine Ethno : (cépage mtsvane, en qvevri, région kakhétie) vin orange au nez confit, avec de l'amande grillée, des fruits secs, bouche un peu sèche et amère mais moins que le précédent. B.

Saperavi 2016 Schuchmann : (cépage saperavi, en cuves, kakhétie) un nez de fruits rouges un peu typé gamay, bouche épicée, fruitée mais aux tannins un peu secs, peu de matière. B-.

Mukuzani 2014 Vinoterra : (saperavi, fûts, région mukuzani) vin rouge marqué par les fruits noirs, un peu confit, sucré, type crème de mûre, boisé bien intégré, gourmand, pas trop tannique. B+.

Saperavi 2015 Vinoterra Qvevri : (saperavi, qvevri + fûts, kakhétie) Vin rouge très terreux, avec des tannins très secs. B-.

Saperavi 2015 Domaine Orgo Qvevri : (VV de saperavi, qvevri, kakhétie) encore plus rustique que le précédent, tannique, terreux, un côté champignon. Pas inintéressant mais pas mon truc. B-.

Saperavi 2015 Domaine Shalauri Qvevri : (saperavi, qvevri, kakhétie) moins rustique, plus de fruits, plutôt cassis, mûre, tannins présents mais moins secs que les deux précédents. Plus dans mes goûts et dans mes habitudes. B+.

Saperavi Solomnishvili 2008 Qvevri : (saperavi, qvevri, kakhétie) très confit, prunes, kirsch, sous-bois, moins de fraîcheur que les précédents, tannins encore un peu durs mais de qualité. B.

Kindzamalauri 2014 semi-sweet Schuchmann : (saperavi, cuves, à Kindzamalauri en kakhétie) il commence avec de beaux fruits rouges sucrés,demi-sec, gourmand, mais la finale est un peu verte et chimique. B-.

 

 

 

Pheasant's Tears ** - Saperavi 2013 : (kakhétie. Elevage qvevri) Couleur très noire, nez de fruits noirs confiturés, cassis, myrtille, un peu de réglisse et de cèdre. Bouche puissante, confiturée, on sent bien les 14%, ça envoie, tannins bien présents, assez gras et qui commencent à être fondus par le temps en bouteille. Finale assez longue, chaude, toujours fruits noirs confiturés. Un vin qui ne fait pas dans la finesse, à mettre à table absolument. B+.

 

Archil Gunavia ** - Krakhuna 2019 (à Kvaliti en Kakhétie) : couleur or et trouble, pas très orange. Nez avec un côté fermentaire, citron, acidité volatile, pas très marqué par la macératon. Bouche tendue, belle acdité, énergique, légère en alcool (12%) mais volatile très haute et après 5minutes parti en souris. Direction l'évier...

 

Ramaz Nikoladze (Nikoladzeebis Ramani) ** - Tsitska 2020 : (pas de macération ici) Couleur moyenne et trouble, nez typé nature très pomme blette, fermentaire. Bouche énergique, tension intéressante, citronnée, volatile à peine haute, finale tendue, saline, citrique. Plutôt bon à l'ouverture même si aromatique très primaire. Fond de bouteille en souris le lendemain. B+.

 

 

Vins bulgares, stand Importateur La Cave Thrace

Domaine Sintica Conomladi Melnik 2015 : (100% melnik, 2 mois en fûts) fruits cuits, pruneaux, un côté grillé, puis un côté vin cuit. Moyen.

Domaine Sintica Explosion Melnik 2015 : (100% melnik, 1an en fûts) très vanillé, caramel, aucun fruit. Moyen.

Excentric Incanto Mavrud 2015 domaine ? : (cépage mavrud, 10 mois fûts) boisé à peine moins marqué que le précédent, très fruits noirs, tannins un peu durs. B-.

Excentric Incanto Rubin 2015 : (cépage rubin, 1an fûts) boisé très marqué aussi, avec des tannins très durs. Moyen.

 

1 février 2018

Domaine du Joncas (Montpeyroux) ***

Domaine du Joncas - Languedoc Terrasses du Larzac Obra 2014 : (obra = oeuvre en occitan. 70% syrah 29% grenache 1% mourvèdre, élevage 1/3 en oeuf béton et 2/3 en foudre) Couleur grenat aux contours violets, nez expressif bien marqué syrah, poivré, avec des notes de violette, de fruits noirs et de fruits des bois. Bouche puissante, fruitée, mentholée, fraîche grâce à une bonne acidité, des tannins présents mais de belle qualité. Finale assez longue, fruitée, "sauvage", épicée, notes de garrigue, avec de la fraîcheur. Belle bouteille maintenant, qui devrait être encore mieux dans 3-4ans. Note : 16/20.

obra 2015

 

Domaine du Joncas - Languedoc Terrasses du Larzac "Nebla" rouge 2016 : (nebla = brume. 60% syrah, 20% grenache, 11% mourvèdre, 9% cinsault) Couleur violine, nez très fruité, plein de fruits rouges, un peu de violette. Bouche fruitée, quasiment sans tannins, qui glisse toute seule, un côté "peu sulfité", avec beaucoup de fraîcheur. Pas très long. Un vrai jus de fruit, qui se boit tout seul. Note : 15,5/20.

 

Domaine du Joncas Nebla Rosé 2016 : robe assez foncé pour un rosé, nez très fruité, sur la framboise un peu de grenadine, bouche très légère, gourmande, fruitée et acidulée, finale très courte. Note : 14,5/20.

 

Domaine du Joncas - AOP Languedoc Montpeyroux « Joia » 2015 (70% grenache + syrah) : Robe assez claire signe d'un grenache peu extrait et élevé en cuves, nez étonnant, avec de la réglisse des herbes sudistes puis le côté fruits rouges confiturés du cépage. Bouche très fruitée, à peine sucrée, gourmande, avec une très belle fraîcheur derrière, pas très épaisse, mais une belle longueur. Très facile à boire. Note : 16/20.

 

Goûtés au Polydôme (21/10/2017)

Alba 2016 : (grenache gris en oeuf béton et cuve, sulfites uniquement à la mise en bouteille) Nez fruité, floral, avec une pointe de noisette, superbe en bouche sur les agrumes, très tendu, minéral, finale longue et salivante. TB.

Canta 2016 : (riesling !) Nez sur la pêche, l'abricot, quelques fruits exotiques, bouche très différente, sur les agrumes, tendue, belle fraîcheur comme toujours au Joncas. TB.

Joia 2016 : (majorité grenache) Robe assez claire, un peu plus léger mais aussi plus fruité et gouleyant que le 2015, plus frais,un peu moins épicé, très facile à boire, d'une fraîcheur remarquable, assez long quand même. TB.

Obra 2015 : (syrah majoritaire) Plus puissant que le précédent, plus fruits noirs, mais la même trame minérale dans le fond qui donne beaucoup de fraîcheur, il me semble un peu plus fruité et plus prêt à boire que le 2014. Finale longue, tendue, légèrement poivrée. Tout est bon au Joncas. TB.

 

Fév 2018

Simpla 2016 : (80% mourvèdre, 20% grenache) Beaucoup de fruits noirs, pas très puissant, tannins fins, soyeux même, un peu confit, manque un poil de tension et de longueur par rapport à Obra. TB-.

Alba 2017 : (grenache gris) très marqué poire, fruits blanc, sans le côté noisette du 2016 à  ce stade, un peu moins de tension et de longueur que 2016. TB-.

Canta 2017 : (riesling) un côté poire aussi, de la pêche, moins exotique que le 2016 à  ce stade, un peu plus minéral, mais surtout plus marqué par des notes de fenouil. TB. Regoûté en bouteille 2 ans plus tard, floral, manque de peps. B.

Trois petits points : (les grenaches de Joia en vendanges tardives, 25gr SR, sans malo) Beaucoup de fraîcheur, on retrouve au nez l'esprit Maury de fruits rouges confiturés, épices, un peu moins de sucre, mais surtout une finale mentholée très intéressante qui le rend très digeste. TB.

 

Jan 2019

Canta Bl 2018 : riesling qui tire cette année sur un muscat sec, très floral et fruité, mais manque vite d'acidité. B-.

Rosé 2018 : nouvelle version, plus claire, mais reste juteux et légèrement épicé, bonne acidité. TB.

 

30 janvier 2018

Combier (Pont-de-l'Isère) ***

Combier - Crozes-Hermitage cuvée Laurent 2015 : robe sombre, nez assez mûr, sur les fruits noirs, l'olive, la tapenade, les anchois, me rappelle les vins de Gonon ou la GdP 2012. La bouche est très gourmande, toujours ce côté olive/anchois bien marqué, belle fraîcheur, pas une très grosse matière. Assez bonne longueur, les tannins sans être très nombreux pourraient gagner en soyeux pour être parfait. Mais pour la cuvée d'entrée de gamme du domaine c'est assez exceptionnel, presque au niveau des plus grandes syrah pour moi. TB.

 

Combier, Crozes-Hermitage cuvée L 2017 : Couleur sombre, nez de fruits noirs, olives. Bouche fruitée, légère, facile, peu tannique, un peu lisse. B+.

 

Combier - Crozes blanc 2016 : robe or pâle, nez sur la poire à peine sucrée, floral. Bouche épaisse mais manquant d'acidité, vite lourde, peu de longueur. B-.

 

Combier - Crozes-Hermitage 2015 : Robe encore jeune, un peu violine, le vin a eu besoin d'une demi-journée d'ouverture pour bien s'exprimer, très fruits noirs, violette, un peu olive/anchois. Bouche avec une belle rondeur, texture soyeuse, fruité juteux, pas très long, mais très gourmand. TB+.

 

Combier - Crozes 2016 : couleur assez claire, nez lardé, violette, à peine animal. Bouche avec beaucoup de fraîcheur, peu tannique, fruitée, un peu d'anchois. Belle syrah, déjà prête. TB.

 

Combier Crozes Clos des grives rouge 2015 : robe rubis foncé, nez bien marqué par l'olive, à peine végétal, poivré, boisé/vanillé encore à peine présent mais déjà bien digéré pour cette cuvée. Idem en bouche avec des tannins fins, pas ultra concentrée, bien marquée olive et poivre, fraîche et longue. Plus frais mais moins mûr et moins marqué tapenade que le Crozes domaine. S'annonce très prometteur dès que le peu d'élevage qu'il reste sera parfaitement digéré. TB.

 

Combier - Crozes-Hermitage Clos des Grives 2019 : Couleur noire, nez sur le lardé fumé, anchois, coulis de mûre, cassis, élevage vanillé toasté bien présent. Bouche avec à la fois des notes de syrah, bonne acidité, élevage bien marqué, finale pas trop masquée par le bois même si clairement à attendre. B+.

 

Goûtés à Vinisud : 

Combier - Crozes 2012 : beaux fruits rouges, fin, très frais, belle acidité, déjà un régal, manque juste un peu de longueur. TB.

Crozes "Cap Nord" 2012 : un peu de réduction, il se goûtait assez mal ce jour-là, plus puissant et épicé que le précédent mais aussi plus tendu. A  revoir dans quelques temps. B.

"Clos des Grives" 2012 : un peu plus de rondeur et moins de tension que dans 2009 ou 2010 d'après le producteur, nez un peu toasté, bouche superbe, très belle matière, tanins fins, très long. A attendre un peu mais le potentiel est énorme. TB.

Crozes blanc 2012 : (roussanne maj, marsanne), puissant, gras, anis, fruits blancs, manque un peu de tension en finale. B+.

"Clos des grives" blanc 2012 : élevage encore trop présent, mais plus tendu et long que le précédent. B+.

combier

 

Combier (en off) Ampuis 2018

Crozes cuvée L 2016 : un peu de réduction, pas en place, un peu vert. Moyen.

Crozes 2016 : style plus tendu et frais que 2015, un peu moins marqué tapenade, boisé encore un peu présent, belle matière. TB-.

Crozes Cap Nord 2016 : moins marqué tapenade que le précédent, plus fruits noirs, plus tendu, un peu plus boisé aussi. TB-.

Clos des Grives 2016 : (en bt mais pas encore commercialisé) belle fraîcheur, superbe matière, tannins déjà soyeux, élevage déjà bien absorbé, très prometteur. TB+.

 

Crozes Blanc 2018 floral, fruité, plus d’acidité que les 2016, millésime bien géré. Crozes Rouge Laurent 2018 léger, facile. Crozes 2018 superbe, lardé, fumé, fin et digeste. Cap Nord 2017 sur l’élevage. Clos des Grives Rg 2017 très boisé en l’état.

 

Combier cuvée L rouge 2021 sent bon la syrah, poivre, olive, violette, lardé, bouche très légère peu tannique, presque vin de soif en 2021. TB-

IGP syrah 2021 aussi très léger en alcool, très marqué syrah, noble mais bouche un peu légère, pas de tannins, peu de volume, glisse tout seul aussi. Drôle de millésime... TB-.

 

Cuvée L 2022 : toujours ce style très souple, mais bien typé syrah, un peu violette et lardé. TB.

 

Combier, Crozes-Hermitage clos des grives blanc 2021 : (95% roussanne, 5% marsanne) un vin bien plus coloré, au nez marqué par l’élevage en barrique, vanillé, toasté, beurré, avec de l’abricot, des notes florales. Une bouche grasse, opulente, pas très haute en alcool sur ce millésime mais qui manque clairement d’acidité à l’unanimité être un chardonnay. B.

 

26 janvier 2018

Léoville las Cases (Saint-Julien-Beychevelle) *****

 

"L'élégance de Saint-Julien avec la puissance de Pauillac. Il rappelle parfois Château Latour" RVF. Probablement le Saint-Julien qui demande le plus de temps de garde.

 

 

Clos du Marquis - Saint-Julien 2010 : couleur sombre aux contours violets, nez encore sur le bois, la vanille, du cassis derrière, aucune note de poivron. Bouche avec une belle matière, des tannins soyeux bien arrondis par le fût, l'aromatique est encore sur le café, la vanille, belle fraîcheur derrière et plutôt une bonne longueur. Beau potentiel, à revoir dans 10ans. TB-.

 

 

Léoville Las Cases 2002 : assez sombre, encore jeune, nez très cuir, cassis, graphite, aucune trace d'élevage, très noble. Bouche en tension, très fraîche, racée, sur le cuir, tabac, acidité élevée, donne de l'allonge, finale longue, racée, la grande classe. TB++.

 

Léoville Las Cases, Saint-Julien 1993 : nez café et viande fumée, petite touche bordeaux noble avec du sous-bois et un léger végétal. Bouche encore jeune, légèrement végétale, bonne allonge avec une finale un peu plus longue que le précédent, mais là aussi pas une grande émotion. B+.

 

23 janvier 2018

Marché aux vins d'Ampuis 2014 2018 et 2020

Dégustation difficile, peu de coups de coeur. Même le lundi, beaucoup trop de monde pour goûter dans de bonnes conditions et de nombreuses cuvées épuisées. J'ai trouvé pas mal de Condrieu plus mous que d'habitude mais j'attribue en grande partie cela à des températures de service trop élevées. En rouge certains 2015 se sont refermés et paraissent un peu durs, les 2016 sont plus frais mais certains ne sont pas tout à fait remis de la mise en bouteille récente. Les commentaires seront à prendre avec des pincettes, comme toujours sur salon, mais peut-être encore plus ici. Il faut ajouter à cela que de nombreux producteurs ont modernisé leur style dans le Nord de la Vallée à mon grand regret...

 

  

Gérin (en off)

Champine blanc 2016 : petit viognier en cuves, vif, fruité, assez simple, fait le job. B+.

Condrieu La Loye 2016 : viognier bien plus gras, boisé, vanillé, fenouil, manque de tension. B.

Condrieu Les Eguets 2016 : encore un peu plus gras que le précédent, boisé aussi, mais un peu plus tendu derrière. B+.

Champine rouge 2016 : syrah fraîche, plus fine que sur 2015, beau fruité, quelques tannins en finale,simple mais bien fait, comme le blanc. B+.

St Joseph 2016 : fruits noirs un peu sucrés, gourmand, assez frais, finit sur des tannins encore un peu serrés. Bon potentiel. B+.

Côte Rôtie Champin 2016 : très boisé, vanillé, sur le caramel, pas de fruit. Moyen.

Viallière 2016 : boisé très marqué aussi, mais plus de tension, un peu de fruit quand même, tannins un peu durs sur la finale en l’état. B.

Landonne 2016 : boisé présent mais différent, plus brioché et moins vanillé, bouche fine, belle matière, tannins déjà soyeux, bien fait, dans un style très moderne. TB-.

Grandes places 2016 : même type d’élevage, plus tannique et serré en l’état que Landonne, mais plus de frâicheur, plus droit, et plus long. TB.

 

Combier (en off)

Crozes cuvée L 2016 : un peu de réduction, pas en place, un peu vert. Moyen.

Crozes 2016 : style plus tendu et frais que 2015, un peu moins marqué tapenade, boisé encore un peu présent, belle matière. TB-.

Crozes Cap Nord 2016 : moins marqué tapenade que le précédent, plus fruits noirs, plus tendu, un peu plus boisé aussi. TB-.

Clos des Grives 2016 : (en bt mais pas encore commercialisé) belle fraîcheur, superbe matière, tannins déjà soyeux, élevage déjà bien absorbé, très prometteur. TB+.

 

Château Revelette (en off)

Grand blanc 2015 : (70% chardonnay, ugni, rolle, sauvignon) nez légèrement brioché, fruité, agrumes, poire, fenouil, bouche très tendue, avec un beau volume, très longue. S’annonce grand. TB+.

Cuvée classique rouge 2016 : (syrah, CS, grenache, carignan) très fruité, marqué syrah au départ, finit sur un côté un peu plus sec, plus typé cabernet. B+.

PUR Carignan 2016 : belle pureté de fruits noirs, cacao, plein de fraîcheur, tout en tension et en fruit. TB.

PUR Grenache 2016 : on retrouve la fraîcheur, mais l’aromatique est brouillonne, un peu verte, sur l’amande. B-.

Grand rouge 2015 : (syrah, CS, grenache, pinot noir) robe sombre, plein de fruits noirs, fraîcheur et tension, élevage déjà bien intégré, finale encore tannique en l’état mais s’annonce très grand aussi. TB+.

 

Vins de Vienne (au bistrot Serine)

Taburnum 2016 : (100% viognier) Gras, vanillé, élevage un peu trop marqué en l’état, un peu de vivacité en attaque mais finit un peu trop court. B+.

 

François Villard

IGP Contours de Deponcins 2016 : viognier assez gras, dans l’esprit d’un Condrieu, fruité, anisé, manque un poil de tension. B+.

Condrieu Terrasses du Palat 2016 : très beau Condrieu, comme souvent un des plus tendus, le viognier fait le reste avec son fruité naturel et sa texture. TB+.

Condrieu Grand vallon 2016 : boisé plus marqué, le vin est plus lourd, un peu mou par rapport au précédent même si ça reste bon. B+.

 

PJ Villa

IGP Primavera 2016 (viognier) : simple, fruité, vif, assez frais, un peu court. B+.

St Joseph blanc Saut de l’ange 2016 : très floral, mais un peu mou. B-.

Condrieu Jardins suspendus 2016 : fruité, exotique, très floral, manque de tension, pas une grosse différence avec l’IGP. B+.

St Joseph rouge préface 2016 : simple, très fruité, facile, bien fait. B+.

St Joseph Tildé 2016 : (prélevé sur fût) difficile à goûter, très toasté en l’état. B-.

Côte Rôtie Carmina 2016 : très beau jus avec de la fraîcheur, de l’olive, de la violette, du poivre, assez fin. TB+.

Côte Rôtie Fongeant 2016 : plus de matière, boisé plus marqué, tannins plus durs, moins frais, à attendre longtemps. TB-.

 

Alain Voge

Cornas Les Chailles 2015 : très beau fruité, toujours ce style frais et tendu du domaine, avec une belle longueur, tannins de qualité mais peut-être encore trop présents sur la finale pour être bu de suite. TB.

 

Semaska

Condrieu Lys d’Or 2016 : beau viognier, plein de fruit, exotique, pas trop lourd, belle tension derrière. TB.

 

Duclaux

Condrieu Les caillets 2016 : légèrement toasté, bouche fruitée, pas très longue. B.

Côte Rôtie La Chana 2015 : un peu toasté, fruité, manque de fraîcheur par rapport aux deux suivants. B.

La Germine 2015 : plus de fruit, élevage très bien intégré, tannins encore un peu serrés. Bon potentiel. TB.

Maison rouge 2015 : plus épicé, plus floral, très belle matière, tannins soyeux, frais et très long. Peut-être la meilleure Côte-Rôtie du salon. TB+.

Côte-Rôtie Chana 2017 : un poil réduit, très léger, pas grand-chose dans le verre, mais il soufre peut-être de l’ordre de dégust. B-.

Côte-Rôtie Germine 2017 : fait très léger, impression de sentir le viognier avec des notes de pêche, très facile, même un peu trop. B.

Côte-Rôtie Maison rouge 2017 : comme souvent chez Duclaux je trouve, on franchit un vrai cap en passant sur Maison rouge, c’est fin, plutôt long et minéral, avec de la rose, des fruits rouges. Je l’avais encore mieux goûté sur 2015, mais ça reste très bon. TB+.

 

 

Pichat

Condrieu La caille 2017 (sur fût) : fruité, ample, un peu mou. B.

 

Bonnefond P. et C.

Condrieu Côte chatillon 2017 (sur fût) : encore sur le côté fermentaire, fruits verts, à peine sucré, mais grosse tension derrière qui l’annonce prometteur. TB.

cote ch

 

Chambeyron

Condrieu Vernon 2016 : semble très dilué, très court. Moyen.

Côtes du Rhône syrah 2016 : beaucoup de fruits rouges, un côté sanguin, léger, facile, bien fait. B+.

Côte Rôtie Chavarine 2016 : léger, frais, fruité, pas une grosse différence avec le précédent. B+.

 

JM Stephan

Cote Rôtie 2016 : (sans sulfites) beau fruité, pur, frais, pas de bretts cette année, mais un peu trop végétale. B.

Tupin 2015 : (sans sulfites) nez légèrement vernis, bouche fraîche, tendue, mais tannins durs en finale. B.

 

Jamet

Côte Rôtie Fructus voluptas 2016 : vin plein de fruit, tannins très fins, belle fraîcheur, facile à boire, avec une finale légèrement poivrée de bonne longueur. TB.

 

Gangloff

Condrieu 2016 : nez encore un peu marqué par un élevage grillé, très belle bouche grasse, fruitée, minérale dans le fond, belle longueur. TB.

Côte Rôtie Barbarine 2015 : nez encore plus toasté que le Condrieu, belle matière en bouche, fruits noirs, un côté à peine animal/sanguin, finale serrée en l’état. Un peu jeune mais bon potentiel si le bois s’intègre. Je ne connais que le 2011 qui était plus fin, moins solaire bien sûr. TB-.

 

Saint-Joseph Rg 2017 : un peu fou-fou, style opulent et très démonstratif de Gangloff, mais il a ce qu’il faut d’acidité dans le fond pour garder l’équilibre et au final on se régale bien. TB+.

Côte-Rôtie Barbarine 2017 : couleur bien noire, plus puissant que le St-Joseph, assez mûr, tannins encore très présents, un peu brutal, à attendre pas mal d’années mais ça sera sûrement excellent dans 10ans. TB.

(Condrieu 2009 : très fatigué, lourd, pas d'acidité, notes oxydées en finale. Moyen.

ganglof

 

Domaine du Tunnel (S. Robert)

St Joseph 2016 : fin, léger, plein de fruits, un peu sucré, gourmand, manque un peu de minéralité. B+.

Cornas 2016 : comme le précédent, très gourmand, facile, tannins lissés par le bois, bien maîtrisé dans un style plus moderne, plus flatteur mais moins en longueur que les Cornas de Voge. TB-.

 

Levet

Côte Rôtie Améthyste 2016 : belle matière, tannins fins, frais, fruité, légèrement poivré, un côté lardé/fumé. Belle découverte. TB.

Côte-Rôtie Améthyste 2017 : vin très sombre, très chaleureux et confit. B-.

 

Côte-Rôtie Maestria 2017 : idem. Dommage, je m’étais régalé avec les 2016 de ce domaine. B-.

 

 

C. Billon

Condrieu Les Matisses 2016 : nez exotique, exubérant, sur le sureau, finit très court. B-.

 

A. François

Condrieu Maladière 2016 : nez exubérant, très anisé, vite écœurant, un peu dilué en plus. Moyen.

 

S. Ogier

Condrieu Combe de Malleval 2016 : fruité, gourmand, un peu sucré, mais finit court. B+.

St Joseph Le Passage 2015 : un côté fruits rouges confiturés, facile, gourmand. B+.

Côte-Rôtie Mon village 2015 : même côté un peu sucré, facile, plus de puissance. B+.

Côte-Rôtie Réserve 2013 : enfin prêt après une période de fermeture soi-disant, c’est en effet plus fin et frais que les 2015, plus tendu, élevage discret, plus de longueur. TB.

(Condrieu les VV de Jacques Vernay 2014 : couleur dorée, nez un peu fermé, sans surprise abricot, pêche. Bouche avec beaucoup de gras, très belle texture huileuse, beaucoup de fruit, encore jeune, pas trop lourd, même s'il n'a pas l'acidité des meilleures cuvée de Vernon/Chaillées de l'enfer. TB.)

(Saint Joseph blanc Passage 2020 : assez rond, léger boisé, classique, standard, manque de tension en finale. B.)

 

L. Chèze

Condrieu Pagus Luminis 2016 : superbe Condrieu, très fruité, exotique, ample, mais il a ce qu’il faut d’acidité derrière pour équilibrer le tout. TB+.

Condrieu Brèze 2016 : comme toujours plus gras, plus ample que Pagus, à peine vanillé, lui aussi a cette belle acidité derrière. TB+.

St Joseph Ro-Rée 2016 : le bois est plus marqué que sur les blancs, vanillé, assez court. B-.

St Joseph Caroline 2016 : à peine moins de bois et plus de fruit, style quand même trop moderne pour moi. B.

Côte-Rôtie Bellissima 2015 : boisé, assez chaud et puissant, finit court, manque de fraîcheur évident. B-.

cheze

 

Cuilleron

Condrieu Les Eyguets 2016 : (environ 110gr SR) Nez très papaye, goyave, bouche aussi avec du miel en plus, très gourmande, manque un peu d’acidité pour équilibrer tout ça. B+.

 

 

 

Ampuis 2014

Quelques impressions générales : 2012 semble être un très bon millésime sur Condrieu, nettement supérieur à 2011 bien plus léger donnant des vins souvent moins complexes et moins longs ou alors trop lours pour les producteurs qui ont forcé sur l'élevage. 2013 s'annonce difficile d'après les premiers échos, petites récoltes et probablement pas une qualité exceptionnelle. En rouge 2011 est assez frais, fruité, mais manque de matière et de longueur par rapport à 2010, les vins seront vite prêts à boire et permettront de patienter en attendant les 2010.

Les vins dégustés (notes à prendre avec précaution comme sur tous les salons, des fonds de verre, beaucoup de vins dans la journée, des bouteilles ouvertes depuis plus ou moins longtemps, des écarts de température, des notes prises rapidement....) :

ampuis

 

P. et C. Bonnefond ***

Condrieu Côte Chatillon 2012 : nez expressif, classique, plus fruité que le précédent, très gras, assez fin, moins puissant que La Chambée, bonne acidité et bonne longueur. TB (+- 17-17,5/20).

 

Faury **

Condrieu Tradition 2012 : nez fermé, bouche correcte, mais manque de longueur et d'acidité. B-.

Condrieu La Berne 2012 : nez fermé, un peu plus puissant que le précédent, très gras, un peu plus long. Un peu mieux. B+.

(Faury – Condrieu 2018 : très aromatique, classique, peu d’acidité. B-.)

(Faury Saint-Joseph Les ribaudes 2022 : couleur sombre contours violets, encore jeune. Nez de fruits noirs confiturés, léger lardé, olive. Bouche avec beaucoup de volume, des tannins encore présents même s’ils sont de qualité, épicé, pas forcément très haut en alcool mais une sensation de richesse, de maturité très élevée, avec un fruité confituré. Bu à l’aveugle derrière les deux syrahs sud-africaines, personne ne pense à la France et évoque un climat bien plus solaire que celui de l’Afrique du Sud… Comme quoi le style « old world vs new world » est bel et bien démodé. B+.

faury

 

 

Niero ***

Condrieu "Ravines" 2012 : nez très fruité (pêche, abricot), bouche assez vive, pas très grasse par rapport à tous les précédents, fraîche, très sympa, très fruité, mais un peu court, plus ce qu'on attend d'un bon Côtes du Rhône que d'un Condrieu. TB- (+- 16,5/20).

Condrieu Chéry 2012 : beaucoup plus gras, vif là aussi, un peu plus minéral, plus long et plus complexe, assez frais. TB. (+- 17-17,5/20).

Condrieu Héritage 2011 : bonne acidité mais très boisé. B-.

 

 

Gangloff ****

Condrieu 2012 : nez moyennement expressif, bouche très fruitée, abricot, pêche, légères notes exotiques, très grasse, grosse matière, avec une belle acidité qui l'empêche de tomber dans la lourdeur. Très long. Excellent si l'on aime ce style de Condrieu bien épais. TB+ (+-18/20).

Cote Rôtie Barbarine 2011 : très fruité, un côté un peu confit, voire fruits cuits, cerise, un peu épicé, très fin, belle acidité, frais et fruité. TB (+- 17-17,5/20).

 

 

Pichon **

Condrieu 2012 : très floral, gras, un peu court, manque de fruit, acidité correcte. B+.

Condrieu Caresse 2012 : très gras, très floral, un peu de bois, manque d'acidité. B-.

(St Joseph 2019 : très confituré. B-)

Christophe Pichon - Côte Rôtie La comtesse en côte blonde ? : style un peu lisse, avec une finale encore un peu vanillée. B.)

C. Pichon, Hermitage blanc Opale 2022 : exubérant, plutôt typé Condrieu, fruité, peu d’acidité. B.

pichon bis

 

 

Bonserine **

Condrieu 2012 : nez assez bizarre, toasté ?, très désagréable, mieux en bouche, assez vif et frais. B.

Bonserine – Côte-Rôtie 2009 (en off) : vin standardisé, fruits noirs, léger boisé/vanillé, tannins bien arrondis, mais manque de finesse, de longueur et de fraîcheur pour une Côte Rôtie. B-.

bonserine

 

 

 M. & S. Ogier ***

Condrieu Combe de Malleval 2012 : couleur pâle pour lui aussi, très fruité, beaucoup de violette, très expressif, gras, opulent, avec de la pêche et un léger côté exotique. Un style proche de Gangloff, peut-être encore plus démonstratif. Mais alors que Gangloff arrivait à ne pas tomber dans la lourdeur, ici ce n'est pas le cas (mais je commence peut-être à fatiguer). La première gorgée est superbe, mais j'ai peur qu'il devienne vite écoeurant. Très bien dans son style en tout cas. TB-/TB (+- 17/20).

condrieu ogier

 

 

S. Montez - Domaine du Monteillet ***

Condrieu Les grandes chailles 2012 : vif, aromatique classique fruitée et florale, belle acidité, un peu minéral, long, pas très complxe peut-être. TB (+- 17-17,5/20).

Condrieu Chanson 2011 : bonne acidité, un côté brioché, fruits secs en bouche, me fait plus penser à un CdP blanc qu'à un Condrieu, un peu de bois. Pas mal mais pas mon style. TB-.

St Jo rouge "Cuvée du Papy" 2011 : beaucoup de fruits, pas mal de fruits rouges, tanins bien présents mais fins, frais et fruité, bonne longueur. TB-.

(St Joseph blanc 2018 : très gras, vanillé, fruits mûrs, abricot qui pourrait faire penser à un Condrieu, style opulent, manque de tension. B+).

 

 

B. Burgaud **

Côte Rôtie 2012 : couleur plus noire que Jamet, Montez voire Gangloff, nez assez fermé, bouche pas très expressive non plus, pas encore prêt. B.

 

 

Jasmin ****

Côte Rôtie 2011 : couleur assez sombre, très fruité, croquant, pas une grosse matière, un style tout en finesse, très bien dans son style. TB (+- 17-17,5/20).

Jasmin (bus en 2019)   L’IGP rouge La Chevalière 2017 est fruitée, croquante, la Côte-Rotie Giroflarie 2016 une petite bombe toute en fraîcheur et en élégance, Oléa 2016 (prélevé sur fût) encore très marqué par l’élevage en l’état.

 

 

Jean-Michel Stephan **

Côte Rôtie 2012 : nez plein de bretts, bouche un peu perlante. Vraiment pas terrible, je m'arrête là pour Stéphan. Moyen.

 

23 janvier 2018

Frantz Chagnoleau (Pierreclos) ****

Frantz Chagnoleau - Saint-Véran Prélude 2015 : couleur paille, nez légèrement beurré, floral, avec des notes d'anis, du citron confit. Bouche tendue, minérale, avec une belle texture finement beurrée, sur les arômes du nez. Finale longue, tendue, minérale, presque saline, avec une très belle fraîcheur pour le millésime qui a été parfaitement géré. Assurément un des futurs grands du Mâconnais. Note : 17/20.

saint veran chagnoleau

 

Joli reportage ici :  http://www.sommelier-vins.com/2014/10/frantz-chagnoleau-macon.html

 

Frantz Chagnoleau - Saint-Véran Prélude 2016 : couleur dorée, nez sur les fruis jaunes, léger beurré, floral. Bouche avec une belle acidité, vive, un peu de gras, léger beurré, peu boisée, très fin et élégant, finale très fraîche comme le 2015. TB+.

Saint Véran Prélude 2017 : un peu moins de tension que 2016, finit plus court. TB-. Une deuxième bouteille plusieurs mois plus tard combine gras, volume et tension. TB+.

 

Chagnoleau - Viré-Clessé « Raspillères » 2015 : (expo est, sol argilo-calcaire léger sur sous-sol calcaire. Pas de fûts neufs) Robe pâle, nez très pierre-à-fusil, grillé, citronné, à peine floral. Bouche moins marquée par ce grillé, très tendue, minérale, avec une belle énergie, sans être austère, avec pas mal d'agrumes, une longue finale saline. TB.

 

Chagnoleau - Pouilly-Fuissé "pastoral" 2015 : robe or pâle, nez plus fermé que le Viré, moins grillé, un peu plus beurré. Bouche grasse, épaisse, boisé déjà bien digéré, mais un peu fermé en l'état, belle tension derrière et longueur prometteuse. A attendre un peu. TB-.

2018 : robe très claire, nez un peu beurré et toasté, agrumes, poire, fleurs blanches, bouche grasse mais belle fraîcheur pour 2018 et assez long, déjà bon et très prometteur. TB.

 

Chagnoleau - Mâcon-villages "clos st pancras" 2016 : couleur paille, nez sur la pierre-à-fusil, grillé, citronné. Bouche, vive, tendue, sans gras, un peu moins grillée, très citronnée, une pointe de fruits verts, belle longueur un peu saline. B+.

Clos St Pancras 2017 : un peu moins grillé, plus tendu, minéral, salin, agrumes surtout, très belle longueur. TB.

2018 : aromatique très florale et poire, peu d'acidité, fait Rhône plus que bourgogne, à revoir dans quelques temps. B-.

 
Chagnoleau - Mâcon-Villages clos st pancras 2015 : couleur plus foncée que le 2016, pas de notes grillées, léger beurré, surtout citronné, bouche vive, tendue, citronnée, à peine plus grasse que le 2016, longueur moyenne. TB-.

 

Chagnoleau Clos St Pancras 2020 : clair en couleur, marqué par les lies/grillé, bouche citronnée, très énergique, tendue, citronnée, pure, assez longue, saline. TB+.

 

Macon clos St Pancras 2023 : très frais et tendu pour 2023, salivant, superbe entrée de gamme. TB.

 

Chagoleau St Véran Pré Jaux 2018 : première bouteille qui semble un peu molle. Seconde bouteille un an plus tard, bouchon ciré cette fois-ci, (autre mise), semble plus tendue, fraîche, sur les agrumes, minéral, peu d'élevage. TB.

 

St Véran Montchanins 2017 MAG : coloré, beurré, fruit mûr, très "maconnais", bel équilire. Pour chipoter on airmerait encore plus de tension en finale, mais c'est bon gourmand. TB.

St Véran Fournaise 2020 : proche du précédent, un peu moins miellé, plus jeune bien sûr, léger gras, garde de l'acidité pour 2020. TB.

 

Fournaise 2023 : belle tension, frais pour 2023, petit confort apporté par l'élevage en bouche, fruité, pointe grillé, gourmand et salivant. TB+. Deuxième bouteille idem.

 

Macon rouge VV 2019 : (gamay) plutôt frais et juteux, aromatique un peu végétale. B+. Un an plus tard bouchon cire, plus fruité, moins végétal. TB.

 

Crémant 2017 Staccato : très typé champenois, assez facile, bulle fine, fruité, pas une grosse tension mais gourmand, TB.

 

Chagnoleau, Saint-Véran Prélude 2022 : on commence par un St-Véran assez classique mais bien réalisé, notes de fruits mûrs au nez, presque exotiques. La bouche reste bien minérale, fraîche, tenue, peu de gras et peu d’élevage sur cette cuvée. Une bonne longueur. Une excellente entrée de gamme. TB.

Chagnoleau, Saint-Véran La Roche 2022 : un peu moins mûr, que le précédent, plus de tension, plus esprit Côte de Beaune, avec un peu plus de gras, finale plus minérale et plus fraîche. Déjà superbe. TB+.

 

21 janvier 2018

Jean Tardy (Vosne-Romanée) ***

Jean Tardy (Gds jours 2018)

Vosne vigneux 16 : gourmand, un peu sucré, belle matière, long, du haut niveau pour un  village. TB+.

Echezeaux les treux 16 : Très grosse matière, tannins présents mais de qualité, très long, future belle bouteille. TB++.

 

Jean Tardy  - Nuits-Saint-Georges Au bas de Combe VV 2012 : Beau nez assez noble, fruits rouges et noirs, poivre. Bouche très fraîche, tendue, tannins fins, pas une grosse matière mais la finale est longue, fruitée, très poivrée, peut-être un peu trop. TB.

 

 

Tardy

ECHEZEAUXLes TreuxRouge2020 : couleur sombre, mais pas particulièrement confit, jolie trame minérale, finale longue, fraîche, sérieuse, racée. TB+

VOSNE-ROMANÉEVigneuxRouge2020 : style sérieux, sombre, reste frais et tendu, joli village. TB.

 

21 janvier 2018

Domaine du Clos des fées - Hervé Bizeul (Vingrau) ***

Clos des fées, IGP Côtes Catalanes Pinot Noir Jeunes vignes 2015 : Robe plus sombre que tous les précédents, joli nez beaucoup plus confit avec des fruits noirs, de la prune… L’attaque en bouche est gourmande, solaire, confite, mais la finale encore un peu chaleureuse en l’état. Très intéressant de voir ce que donne un pinot du sud. Merci Fred ! B+.

 

La Petite sibérie 2002 (salon RVF 2012, Côtes du Roussillon village), un vin qui m’a semblé plutôt léger, en finesse, très gourmand et très facile à boire, encore très jeune, avec une très bonne longueur. Ca ne m’a pas semblé très complexe, mais j’avoue qu’à partir de là mon palais commençait à fatiguer un peu. TBien. (+- 17,5-18/20).

 

Petite Sibérie 2009 : très noir, très boisé, bodubuildé, peu de fruit, tabac, boite à cigares, bordeaux Parker dans l'esprit. B-.

 

Côtes du Roussillon village Les Sorcières 2010 : Couleur rouge rubis, vin essentiellement sur le fruit, beaucoup de fruits rouges et noirs, tannins assez fins. Manque un peu de complexité, mais c'est gourmand et facile à boire. Belle entrée de gamme. 14,5/20.

clos

 

20 janvier 2018

Charvin (Orange) ****

Charvin - Châteauneuf du Pape 2008

CR de Julien : "Le vin a été ouvert dans l'après-midi, juste épaulé. Il était alors hyper fermé, confit et alcooleux. Puis il a été carafé 2/3h avant le service.
Belle robe encore jeune.
Le nez est un véritable voyage avec l'orient avec une multitude d'épices douces, de poivre de Sichuan mais aussi de violette et de confitures de fruits rouges. Très joli !
La bouche est massive, on a un vin charpenté, très jeune qui en met plein la bouche. Les tanins, polis sont encore un peu présents et la finale chauffe avec un petit retour d'alcool.
Pour mon palais nordiste, ce vin est encore à attendre quelques années pour que tout se fonde harmonieusement."

Robe assez claire pour un CdP, le nez est très expressif, sur la fraise écrasée, un peu sucrée, un léger côté caramel peut-être. La bouche est puissante mais les tannins sont très fins, un peu de poivre désormais, beaucoup de fruits rouges. Très belle longueur. Peut-être un tout petit peu écoeurant si on doit vraiment lui trouver un défaut à cause de ce côté fraise sucrée écrasée très expressif. Mais déjà beaucoup de plaisir en l'état pour moi, je trouve ça assez fondu. Pour mon premier Charvin je suis convaincu. 17/20.

charvin

 

 

Goûtés au SVI Lyon 2014 :

CdR rouge 2012 : nez expressif sur la fraise écrasée et la cerise confite, un peu de caramel, épices, beaucoup de réglisse en finale. TB-.

CdR rouge 2011 : fruits un peu plus cuits, à peine moins de fraîcheur et de matière même si la différence avec 2012 n’est pas énormissime non plus. B+.

CdP 2012 : un très beau millésime d’après le producteur, on retrouve la cerise confite, la fraise, la réglisse, le caramel, beaucoup plus de longueur que le CdR. Belle fraîcheur. TB. Regoûté en 2017, superbe nez sur la prune, la fraise, la cerise confite, bouche avec une grosse acidité, tannins de qualité, encore un peu trop jeune, très prometteur TB+. En 2020 semble encore trop jeune, serré. TB-.

CdR blanc 2013 : très beau fruité, agrumes, abricot, fenouil, frais et facile à boire. TB-.

 

 

CdR rouge 2012 1/2 bt : robe rubis assez claire, nez bien marqué par la fraise sucrée du grenache, le côté caramel de la jeunesse s'est bien dissipé, bouche fruitée, gourmande, peu tannique, longueur moyenne avec des épices en finale mais moins de réglisse qu'il y a un an. Ca commence à être prêt à boire. TB-.

 

Châteauneuf 2014 : léger, petits fruits rouges, tout en tension, avec une acidité élevée et encore un peu de tannins, très classe, un peu Nebbiolo tradi dans l'esprit. Belle longueur. TB+.

 

Charvin, Châteauneuf du Pape rouge 2014 : millésime sur la finesse, beau fruité, fraise écrasée, tannins fins, pas de lourdeur, très joli. TB+.

 

CdR rouge 2015 : robe rubis, nez sur la confiture de fraise et de cerise, réglisse, épices, bouche avec un beau volume, encore quelques petits tannins mais de qualité, moins caramel que le 2012, plus de réglisse, beaucoup de fruits, très gourmand, reste frais. Très bon maintenant, avec un bon potentiel de garde en plus. TB.

 

CdR rouge 2016 : plus sombre que 2015, moins confituré, plus marqué fruits noirs, plus de fraîcheur, côté épicé présent aussi, un peu plus de longueur, des tannins un peu plus serrés mais de qualité. Très belle bouteille, un peu moins gourmande en jeunesse mais qui devrait mieux vieillir. TB.

 

CdR blanc 2016 : (grenache, roussanne, clairette, bourboulenc)  robe pâle, nez sur le fenouil, l'anis, la poire. Bouche assez vive, florale et fruitée comme au nez, pas de gras, un petit côté sucré type "arlequin", longueur moyenne, beau vin, digeste, facile à boire. TB-.

 

VdP d'Orange A côté 2016 : (moitié grenache, moitié merlot) Robe claire, nez sur les fruits rouges confiturés, très élégant. Bouche fruitée, peu épaisse, tannins encore un peu serrés du coup même s'ils ne sont pas très nombreux, reste assez frais. B+.

VdP Orange 2017 : très garrigue, épais, sucré, très diffèrent de l'an dernier, un peu lourd en l'état. B-.

 

Laurent Charvin, Châteauneuf-du-Pape 2018 : (80% grenache + syrah, mourvèdre, vaccarèse, counoise) : couleur rubis très claire, nez expressif plein de fruits rouges sucrés, de fraise écrasée, rose, pivoine. Bouche aérienne pour un Châteauneuf sur ce millésime, peu tannique, beaucoup de fruit et de pureté, florale (grappe entière). Déjà prêt à boire, tout en élégance. L’effet millésime a perdu certains connaisseurs du domaine. TB++.

 

Châteauneuf du Pape 2015 : très puissant, sucrosité, alcool élevé, massif, clairement à attendre encore 10-20ans. B+.

 

Damon 2022 : (nouvelle cuvée 80% grenache 20%syrah) assez coloré, nez fruits rouges et garrigue, tire sur le grenache. Bouche avec de la puissance, un peu de sucrosité et d'alcool, des tannins encore un peu serrés, c'est jeune, mais un gros volume, esprit chateauneuf, pas forcément syrah donc. à attendre. B+.

 

Charvin, Damon 2023 : fraise confituré, haut en alcool mais bien intégré, tannins fins, gourmand avec sa petite sucrosité. TB.

 

 

Charvin (vin de mes amis 2019)

CdR 2017 : gourmand, confiture de fruits rouges, épices, pas trop tannique ni trop chaud pour 2016. TB.

Ch9 2017 : beaucoup de gourmandise, plein de fruit, déjà facile à boire, très frais et assez léger pour 2017. TB+.

Ch9 2016 : plus puissant, plus complexe, plus épicé, chocolaté, réglissé, un futur grand, à attendre. TB++.

 

Laurent Charvin - Châteauneuf-du-Pape Blanc 2017 : (95% clairette rose, 5% bourboulenc) Parcelle exposée nord, récupérée tout récemment par Laurent Charvin. Couleur presque translucide, nez floral, notes minérales et anisées, pas du tout d'élevage ici. Bouche sans aucun gras, tout en fraîcheur et en minéralité, finale saline avec de l'anis et des amers qui finissent d'étirer le vin. Style opposé du précédent, mais tout aussi bon. TB.

 

 

Charvin (cugnette 2020)

Côtes du Rhône blanc 2019 : (prélevé sur cuves comme les 4 suivants) très belle fraîcheur, plus que les années précédentes je trouve, mais je le goûte généralement après la mise. B+.

Châteauneuf blanc 2019 : (clairette rose majoritaire) profil frais et tendu, en l’état quand même un peu de gras, plus que le 2017 bu récemment qui était plus salin. D’après Laurent, 2017 était comme ça aussi au départ. TB.

Rosé 2019 : fruité, croquant, pas dilué du tout, avec une finale légèrement poivrée intéressante. B+.

Côtes du Rhône Rg 2018 : plein de fruits rouges, quelques épices, plutôt fin, comme le 2017 on devrait pouvoir se faire plaisir dès le départ. Le style de la cuvée s’est affiné je trouve. TB.

Châteauneuf Rg 2018 : beaucoup de fruit, plutôt en finesse, notes de garrigue bien présentes. Prometteur. TB.

2017 : il a retrouvé du volume depuis ma dégustation de l’an dernier, plus sérieux, plus épicé, avec de la fraîcheur et de la longueur, il ira loin je pense. TB+.

2014 : vin aérien, qui pinote presque, sur la cerise, la framboise et la rose, irrésistible en l’état. TB++.

2013 : plus puissant, plus évolué et animal au nez, bouche encore jeune, fruitée, un peu plus solaire que 2014. TB+.

 

20 janvier 2018

Soirée Rhône + Paul Blanck

Paul Blanck - Riesling Schlossberg 2014 : couleur claire, nez à peine marqué résine avec surtout beaucoup de fruits, agrumes, fruits exotiques, mirabelle. Idem en bouche, beaucoup de fraîcheur, du fruit, gourmand, 4-5gr de SR peut-être, assez bonne longueur. Très beau riesling. TB+.

Jaboulet - Hermitage blanc Chevalier de Stérimberg 2005 : robe dorée, nez puissant, un peu beurré, avec de l’ananas, du caramel. Bouche très puissante, solaire, massive, manque de fraîcheur et de finesse à mon goût, pas mal de longueur cependant. B.

Beaucastel - CdP blanc Roussanne VV 2005 : Robe dorée, nez de liquoreux avec beaucoup de miel, de l’ananas, des fruits exotiques, moins bien en bouche où le vin semble lourd, avec pas mal d’alcool et d’amertume là aussi. Regoûté sur les fromages servi plus frais, l’aromatique part sur la poire, les fruits blancs, la bouche semble plus fraîche, bien mieux. Au final quand même une petite déception à la vue de l’étiquette. TB-.

 

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Château la Verrerie - Grand deffand Lubéron 2009 : robe sombre, nez à peine réduit/animal, bouche un peu brouillonne, peut-être fatiguée. Une nouvelle bouteille est ouverte mais pas de grands changements, juste un peu plus de fraîcheur en bouche. Moyen.

Coursodon - St Joseph Paradis St Pierre 2012 : Robe sombre, nez bien marqué fruits noirs, un peu de violette. Bouche facile, peu tannique, belle matière,  texture soyeuse, mais une finale un peu trop vanillée, à mon goût. Bien fait, mais dans un style trop moderne, un peu lisse, manquant de caractère mais aussi un peu de complexité. B+.

Guigal - Château d’Ampuis 2005 : un  peu mieux que le précédent, avec un peu plus de fraîcheur et de tension, à peine moins vanillé, mais je lui ferais le même reproche, un style pas assez sauvage. A noter quand même qu’il ne fait pas du tout ses 12ans et devrait pouvoir tenir encore longtemps. TB-.

Delas - Hermitage les Bessards 1999 : Robe un peu plus claire et évoluée, nez sur la confiture de fraise, nous fait partir sur un grenache, un côté à peine terreux et tertiaire dans le fond, une touche d’olive, de garrigue aussi. Bouche avec une belle matière, tannins fins, le côté solaire est parfaitement équilibré par une bonne acidité, bonne longueur. Très belle bouteille, que j’aurais pensé plus jeune et plus au sud. TB+.

Château Rayas - CdP Pignan 2008 : robe très claire, nez exubérant, envoûtant, très marqué par la rose, fruits rouges, poivre.  Bouche pleine de fruits, de rose, gourmande, très fraîche, tannins insensibles, belle matière et belle longueur, probablement mon meilleur Reynaud. TB++.

Paul Blanck - Riesling VV Furstentum 1997 : robe dorée, nez marqué riesling évolué, avec de la résine, de la mirabelle, des notes minérales. Bouche plus dans l'esprit d'un manseng, très portée sur l'ananas, impressiond'un vin moelleux qui a bien mangé ses sucres, très exotique, tout en restant frais et équilibré, très beau. TB+.

Paul Blanck - Gewurz VT Furstentum 2011 : robe dorée aussi, nez exubérant, très porté jasmin, rose, thé, un peu trop à mon goût. Bouche idem, je crains l'aromatique qui m'écoeure un peu, mais bel équilibre sucre/acidité, bonne longueur. Comme souvent j'ai du mal avec le gewurz. B+.

 

19 janvier 2018

Les Terriens (Chavanay) **

Domaine créé en 2010, consulté par Pierre-Jean Villa

 

IGP Collines Rhodaniennes Viognier Au-delà 2016 : (fûts et demi-muids) aromatique classique, abricot, pêche, florale, un peu de miel aussi, bouche très grasse, épaisse, il a l'ambition d'un Condrieu. Manque un peu de tension derrière. Bon rapport q/p (environ 16€). B+

Condrieu 2016 : (fûts et demi-muids) Aromatique proche du précédent, encore plus gras, plus épais, un peu plus vanillé, miel. Là aussi manque un peu de tension pour soutenir tout ça. B+.

Côtes du Rhône Syrah Ainsi soit-il 2015 : style facile, fruits rouges et noirs, peu de tannins, très gouleyant, un côté soyeux, léger boisé, mais une finale très courte, un peu trop lisse (manque de minéralité, d'épices, d'olive, de tannins... par exemple) B.

Côte-Rôtie 2014 : aromatique proche du précédent, un peu plus de tension ici, style très fin et facile à boire mais là aussi un peu trop lissé par le bois, un peu trop moderne, standardisé. B+.

 

Crozes-Hermitage 2017 : tannins fins, belle syrah lardée fumée, violette, finale un peu arrondie et vanillée tout de même. B+.

 

19 janvier 2018

Bart (Marsannay-la-Côte) ***

Domaine Bart - Marsannay En Ouzeloy 2014 : robe rubis, beau nez très fruité, plein de fruits rouges. Bouche légère, fruitée, aux tannins soyeux, avec une belle acidité, sur la griotte surtout, pas extrêmement long mais très gourmand et facile à boire. TB.

 

Domaine Bart - Marsannay Ouzeloy 2015 : robe rubis foncé, nez de fruits rouges et noirs, plus mûr que 2014, plus épicé aussi. Bouche un  peu plus puissante, tannins fins, un peu moins d'acidité, un peu plus d'épices, un peu plus de longueur peut-être. Déjà bon, avec un beau potentiel dans le temps. TB. Qqs mois plus tard, moins épicé, plus marqué pinot, mais toujours assez mûr. TB.

 

Domaine Bart - Marsannay 2015 : vin léger, sur les petits fruits rouges, pas très mûr pour 2015, frais, facile, manque un peu de matière et de longueur. B.

 

Marsannay 2016 : couleur sombre, beau nez plutôt axé fruits noirs, bouche étrangement plus puissante, plus épaisse et plus chaude que 2015, pas une très grosse acidité, belle longueur pour l'entrée de gamme, un poil chaleureux en l'état. B+.

 

Crémant de Bourgogne : bulle qui manque de finesse, quelconque.

 

Marsannay Es chezots 2019 : clair, très léger, facile, gouleyant, frais, ne fait pas 2019 mais c'est très bon. TB.

 

Ouzeloy 2020 : coloré, solaire, mûr, bien fait, mais ne pinote pas vraiment. TB-.

 

Bart Marsannay 2021 : très léger, floral, facile, très accessible, pas de verdeur. TB.

 

Domaine Bart - Bourgogne 2012 : couleur rubis foncé, assez coloré, nez un peu vanillé, fruits rouges et noirs. Bouche vive, assez puissante et épicée, bonne acidité, toujours un peu boisée/vanilée, sur les fruits rouges et noirs, manque un peu de matière. Finale d'assez bonne longueur, tanins un poil secs. Un générique qui peut être attendu. Pas spécialement convaincu par son style, un peu trop boisé à mon goût. Note : 14/20.

bart bourgogne 2012

 

Domaine Bart - Marsannay Longeroies 2015 : (FDGV2016) robe sombre, fruité, léger, fruits noirs bien mûrs, finale tannique. B+.

 

 

Bart

MARSANNAYLes EtallesBlanc2020 : nez toasté, bouche manque de peps. B-.

MARSANNAYRouge2020 : couleur rubis, brillante, bouche juteuse, bonne matière, simple, fruitée, très efficace. TB

MARSANNAYLes LongeroiesRouge2020 : même couleur, goute un peu sur l’élevage, rond, fruité, facile. TB-.

MARSANNAYLes Grandes VignesRouge2020 : très poivré, un peu serré, prometteur. TB.

FIXIN 1ER CRUHerveletsRouge2020 : (encore en cours d’élevage) assez serré en l’état, rien d’anormal non plus.

MARSANNAYEs ChezotsRouge2019 : plus clair que les 2020, beaux fruits rouges, pas trop extrait, élevage intégré, manque un peu d’acidité. TB-.

+ Marsannay champ salomon 2018 : bien dans l’esprit des autres vins du domaine, pas trop coloré, beau fruité, facile, pas beaucoup de tannins, pas une grande longueur. TB-.

 

 

Bourgogne cote d'or 2020 : assez mûr, coloré, mais fruité juteux, bonne acidité, belle entrée de gamme. B+.

 

10 janvier 2018

Rhums Caroni (Trinité-et-Tobago)

Caroni 12ans 50% (Trinidad) : on sent bien les notes de pétrole, eucalyptus ?, léger côté fumée, banane, épices, tabac ?, bouche assez puissante à 50% bonne longueur, assez complexe dans cette série (3 Rivières 5ans, Mauny VSOP, Pusser's, Centenario). Le rhum des amateurs de whisky. TB-. (88/100 Whiskyfun).

caroni 12

 

 

Caroni 15ans OB 52% : couleur ambre clair, nez expressif, toujours le côté pétrole de Caroni, fruits (banane, orange confite), épices. Bouche moins sèche que le 12ans, plus fruitée, un peu plus marquée "mélasse". Bonne longueur, sans être non plus au niveau des meilleurs millésimés. TB-.

 

Caroni 1997-2011 Silver Seal 46% : nez sur les fruits assez mûrs (banane notamment), un peu sucré, boisé, vanillé, épicé, et un léger côté "pétrole" propre à Caroni. La bouche est sèche, boisée, épicée, un peu de banane, pas du tout de sucre ici, fruits secs. Bonne longueur. TB-. (90/100 Whiskyfun).

caroni 97

 

 

Caroni 1999-2013 Kintra RR619 56% : couleur ambre foncé, nez très vernis, beaucoup de bois, pneu, vieux meuble, fruits secs. Bouche puissante, bonne longueur, toujours vernis, bois, pneu, fruits secs, fruits rouges (prunes), mandarine, épices, belle texture épaisse, peu sucré. Très bonne longueur. TB.

 

Caroni 1983 52% Velier : TB.

 

Caroni 1992-2010 Velier 55% : couleur ambrée, superbe nez, très expressif, avec un peu de pétrole, des fruits mûrs, agrumes, bananes, fruits secs, épices. Bouche un peu trop alcooleuse à l'ouverture de la bouteille, bien mieux après quelques mois, peu d'épaisseur, assez sèche, sur les arômes du nez. Très bonne longueur. TB.

 

Caroni 1998-2014 16ans Velier Full proof heavy 64,5% : le nez est moins expressif que celui du 1992, dans le même esprit, un peu moins fruité peut-être. Bouche puissante, alcool parfaitement intégré, plus sucré que le 1992, plus épais, plus de caramel, toujours des épices, vernis, hydrocarbures, fruits mûrs, très long. TB.

 

Caroni 1988-2008 43% Velier : beau nez de banane mûre, épices, fruits secs, peu de pétrole pour une fois. La bouche est un peu molle à 43% malheureusement. B.

 

Caroni 2000-2015 Cask n°3790 selected by Ullrich (Suisse) 70,3% : le nez est assez discret, probablement à cause du haut degré d'alcool, bouche très puissante, trop même, il a besoin d'un peu d'eau. Si on arrive à passer derrière c'est typique de Caroni, hydrocarbures, épices, fruits mûrs, peu sucré, finale assez longue. TB-.

caroni 2000 ullrich

 

Caroni 17ans 55% Velier : couleur ambrée, nez expressif avec quelques notes de vernis à l'ouverture, puis du Caroni classique, un peu plus proche des Demerara que les 12 ou 15ans, sucre brun, fruits mûrs, banane, caramel, café, chocolat, confiture d'orange, fruits secs, bois, très légèrement pétroleux mais moins que les 12 et 15ans (surtout que le 12). En bouche on trouve un côté viande fumée/salée qui n'était pas présent dans les Caroni 12 et 15, toujours une aromatique de rhum de mélasse avec des fruits mûrs (banane, mangue, pruneau...), mais un style assez sec en fait. Finale très longue, épicée, fruitée, boisée, un peu salée. Un grand Caroni. TB+.

caroni 17

 

Caroni Trinidad single cask rum The rum cask 18ans 1997-2015 64,1% : couleur ambre foncé, nez expressif qui rappelle celui du Caroni 17ans Velier avec un peu d'hydrocarbures, plein de fruits mûrs, un peu plus de banane, des épices, un peu de cire et de bois. Bouche puissante mais l'alcool est parfaitement intégré, belle ampleur, un peu plus sucrée que celle du Caroni 17 Velier, plus gourmande, exubérante même, avec plein de fruits très mûrs, un peu plus boisée. Très belle longueur. TB+.

caroni rum cask

 

Caroni 1974 Bristol 34ans 46% : couleur ambrée, superbe nez, très marqué hydrocarbure et caoutchouc, mais avec aussi beaucoup de fruits secs, des épices, un peu de caramel, de chocolat, très gourmand, un des plus beaux nez de Caroni. Un peu moins bien en bouche où on sent que ça manque un peu d’ampleur à 46% par rapport aux nombreux Caroni non réduits, c’est plus sec et boisé qu’au nez, mais on garde de belles notes d’hydrocarbures, de fruits mûrs et de chocolat. Longueur moyenne, finale un peu sèche et boisée, épicée. TB.

caroni 1974 bristol

 

Caroni 1996 L’Esprit 64,3% : couleur or pâle, nez discret au départ mais qui se révèle bien à l’aération et avec un peu d’eau, fines touches d’hydrocarbures, surtout beaucoup de fruits frais, agrumes, fruits exotiques, notes mentholées, miel, olives, iode. La bouche aussi est très loin des Caroni mélasse/bananes flambées, beaucoup de fruits et de fraîcheur, citron vert, pamplemousse, mandarine, un peu de miel, puissante mais alcool bien intégré, bonne ampleur, trame saline dans le fond. Finale très longue, saline, citronnée, sur l’olive, un peu « jamaïcaine ». Excellent Caroni, même si au final je crois que je préfère le style plus marqué « mélasse » du 17ans Velier par exemple. TB.

caroni 1996 l'esprit

 

Caroni 1996-2013 Velier Full proof 63% : couleur ambrée, nez sur les hydrocarbures, le bois, les épices, vieux meuble, un peu mélasse et fruits secs. Bouche puissante, alcool bien intégré, assez sèche finalement, boisée, presque tannique, café, épices, fruits secs, banane. Finale très longue, boisée, épicée (réglisse, girofle). TB.

 

Caroni 21ans Velier 57,18% : couleur ambre foncé, nez très boisé, épicé, un peu vernis, cuir, hydrocarbures. Bouche assez douce, on ne sent pas les 57%, voire un peu molle, très boisée aussi, sèche, épicée, derrière un côté fruits mûrs plus gourmand qui le rend néanmoins facile à boire. Longueur moyenne sur le bois. Version un peu décevante, bien en-dessous du 17ans. B+.

 

Caroni 19ans 1997 BB&R 46% : couleur ambre foncé, Caroni assez lourd avec hydrocarbure, caramel presque brûlé, beaucoup d’épices type girofle, un côté sirop pour la toux, sirop d’érable, café, goudron, cuir, bien boisé, manque de fruit, manque aussi un peu de punch ; Ecoeure assez vite avec sa finale sur la mélasse, le caramel brûlé, le bois, les épices, rappelle certains whiskys trop poussés sur les fûts de sherry. B+.

 

Caroni 1997 Sinob Full proof emb 2015 Creative Whisky Company cask n°73 57,9% : Couleur ambre clair, nez très complexe, à la fois légèrement marqué hydrocarbure, cuir, puis des olives, anchois à la Hampden, un peu de vernis/vieux meuble, mélasse et banane pour la gourmandise, épices... Bouche très facile, fondue, les 57% passent tout seul, du fruit, de la salinité dans le fond, un combo entre les meilleurs Demerara et les meilleurs Hampden, et beaucoup de longueur. Exceptionnel.

 

Caroni Velier Employees 3rd release 1998-2020 Ganesh Buju Ramgobie 67% : Couleur ambre foncé, nez qui annonce du lourd, boisé, vernis, très cuir, tabac, mélasse, a besoin de quelques gouttes d'eau. Bouche violente, boisée, sèche, hydrocarbures, presque tannique, très cuir, tabac, longue, mais manque de fruit, d'élégance par rapport au précédent. TB.

 

Distilled in Trinidad at Caroni 1998-2022 Daily Dram 59% : (column still, bourbon cask) Couleur ambrée, joli nez très Caroni, bien marqué hydrocarbures, boisé lié à l’âge, noble, tabac, encaustique, abricot sec, orange séchée, épices. Bouche très sèche, épicée, un peu austère, boisée, presque tannique, cuir, tabac, noble, pas facile d’approche, il a quand même gardé des fruits séchés. Finale un peu trop sèche/boisée/épicée par rapport aux meilleurs meis superbe nez. TB+.

 

6 janvier 2018

Château Montus - Alain Brumont (Castelnau Rivière-Basse) ***

- Pacherenc sec 2009 : moyen

- Madiran 2007 : Assez léger, fruits rouges, peu tannique, peu de longueur. Moyen+

- Madiran Prestige 2002 : Un bon niveau au-dessus du précédent, plus de matière, fruits plus noirs. B

- Madiran XL 1996 : Il fait encore très jeune, très tannique, très noir, matière énorme. TB (+- 17,5/20).

- Madiran La Tyre 2005 : Encore plus de volume et de longueur que le précédent. TB+ (+- 18/20).

montus

 

Alain Brumont – Le pinot noir d’Alain Brumont 2009 : (60% fûts neufs, argiles rouges et galets roulés) Vin très puissant, alcooleux, mal équilibré, peut-être encore un peu jeune. Aucun plaisir en l’état. Moyen.

Alain Brumont - Le pinot noir 2009 : nez encore boisé toasté, fruits rouges, kirsch, un peu confit. Bouche aux tannins fondus, moins chaleureux qu'une bouteille bue il y a 4-5ans, bien moins lourd ici, même si l'on sent qu'on n'est pas en Bourgogne. L'élevage aurait besoin de se fondre encore. B.

 

Alain Brumont - "Torus" Pacherenc doux 2015 : couleur dorée, nez très ananas et mangue, exotique. Bouche vive, quand même pas mal de sucres, 80 grammes ?, finale assez courte, simple, mais bien fait, efficace. B+.

 

Château Montus - Pacherenc-du-vic-bilh sec 2012 : (petit courbu, petit manseng, élevage en demi-muids 14à15mois, 15% vol) Couleur or profond, nez très boisé, grillé, toasté, un peu de miel, de fruits mûrs derrière, légère surmaturité. Bouche un peu moins grillée, mais toujours boisée, beurrée, grasse, épaisse, elle manque d’acidité, très étonnant pour du manseng, beau fruité exotique dans le fond mais malheureusement pas assez présent, finale courte, trop molle. Un vin bodybuildé, peu intéressant. B-.

 

Château Montus, Madiran "La Tyre" 2007 : (98% tannat) Couleur noire comme l'encre, nez de cacao, moka, pruneau, épices (girofle). Bouche puissante, encore bien jeune, très concentrée, avec une belle texture à l'attaque, ça manque d'un peu de fruit, de fraîcheur et d'élégance pour certains. La finale est très longue, mais un peu astringente. Petite surprise à la levée de la chaussette, tout le monde attendait un peu plus de la "grande" cuvée du domaine. TB-. Toujours très boisé et sans fruit quelques années plus tard, tannins très secs. B.

 

Château Montus - Madiran prestige 2002 : (100% tannat) Couleur très noire et beaucoup de dépôt. Nez très café et chocolat amer, pruneau, sous-bois, truffe. Bouche très chocolat amer, sèche, un peu de noix, très déséquilibré, peut-être trop tard pour lui ou une mauvaise bouteille. Moyen. Une seconde bouteille un an plus tard se présente pareil, beaucoup d'extraction et de bois, peu de fruit, de l'astringence, une vinification restée scotchée dans les années 90. Moyen.

 

5 janvier 2018

Les Vignes de Paradis (Ballaison) ****

Les Vignes de Paradis (Dominique Lucas) - Savagnin 2015 IGP Allobroges : (jeunes vignes, élevage 6mois en amphore ovoïde en ciment, rendements 30hL/ha, sols : moraines glaciaires, molasse, argile jaune) couleur paille, nez expressif, très original, peu de fruit mis à part quelques notes de citron et d'agrumes, des fleurs blanches, de l'anis, du sureau, de la gentiane et un peu de poivre blanc. Bouche vive, minérale, énergique grâce à une belle acidité, avec un peu plus d'agrumes qu'au nez, toujours des notes de fleurs et de plantes, bonne matière, peu de gras. Finale assez longue, salivante, où on retrouve une touche de poivre qui lui donne encore plus d'énergie. Beau vin, qui livre une expression très originale du savagnin. Je l'ai préféré à l'ouverture, là où il était le plus vif. Note : 16,5/20. Quelques années plus tard une autre bouteille manque de tension. B+.

vignes de paradis savagnin

 

 

Les Vignes de Paradis - Un matin face au lac 2014 : (100% chasselas) Robe légèrement dorée, nez avec de la poire, une pointe pomme blette, miel, brioche, fait un peu chenin, plus que chasselas en tout cas. Bouche minérale, plus sur les agrumes, à peine perlante, légère à 11,5%, un peu trop peut-être, mais belle énergie, peu de gras. Longueur moyenne. Note : 16/20.

 

Les Vignes de Paradis, IGP Allobroges Savagnin 2015 : (100% savagnin) Robe plus dorée, nez sur la brioche, le miel, les fruits secs, évoque un champagne un peu évolué, avec une pointe oxydative. Bouche concentrée, avec une belle fraîcheur derrière, de la puissance et de la longueur. Très intéressant. TB.

 

 

5 janvier 2018

Domaine Arlaud (Morey-Saint-Denis) *****

Domaine de 15 hectares, entièrement géré par Cyprien Arlaud depuis 2013, avec, entre auters, sa soeur Bertille aux labours à cheval. Le domaine est en bio et biodynamie. Grâce à gros travail à la vigne les vins gagnent en profondeur d'année en année. Ils sont désormais à la fois denses et fins, avec des élevages toujours justes (ils pouvaient être trop appuyés par le passé), dans un grand respect de chaque terroir, partiellement en grappe entière en fonction des cuvées. 

 

 

Arlaud - Gevrey-Chambertin 2009 1/2bt

Couleur : rubis foncé, un peu plus sombre que la moyenne.

Nez : expressif, il pinote dès l'ouverture, sur les fruits rouges, un peu de fruits noirs (mûre surtout), quelques notes végétales qui apportent de la fraîcheur, un soupçon de fumée.

Bouche : légèrement perlante à l'ouverture, mais ça disparaît complètement après un petit tour en carafe, attaque vive, portée par une grosse acidité, tanins bien présents mais fins, on retrouve les fruits rouges et noirs du nez, mais aussi beaucoup de fraîcheur pour un 2009. Il lui manque juste un peu de matière.

Finale : bonne longueur, fruitée, beaucoup d'acidité toujours.

Note : 17/20. Un excellent village, d'une grande fraîcheur pour le millésime. Très bon en ce moment, mais il peut être attendu, il n'a probablement pas encore atteint son apogée.

arlaud gevrey

 

Arlaud Clos de la roche 2015 : (FDGV 2015) nez un peu réduit, encore beaucoup de gaz en bouche, impossible à juger…

Arlaud Morey 1er cru Aux Chéseaux 2014 : (FDGV 2016) encore bien trop tannique en l'état, assez austère, fruits noirs, mais il y a de la longueur. B.

 

Arlaud - Bourgogne rouge "Oka" 2013 : robe très clair, nez expressif très marqué fruits rouges, framboise, griotte, pas de traces d'élevage... Bouche légère, quasiment pas de tannins, très fruitée et gouleyante avec une bonne acidité. Finale un peu courte. Vin assez simple mais qui se boit tout seul. Note : 14,5/20.

Arlaud - Oka 2016 : couleur claire, petits fruits rouges, tendu, mais plus de volume et de profondeur que 2013, très belle entrée de gamme. TB.

 

Arlaud - Bourgogne Aligoté 2015 : robe clair, bouche vive, tendue, citronnée mais avec une belle matière et de la longueur. Un des meilleurs aligotés. TB-.

Arlaud - Bourgogne Aligoté 2014 : un peu moins bien que le 2015, plus marqué pomme granny, moins de matière. B.

Arlaud - Bourgogne aligoté 2016 : nez très fermé, bouche citronnée, vive, mais bien moins longue que sur 2015. B.

 

Arlaud, Bourgogne Roncevie 2014 : Robe rubis, nez classique sur des petits fruits rouges acidulés, bouche fruitée, très fraîche, avec une belle acidité, pas très concentrée, facile à boire. Parfait pour commencer la soirée. B+.

Arlaud - Bourgogne Roncevie 2013 : robe rubis claire, nez encore plus marqué petits fruits rouges que le 2014, très griotte, bouche légère, fruitée, un peu épicée, à peine végétale, facile à boire aussi. B+.

Arlaud - Bourgogne Roncevie 2015 : robe grenat, nez réduit à l'ouverture, il a besoin d'une grosse aération, puis se développe sur les fruits noirs, la violette, très "Gevrey". Bouche avec un beau volume, des tannins fins, belle fraîcheur, fruité mûr, finale un poil courte. Gros potentiel pour un générique, mais pas tout à fait en place. B+. Deux ans après superbe générique, avec du volume, des fruits noirs, au niveau d'un beau Gevrey. TB+.

Arlaud Roncevie 2017 : toujours aussi fruité et élégant, quelques petits tannins en finale le rendent quand même séreux pour un générique qui peut se garder aussi. TB.

 

Arlaud - Hautes Côtes de Nuits 2015 : (négoce) robe rubis, très beau nez fruits rouges, un côté viande fumée. Bouche fruitée, fraîche, gourmande, peu tannique, toujours ce côté viande salée dans le fond, finale pas très longue mais salivante, un délice. TB.

 

Arlaud - Chambolle-Musigny 2015 : Couleur sombre pour du pinot, nez de fruits rouges et noirs, assez mûr, on sent le millésime 2015, élevage parfaitement intégré. Bouche avec une certaine puissance, beaucoup de fruit, tannins soyeux, belle concentration pour un "village". Déjà excellent, mais surtout un grand potentiel de garde pour ce vin d'un équilibre redoutable. TB+.

 

Arlaud - Chambolle-Musigny 2014 : (assemblage de 4 parcelles : les bussières, les herbues, les chardannes, les gammaires) Robe de même intensité, nez plutôt marqué fruits noirs là aussi, avec quelques épices. Bouche beaucoup plus concentrée, légèrement plus tannique, beaucoup de fruit, plus d’épaisseur et plus de longueur. TB+.

 

Arlaud - Morey 1er cru Aux chezeaux 2014 : nez classe, noyau de cerise, cuir, fruits noirs. Bouche élégante, avec de l tension, végétale noble mais finit assez court pour un premier cru. TB.

 

Arlaud - Morey Cheseaux 2016 : couleur claire, nez très fin, petit fruits rouges, floral, bouche élégante, plutôt tendue, fine et fruitée, pas trop austère pour 2016, accessible, racée. TB+.

 

Arlaud - Gevrey 1er cru Combottes 2011 : confiture de fruits rouges, très gourmand, facile, manque un peu de profondeur et de tension, étonnamment confit pour un 2011. TB.

 

Arlaud - clos de la roche 2010 : assez sombre, cuir, animal, manque un peu d'élégance pour chipoter. TB+.

 

Arlaud - Gevrey-Chambertin 2017 : un peu réduit à l’ouverture, noir, encore un peu animal et serré, grosse profondeur avec une belle trame minérale dans le fond. Joli potentiel mais à attendre. TB.

 

Arlaud - Morey Millandes 2010 : nez assez évolué, mais complexe, bouche plus jeune, entre deux phases, encore un peu serrée, un vin austère, pas un gros plaisir en l'état. B.

 

Arlaud Bonnes Mares 2014 : encore assez simple et fermé, bouche avec une acidité très élevée, serrée, à attendre.

Bonnes-Mares 2015 : sérieux, un peu chaud, serré, à attendre.

 

Arlaud - Morey 2015 : comme le Chambolle sur les fruits noirs, concentré pour un village, un peu plus épicé, à peine plus tannique, déjà très bon mais surtout parti pour être un grand village si on est patient. TB+.

Arlaud - Morey 2013 : couleur claire, nez tout en fruit rouge, bouche légère, en dentelle, bien juteuse. TB+.

 

Cyprien Arlaud - Chambolle-Musigny 1er cru Les Sentiers 2013 : Couleur sombre aussi, nez sur la mûre, la cerise noire, gourmand. Bouche mieux maîtrisée que le précédent, avec des tannins très fins, de l’élégance et de la concentration, beaucoup de fraîcheur et une finale très longue. Superbe bouteille. TB++.

Cyprien Arlaud - Chambolle-Musigny 2011 : on reste sur une couleur sombre, un nez un peu sucré avec de l’orangette, intéressant. La bouche reprend aussi ces étonnantes notes un peu sucrées, la finale est plus courte que sur le premier cru, mais cela reste un très bon "village". Merci Olivier ! B+.

 

Arlaud, Chambolle 1er cru les sentiers 2019 : Couleur sombre, très beau nez très pur (peu de sulfites ?) assez différent des autres hormis Bouvier, avec pas mal de fruits noirs, de grappe entière, de ronce, sauvage. Bouche avec beaucoup de fraîcheur, de profondeur, aux tannins déjà fins, offre beaucoup de plaisir sur le fruit, avec un joli style, et beau potentiel. TB++.

 

Arlaud, Echezeaux Grand Cru 2021 : (égrappé. Dans Les Treux) Couleur rubis, brillante, nez un peu réduit à l’ouverture, mais parfait après quelques minutes dans le verre, petits fruits rouges, floral, élégant, classique, encore simple bien sûr, surtout derrière le Malconsorts. La bouche est en dentelle, très fruitée, florale, déjà accessible, il y a quand même un beau volume pour 2021, du fond. Bref, très bien né. Il ne lui manque plus qu’à se complexifier avec le temps. TB+.

 

Gevrey 2022 : fin, sur le fruit, frais, avec une belle acidité, coloré et fruits noirs comme souvent au domaine, mais très élégant tout en étant mûr. TB+.

 

Arlaud& - Morey Clos Solon 2017 : Couleur claire, nez facile de petits fruits rouges, pivoine. Bouche légère, pas très épaisse, fruit croquant et acidulé, pas très long, facile à boire, frais. TB.

Clos solon 18 : austère, serré. B.

 

 

Arlaud (gds jours 2018)

Chambolle 16 : très fin, aérien, plein de fruits. Superbe village. TB.

Morey Millandes 16 : (sous le Clos St Denis) fin, très frais et fruité aussi, un peu plus tannique en finale. TB.

Morey Ruchots 16 : (sous le Clos de Tart, 15% VE) plus chaud, plus confit, plus épais et plus long. TB+.

Clos de la Roche 16 : plus fin que le précédent, plus frais, encore plus de matière et de longueur. Grand vin. TB++.

 

Biodyvin 2019

Bourgogne Roncevie 2016 : tannins très fins, frais, fruité mais surtout plus d’épaisseur que les années précédentes, un grand générique. TB+.

Morey 2016 : plus puissant, encore quelques notes toastées au nez, belle longueur pour un village. TB+.

Gevrey 1er cru Combottes 2016 : Gevrey d’une grande finesse, tout en fruit et en élégance, avec beaucoup de profondeur, déjà grand. TB++.

Clos st Denis 2016 : il s’est un peu resserré depuis l’an dernier, mais il reste d’une grande finesse, pas un gros volume mais beaucoup de longueur, la grande classe. Un futur grand. TB++.

 

Arlaud (gds jours 2022)

CHAMBOLLE-MUSIGNYRouge2020 : couleur encore violette, tout jeune, joli fruité, assez pur, manque un peu d’acidité dans le fond peut-être. B+.

CHAMBOLLE-MUSIGNY 1ER CRULes Sentiers2020 : là aussi encore toute violine, un peu plus tendu, plus marqué grappe entière, plus long. TB+.

MOREY-SAINT-DENIS 1ER CRULes Ruchots2020 : couleur assez sombre, aromatique frits noirs réglisse, bouche serrée, encore jeune, il faut se projeter, un peu bousculer par la mise en bouteille peut-être, mais belle fraîcheur dans le fond, bon potentiel. TB+.

CLOS DE LA ROCHERouge2020 : là aussi pas éclatant aujourd’hui, fermé, serré mais un peu moins que Ruchots, taillé pour la garde, frais et long, beau potentiel. TB+.

 

 

 

Négoce Scritch

 

Bourgogne blanc 2023 : mollasson. B-.

 

3 janvier 2018

Guyon Jean-Pierre (Vosne-Romanée) ***

Grands jours 2018

Vosne Charmes de Mazières 16 : (tout en bt, 100% vendange entière) frais, fruité, peu épais, tendu. B+.

Vosne 1er cru en Orveaux 16 : plus noir, peu épais aussi, tendu, finit un peu serré. TB-.

Vosne 1er cru Aux brûlées 16 : plus marqué fruits rouges acidulés, plus épais, plus tannique, plus long, à attendre, beau potentiel. TB.

Clos Vougeot 16 : Beau nez fruité, floral, toujours ce style en longueur un peu austère mais noble, tannins un peu durs en finale. TB.

Echezeaux 16 : plus boisé en l’état, à peine réduit, finale serrée, pas tout à fait en place. B.

 

Domaine Guyon (Jean Pierre et Michel à Vosne) *** - Chorey-Les-Beaune "Les bons ores" 2008 : CR de Julien : "Le vin est clair. Le nez est complexe et savoureux. On est sur les fruits rouges (cerise, fraise) mais aussi sur des notes un peu plus "rustiques" avec du cuir. C'est légèrement viandé, fumé mais très frais avec le menthol, la réglisse, aussi du poivre. C'est très complexe! Malheureusement, la bouche n'est pas au niveau de la promesse du nez pour moi. Millésime oblige à mon plus grand désespoir l'acidité se fait trop sentir (et pourtant j'aime ça) d'autant plus que la matière n'est pas assez forte pour la contrer. Un beau grain de tanin sinon. Dommage pour la bouche car très beau nez."

P1030331

Guyon - Chorey les bons ores 2014 : robe claire, beau nez de petits fruits rouges, cranberry, airelles, pivoine, bouche légère toute en tension, fruitée, minérale, tannins légèrement présents, un côté végétal noble (vendange entière) bien intégré, belle longueur. TB.

 

3 janvier 2018

Gachot-Monot (Corgoloin) *

Gachot-Monot (Gds jours 2018)

Chambolle 16 : léger, très framboise, fluet, mais facile. B.

Chambolle 1er cru Plantes 16 : fluet, toasté, tannins un peu secs. B-.

 

Gachot-Monnot Chambolle 2012 : (FDGV 15) un peu toasté, bonne matière mais assez chaud, manque de finesse. B-.

 

2 janvier 2018

Roux Père & Fils (Saint-Aubin) ** et Rouges queues (Maranges) **

Roux Père & Fils (Gds jours 2018)

Chambolle Fremieres 15 : un peu fluet, beaux petits fruits rouges, correct. B.

Chambolle 1er cru Noirots 15 : plus concentré, un peu boisé, tannins un peu secs en finale. B.

Chambolle 1er cru Borniques 15 : encore un peu plus concentré, boisé un peu moins présent, finale tannique mais moins sèche que Noirots. B+.

 

Domaine Roux Père et fils - La moutonniere Bourgogne pinot noir 2009 : Générique assez classique, sur les petits fruits rouges acides, peu de matière, ne pinote pas trop. 14/20.

 

 

 

 

Rouges queues,  Maranges Clos roussots 1er cru rouge 2021 : encore serré, simple. B.

 

1 janvier 2018

Hudelot-Baillet (Chambolle-Musigny) *

Hudelot-Baillet (Gds jours 2018)

Chambolle VV 16 : robe très sombre, violette, fruits noirs, gourmand, à peine serré. B+.

Chambolle 1er cru Charmes 16 : boisé, très noir, un peu trop extrait et tannique. B.

Chambolle 1er cru Cras 16 : très noir, très tannique. B-.

Bonnes-Mares 16 : beaucoup de bois, très épais, un peu plus soyeux que Cras, finit très vanillé. B.

 

Hudelot-Baillet Chambolle 1er cru Charmes 2015 : (FDGV15) un côté amande au nez que n’avait pas le Charmes de Clerget, un peu plus tendu, mais moins gourmand. TB-.