17ha de blancs et 1ha de rouge, sur plusieurs parcelles dans le même secteur de Vouvray que Foreau, Huet... Premier millésime en 2023 pour Henri et son associé. Gros travail à la vigne, vinifications le plus naturel possible à la cave, sans s'interdire une petite dose de SO2 si nécessaire. Analyses régulières, travail au microscope sur les levures, hygiène parfaite au chai... dès le premier millésime on sent un "nature" très maîtrisé et précis. Une méthode trad est aussi en cours.
Clos de L'Epinay - Vouvray Chaflorie 2023 : vinifié sans sulfite, parfaitement propre, fruité mûr, poire, pommes aux fours, agrumes confits. Bouche énergique, beau volume, très joli surtout pour un premier millésime. TB.
Chaflorie 2023 pet' nat' fruité gourmand, 3 gr de sucres qui ressortent à peine trop mais la bulle est fine, là aussi c'est propre, facile à boire. B+.
La Houssaie chenin 2023 : (élevage cuve fibre, sol plus calcaire. Sans sulfites ajoutés) Comme toujours très propre et précis, un style beaucoup plus en tension que chaflorie, avec beaucoup de peps et de longueur, crayeux, citronné, meilleur après un peu d'ouverture, et beau potentiel de garde. TB+.
La rondière rouge 2023 : (grolleau, gamay + 5% cot) là aussi sans sulfites très propre, vin frais, sur le fruit, juteux, facile à boire. B+.
Si l'on y trouve quelques bons vins rouges plutôt légers à base de pinot noir, de poulsard ou de trousseau, le Jura est avant tout célèbre pour ses vins blancs à base de chardonnay et de savagnin, et pour ses vins jaunes. On peut les trouver sur les AOC Château-Chalon (qui n'autorise que le vin jaune), Arbois, L'Etoile, et Côtes du Jura ; ce sont des vins qui connaissent un vieillissement oxydatif qui leur donne un goût de noix caractéristique et qui doivent rester en fût pendant au moins 6ans. Ils s'accordent à merveille avec le comté. Mais le Jura donne ici des Macvin rouges ou blancs, vins mutés avec de l'eau-de-vie de raisin, des Vins de paille (vins sucrés dont on laisse les raisins sécher sur de la paille quelques mois après la vendange) et des Crémants du Jura.
Contrairement au vignoble du Jura, celui de Savoie est très étendu et particulièrement complexe. L'appellation dominante est l'AOC Vin de Savoie qui peut être complétée par 16 dénominations géographiques (Apremont, Arbin, Ayze, Chignin, Chignin-Bergeron, Jongieux...). Le cépage altesse ou roussette a obtenu sa propre AOC, Roussette de Savoie, qui elle peut être suivie de 4 noms de crus (Frangy, Marestel, Monterminod et Monthoux). Une AOC Crémant de Savoie est en cours d'obtention. La zone de Seyssel, qui déborde sur le Bugey a elle sa propre AOC. Le vignoble du Bugey, au nord de la Savoie, comporte en plus de l'AOC Seyssel, les AOC Bugey (complétée par les crus Cerdon, Manicle et Montagnieu) et roussette du Bugey.
Ces vastes appellations comportent des vins variés : des blancs à base d'altesse, jacquère, roussanne, gringet ou encore la plus rare verdesse, des rouges à base de mondeuse, persan, gamay ou encore du rare etraire de la dhuy, des vins effervescents blancs ou rosés et quelques liquoreux.
Clos des Vignes du Mayne - Mâcon rouge Cuvée 910 2018 : (pinot noir, gamay, chardonnay) Couleur claire, presque rosée, nez tout en pureté, petits fruits rouges, pivoine. Bouche ultra juteuse, légère, fraîche, aérienne, très pure, la bouteille se vide toute seule. Très beau vin. TB+.
Vignes du Mayne Macon cruzille manganite 2019 réduit à l’ouverture, a besoin d’air, puis joli fruit avec du fond, très pur. TB.
Vignes du Mayne - Mâcon cuvée 910 2023 : tout juste sorti et semble déjà prêt, clair en couleur, petits fruits rouges acidulés type groseille, jus de fruit, plein de finesse, floral, semble un peu simple au départ mais tout est à la bonne place, parfait, évident, aérien, le millésime solaire ne se sent absolument pas. TB++.
Labet, Crémant du Jura 2020 : Couleur dorée, un peu trouble, semble déjà évoluée. Nez sur le miel, les fruits jaunes bien mûrs, brioche, petite touche oxydative bien intégrée. Belle matière en bouche, mûre, bulle fine, assez long, belle tenue à l’air. Très belle bulle pour commencer. TB+.
Cathiard, Bourgogne aligoté 2021 : Couleur claire, un nez citronné, floral, assez simple. Bouche énergique, belle tension, citronné, peu d’élevage, classique pour un aligoté, mais avec plus de volume et bien plus de longueur que la moyenne, très salivant, parfait pour commencer. TB.
Antoine Jobard, Bourgogne chardonnay 2019 : robe un peu plus foncée, nez avec des notes d’allumette, de réduction sur lies, petite touche beurrée et florale derrière. La bouche est énergique, encore jeune, marquée par les lies avec un léger gras derrière, elle combine largeur et longueur, avec beaucoup de longueur, une finale fraîche et salivante, surtout pour ce millésime solaire. Au niveau d’un beau Meursault, dans un style nouvelle génération. TB.
Fourrier, Bourgogne pinot noir 2021 : Couleur très claire, un nez éclatant plein de framboise, de fraise, de rose. Bouche toute en fruit et en gourmandise, sur des fruits rouges très frais, aux tannins soyeux, pas forcément très long, mais un vin parfait, évident, qui ne devrait exister qu’en magnum. TB++.
Ponsot, Bourgogne pinot noir cuvée du Pinson 2012 : Couleur plus sombre que le Fourrier, nez encore jeune pour 2012, fruité plus « noir », poivre, thé fumé, pot-pourri. Bouche qui combine volume, fraîcheur, maturité, un style très différent du précédent qui fait partir les dégustateurs plus au Sud. Finale très longue, digeste. Une entrée de gamme de très haute volée là aussi. TB++.
Gonon, IGP Ardèche Les Iles Feray 2020 : couleur très noire, un nez très Gonon, marqué syrah sauvage, lardé, olive, anchois, violette, cassis. Bouche sauvage, à l’aromatique éclatante, avec volume et fraîcheur, sensation saline sur la finale très marquée olive noire, beaucoup de longueur. Au niveau des meilleurs Saint-Joseph, voire plus. TB++.
Montcalmès, Grenache Vin de France 2020 : Couleur rubis, nez de fruits rouges confiturés, fraise écrasée, garrigue. Bouche avec de la rondeur, peu de tannins, de l’alcool (15%) mais bien compensé par une sensation de sucrosité, très gourmand, à condition de le servir assez frais. B+.
Sandlands, Sonoma Mencia 2021 (bonus) : couleur noire, nez de cassis, mûre, un peu confituré, violette, épices. Bouche en fait légère en alcool, avec une attaque un peu ronde et sucrée, et une finale assez courte sur des tannins un peu serrés. B+.
Jamet, Côtes-du-Rhône blanc 2021 : couleur or pâle, nez avec un léger beurré, fruits jaunes, pas très marqué par le viognier. La bouche est fraîche, pas beaucoup d’alcool et une belle acidité sur ce millésime frais. Beaucoup voient ce vin très élégant sur un chardonnay bourguignon. B+.
La Pierre Ronde (Antoine Lepetit de La Bigne), Bourgogne Aligoté VV 2022 : Robe assez claire aussi, légère réduction sur lies, fruits blancs, notes florales. La bouche combine fruit, fraîcheur, tension et un très léger gras, beaucoup de longueur, salivant. Très bel aligoté. TB+.
Paul Pillot, Bourgogne aligoté 2020 : Couleur encore plus claire, nez qui semble plus austère, plus citronné, plus « minéral ». Bouche très tendue, pas de gras du tout ici, très énergique, encore plus longue et plus salivante, dans un style un peu plus austère. Très bel aligoté également. TB+.
Les Horées, Coteaux Bourguignons Mon poulain 2022 : (pinot noir/gamay) Couleur très claire, contours violets. Nez éclatant dès l’ouverture, bonbon framboise, fraise, rose, pivoine. Bouche infusée, jus de fruit, pas de tannins, avec une acidité proche d’un blanc, très frais et facile à boire, une aromatique nature éclatante, un vrai bouquet de fleur et de framboise, pas forcément très long mais d’une efficacité redoutable avec un très joli style. TB++.
T. Liger-Belair, Bourgogne pinot noir Grands chaillots 2020 : Couleur sombre pour un pinot, nez mûr, fruits noirs, un peu de volatile. Bouche puissante, concentrée, presque sudiste, encore trop jeune, pas tout à fait en place, bonne acidité derrière mais qui semble un peu dissociée. On ne reconnait pas la finesse habituelle du domaine en l’état, mais pas de grosse inquiétude, à réessayer dans quelques années. Merci pour la bouteille Charles. B.
Anne Gros, Bourgogne pinot noir 2021 : On revient sur une robe très claire, un nez très classique de pinot sur le fruit. Bouche légère, aérienne, pleine de fruit, pas un gros volume, mais très digeste, facile à boire et prêt dès maintenant, on y retourne facilement. Merci pour la bouteille Fred. TB.
Arnoux-Lachaux, Bourgogne pinot fin 2019 : Le vin qui a le plus divisé peut-être. Couleur plus sombre, nez qui fait d’abord penser à un grenache avec un côté solaire, fruits rouges confits, orangette, épices, pot-pourri. La bouche est concentrée, encore jeune, l’acidité nous éloigne du grenache cette fois-ci, avec des tannins encore présents (effet petits rendements, grappe entière et pas de bois neuf ?) qui ont gêné certains, presque un côté nebbiolo. Il faut aller chercher le vin, moins de plaisir immédiat que les précédents, mais probablement plus de potentiel. TB+.
Gonon, IGP Ardèche Les Iles Feray 2018 : proche du 2020 de la semaine dernière, très marqué syrah sauvage en grappe entière à la Gonon, tapenade, lardé… Bouche avec un peu moins de finesse de texture que le 2020 même si ça reste excellent. TB+.
Rostaing, IGP Collines rhodaniennes Les Lézardes 2016 : Couleur sombre, un nez bien marqué syrah aussi, violette, suie, thé noir, fumé, encore plus animal que Gonon. La bouche présente aussi cette aromatique intéressante, sauvage, épicée, mais des tannins encore un peu fermes en finale. Du vrai Rostaing. Presque encore un peu jeune dans l’idéal. Merci pour la bouteille Olivier. TB.
Labet, Crémant du Jura 2020 : Couleur dorée, un peu trouble, semble déjà évoluée. Nez sur le miel, les fruits jaunes bien mûrs, brioche, petite touche oxydative moins présente que la semaine dernière. Belle matière en bouche, mûre, bulle fine, assez long, belle tenue à l’air. Très bien pour finir également. TB+.
Domaine de 7,5ha sur Monforte (principalement Perno). S'il existe depuis 1900, les raisins étaient vendus pendant longtemps. Ce n'est que depuis 2018, avec l'arrivée d'Alice et Cristina, qu'une partie est vinifiée au domaine. Travail sur la finesse. Elevages traditionnels en foudres.
Ca' di Press - Langhe Nebbiolo 2021 : (vignes sur Perno à Monforte. Elevage cuves) Couleur très claire, nez de nebbiolo classique infusé, bouche avec une acidité élevée, très beau fruitée, infusé, floral, finale qui serre un peu trop, mieux avec un peu d'ouverture, joli style, à attendre un peu. TB.
Ca' di Press Barolo di Monforte 2019 : clair en couleur, très fin pour Monforte et pour 2019, noble, classe, fruité, belle allonge fraîche, déjà accessible. TB+.
Ca’ di Press, Barolo di Monforte 2019 : (à Monforte, parcelle Perno) Couleur claire, nez de fruits rouges confiturés et de fleurs. Bouche en finesse pour Monforte et 2019, déjà accessible même s’il y a encore un peu de tannins sur la finale, un joli style, traditionnel propre et maîtrisé, élégant. Belle introduction. TB+.
Belmont - IGP Côte du Lot Serine 2020 : couleur assez claire pour une serine, nez élégant, fruits rouges et noirs, poivre, cuir, assez simple, propre. Bouche légère en alcool (12,5%), fruitée, aux tannins fins, élégante, avec un joli fond minéral, manque un poil de complexité aromatique mais très bel équilibre et beaucoup de finesse. TB.
Belmont IGP Côtes du Lot 2016 : plutôt fin et léger en alcool, bouche ronde avec des tannins polis par l'élevage, boisé un peu trop marqué, un côté bois à l'espagnol un peu gênant. Plutôt un joli fond derrière cependant. B+.
Belmont, IGP Côtes du Lot 2016 : (cabernet franc + syrah) couleur sombre, joli nez que tout le monde aurait placé sur un joli cabernet franc de Loire, touche végétale légère mais bien intégrée, cassis, moka, début d’évolution sous-bois. La bouche présente une belle texture, de la fraîcheur, avec un taux d’alcool moyen (13,5%), beaucoup d’élégance et pas de boisé marqué. Jolie découverte pour tout le monde, semble à point. TB.
Belmont Montaigne 2021 chardonnay : couleur claire, nez avec un petit élevage grillé léger, typé Beaunois au départ, floral. Bouche de demi-corps, alcool moyen, élevage bien intégré, fin et élégant, floral, agrumes, avec une bonne acidité, frais et assez long, plutôt en tension. Avec l'aération et la chaleur il peut avoir tendance à devenir un peu plus lourd, fleurs blanches et un peu anisé. Mais il y a du fond, une sensation de minéralité, si le nez fait chardo bourguignon au départ, la bouche a une vraie personnalité, avec un peu plus de chaleur mais un travail sur la finesse. TB.
Belmont, Côtes du Lot « Montaigne » 2022 : (100% chardonnay, sur sols calcaires kimméridgiens) Couleur claire, nez avec une petite touche grillée de réduction sur lies, qui part assez vite laissant place à des notes florales surtout. La bouche semble un peu jeune et fermée en ce moment mais avec un joli potentiel, fraîche, minérale, avec une belle longueur, mais un peu en-dessous du 2021. B+.
Belmont syrah les trois pierres 2022 : syrah en carbo, légère sur le fruit, peu de tannins, facile à boire, aromatique pas spécialement typée syrah, simple, frais, fruits noirs. B+.
Imanol Garay était d'abord commercial pour la tonnellerie de l'Adour, ce qui lui a permis de nombreuses rencontres, notamment avec Richard Leroy. Il s'installe plus tard dans son Pays Basque natal et commence avec des raisins achetés à des amis côté France ou côté Espagne. Il plante ensuite 2ha de vignes à Irouléguy et Orthez. Les vins sont naturels, créatifs, avec beaucoup d'expérimentations, des cépages et des contenants variés.
Imanol Garay - Rêvesling n°1 2022 Vin d'Espagne : "Dans la gamme Hegan Egin, deux purs rieslings ont été produits, issus de deux barriques. Ce vin est issu de la première barrique. Riesling sur argiles et limons des vignes de Gile Iturriondobeitia. Elaboré par Gile, Alfredo et Imanol à Bodegas Bizkaibarne - Bizkaia. Elevé et mis en bouteille par Imanol Garay à Maslacq".
Couleur or, nez avec une petite volatile et même une touche acétate légère à l'ouverture, qui ne s'amplifiera pas spécialement. Autour on trouve beaucoup de citron confit, fruits jaunes et exotiques, miel, vinaigre blanc. Bouche très énergique, avec du volume, alcool moyen (13%), très marquée citron confit, volatile présente mais bien intégrée qui donne un gros coup de fouet, fruité mûr, mais jamais lourd avec cette acidité et cette volatile autour, c'est long, salivant, un peu sur la brèche niveau nature, mais ça interpelle, la finale reste propre, on a envie d'y retourner. Le style me rappelle Lajibe par exemple, même si ici on va sûrement un cran encore plus haut niveau volatile. Pour chipoter on sent quand même plus la vinif que le cépage ou le terroir je trouve. Mais sur la cuisine asiatique ça marche très bien. TB.
La Provence est célèbre pour ses rosés, qui certes peuvent être d'un niveau acceptable chez les meilleurs producteurs. Mais les vins les plus intéressants sont à chercher ailleurs, notamment à Bandol, appellation phare de la région. Les vins rouges sont généralement composés de grenache, de mourvèdre et de syrah ; ils se rapprochent donc de ceux du Rhône, avec des arômes de garrigue plus prononcés. Outre Bandol, Les Baux de Provence ou Bellet dans l'arrière-pays niçois proposent de bons vins, mais rarement bon marché. Les vins blancs sont majoritairement composés de rolle (ou vermentino), clairette, grenache blanc et bourboulenc. Les appellations majeures sont les mêmes qu'en rouge, avec également l'AOC Palette où règne le Château Simone. Mais plusieurs excellents producteurs sont en dehors de ces AOC, soit sur l'IGP Bouches-du-Rhône pour Trévallon et les blancs de Revelette, soit en Vin de France pour Henri Milan.
Le vin le plus vendu en Corse provient de l'IGP Ile de Beauté. Mais les vins les plus intéressants sont probablement les Patrimonio du Nord de l'île, faits à base de vermentino et niellucciu et depuis quelques années les sciaccarellu du sud de l'île chez des producteurs comme Abbatucci, Canarelli, Vaccelli... Les cépages endémiques reviennent aussi en force, la région tenant à préserver son identité. Les rouges sont faits à partir de nielluccio (sangiovese en Toscane), avec parfois en complément le plus léger sciacarello (mammolo en Toscane). La Corse produit aussi de bons vins mutés, le Muscat du Cap Corse ou encore le Rappu, vin rouge muté fait avec de l'aleatico.
Boisson-Vadot - Meursault Grands charrons 2016 : Robe dorée, nez marqué allumettes et lies, mais aussi fruits jaunes et miel. Bouche sur la tension, pas mal d'autolyse, un beau volume, des fruits jaunes mûrs, finale longue et salivante. Très bon, semble à point. TB+.
Pierre Boisson - Bourgogne chardonnay 2018 : robe très claire, le nez ne sent pas du tout le grillé, ni le soufre, on est sur le beurre, quelques fruits blancs, pointe de sureau, des notes maltées, corn flakes sucrés. Bouche ronde avec du gras, sur les arômes du nez, pas une grosse acidité. La longueur est correcte mais on sent que ça manque de tension et de profondeur. Ca reste d'un nveau tout à fait correct pour un régional mais dans un style que je n'attendais pas pour Boisson, où on sent bien le millésime solaire. B.
Pierre Boisson - Meursault 2015 : légèrement marqué autolyse mais moins que le A. Jobard 2017, bouche plus ronde, plus facile d'accès, sans être très boisé, un peu plus mûre, plus simple et plus courte mais c'est gourmand. TB.
Pierre Boisson - Auxey-Duresses 1er cru En reugne 2017 : Couleur claire, style plus autolyse, grillé des lies, citron. Bouche toute en tension, explosive sur les arômes du nez, très énergique, finale très longue et minérale aussi. Superbe. TB++.
Pierre Boisson - Hautes cotes de Beaune rouge 2020 : couleur foncé, beau nez fruité noir, bouche juteuse, tannins fins, belle pureté de fruit. TB.
Ancien winemaker de Cape Point vineyard, il monte en parallèle son négoce en 2011, s’agrandit peu à peu, et vole désormais de ses propres ailes. Tout est encore en achat de raisins. Son chai est à Salt River, au Cap, mais les raisins viennent de plusieurs régions. Style sur la finesse et la fraîcheur.
Duncan Savage, WO Western Cape Savage white 2022 (75% sauvignon blanc, 25% sémillon) : (raisins de Stellenbosch, the Overberg and Villiersdorp. Pressé grappe entière, 10mois fûts français de 500L dont 20% neufs) Couleur claire, nez marqué par le sauvignon au départ, buis, agrumes, sans excès de sous-maturité ni de surmaturité, très « ligérien ». La bouche est un peu différente, très beau volume, énergique, pêche, miel, cire, un léger gras sans être marqué par le bois, finale longue, salivante. TB+.
Duncan Savage, WO Darling Thief in the night 2022 (grenache) : (grenache à Piekenierskloof, même parcelle que la cuvée Soldaat d’Eben Sadie. 20% grappe entière, Elevage foudre. Vignoble en altitude, sur grès. 13%.) Couleur rubis, nez éclatant, plein de fraise écrasée, pivoine, poivre. La bouche est très gourmande, fruitée, tannins souples, plus de volume que le cinsault de Rall, le côté poivré/épicé apporte un surcroit de complexité à ce jus de fruit, ça reste très frais et en plus il y a une certaine longueur. Coup de cœur unanime. TB++.
Savage (Afrique du sud) - WO Stellenbosch Savage red 2021 : (syrah, 13,5%) Pas trop noir, nez très syrah fraîche, rhodanienne, lardé, violette, poivre, bouche avec de la mâche, fraîcheur, pure, encore un peu de tannins, belle acidité, pas de bois ressenti, long. Très belle syrah, placée en France à l'aveugle. TB+.
Clos venturi - Corse blanc 2019 : nez très aromatique, peche, abricot, fleurs, anis. Bouche finalement vive et tendue, moins aromatique que le nez, assez fraîche. B+.
Clos Venturi, Vin de France Chiesa Nera 2016 : (BioD. à Ponte Leccia. vermentino, genovese et bianco gentile. Elevage œuf béton) Couleur dorée, nez bien plus complexe, miellé, légèrement beurré, fruits jaunes, noisette, déjà un peu évolué. Bouche très fraîche, plus jeune que le nez, fruitée, grasse, très dense, un côté Bourgogne légèrement évolué sans notes boisées, finale très longue. Un grand blanc Corse. TB+.
Bois du cerf 2020 : clair en couleur, réglissé, léger, facile, un peu de rusticité aromatique sur la finale. B+.
Vico/Venturi à Prowein : Bois du cerf 2021 vermentino variétal, chiant. Hermera 2021 genovese sudiste, fenouil mais reste assez frais, bonne acidité qui compense, fruits blancs, herbacé, joli vin de gastronomie sudiste. A Mina vermentinu pas très variétal, léger gras, minéral, bon. 1769 2021 vermentinu un peu plus variétal, joli fond ceci-dit. Le Clos 2021 un peu trop variétal en l’état à attendre. IP 18mois sur lies vermentino gras puissant, un peu mou. 1769 rouge 2020 (niell, sciaca, syrah) fruité primeur, à peine serré, frais, facile, bon. Brama 2020 syrah un peu serré, fais, fruité, mais pas un gros caractère, digeste. Hermera 2020 (sciaccarellu demi-muid) ultra clair, petits fruits pivoine, frais, long, excellent. Clos venturi rouge 2019 (niell, carca, sciacca) fruits rouges cerise, gourmand, belle épaisseur, frais, pur, juteux, très bon.
Clos venturi rouge 2019 en bt plus tard semble un peu alcooleux, encore jeune et serré par rapport au salon. B.
Altare blanc 2019 : déjà un peu évolué, miellé, doré, floral, sudiste. Bouche avec du gras, très confortable presque huileuse, pas trop haute en alcool, garde une bonne acidité pour le sud, joli blanc de gastronomie. TB+.
Clos Venturi, Chemin de croix 2020 : (sciaccarellu Corse) Couleur grenat clair, nez éclatant dès l'ouverture, fruits des bois, framboise, cranberry, notes de pivoine, réglisse, en se réchauffant un peu garrigue et menthol. Bouche pleine de fruits et de fleurs, éclatante aussi, très fraîche, tannins fins, il se comporte mieux à l'ouverture servi un peu fais, en se réchauffant il tire sur un grenache un peu rond avec l'alcool qui ressort. La finale est très longue, toujours de la fraîcheur et de l'élégance, un peu plus épicée. Merci Arnaud ! TB++.
Clos Venturi, Brama syrah IGP Ile de Beauté 2022 : on termine la série de rouge par un vin un peu plus clair et un peu plus léger, plus discret, facile à boire, tout en élégance, bien travaillé mais atypique pour une syrah. B+.
Vico 1769 rouge 2022 : (niellucciu + syrah et sciaccarellu) clair en couleur, fin, peu de tannins, fruits rouges gourmands un peu sucrés, épices. B+.
Chiesa Nera rouge 2021 : (8 cépages) encore dense, compact, beaucoup d'alcool et tannins serrés, clairement trop jeune, mais il y a du fond, à attendre...
Kanonkop « coup de canon » 100ha créé en 1910 par la famille Sauer. Au pied des montagnes du Simonsberg, 10km au nord de la ville de Stellenbosch. Uniquement des cépages rouges. Pinotage = croisement du pinot et du cinsault en 1925 à l’université de Stellenbosch.
Kanonkop, WO Stellenboesch Pinotage 2013 : ( Elevage 1an et demi fûts français dont environ 2/3 fûts neufs) Couleur sombre, peu évoluée. Nez de fruits noirs, cassis, pruneau, sous-bois, élevage encore un peu marqué, épices, café, cacao. Bouche toute en rondeur, avec de la sucrosité, encore jeune, confiturée, gourmande, l’alcool est enrobé, les tannins aussi, le tout donne l’impression d’un vin fondu, gourmand, et au final digeste et presque facile à boire dans un style tout en largeur, à l’opposé du précédent. TB.
Kanonkop, WO Stellenboesch Kadette pinotage 2021 : (Kadette = les seconds vins, avec du négoce et des vignes plus jeunes. Elevage 1an fûts français de 225L de 2e et 3e remplissage. Alc 14,4%, ph3,66, SO2 total 94mg SO2 libre 44mg) Couleur sombre, nez sur les fruits noirs, le chocolat, peu de bois par rapport aux cuvées supérieures. Bouche gourmande, toute en rondeur, avec un fruité un peu sucré, ça reste assez simple mais bien réalisé techniquement pour cette entrée de gamme classique. B+.
Kanonkop (Af sud, Stellenbosch) – Kadette Cape blend 2018 : (CS, merlot, CF, pinotage) pas trop coloré, simple mais bien fait, aucun excès de bois, pas trop confituré, assez facile à boire. B.
Kanonkop Pinotage Estate 2013 : couleur sombre, nez fruits noirs, fumé, viandé, boisé, encore jeune. Bouche avec une petite sucrosité, gourmande, 14,5% qui ne sentent pas trop du coup, léger boisé, tannins bien arrondis, garde une bonne acidité et de la longueur, presque encore un peu jeune dans l'idéal. TB.
Soirée Millésime en 4 (et en 3 puisque celle-ci n'avait pu avoir lieu l'an dernier)
Boudignon, Anjou A Françoise 2013 : chenin clairement porté sur la tension, très citronné, minéral, frais, nez marqué par les lies, légèrement brioché/grillé, finale salivante. TB.
Clos Perdus, Corbières Prioundo 2014 : nez un peu poussiéreux et très évolué, mieux en bouche marquée grenache, avec des tannins fondus, déjà bien évoluée pour un 2014 mais une forme de gourmandise. B+.
Patrick Baudouin, Coteaux du Layon Les Bruandières 2003 : une cuvée qui a en partie mangé ses sucres, marquée pâte de fruit et miel, mais qui manque d’acidité pour un Baudouin. B.
Marquis de Terme, Margaux 2004 : nez de bordeaux moderne, élevage vanillé marqué, fruits noirs, bouche qui combine cette aromatique avec une acidité élevée, petite touche végétale, du volume et de la longueur pour 2004, encore jeune. Pas mal fait mais pas grande émotion. B+.
Léoville Las Cases, Saint-Julien 1993 : nez café et viande fumée, petite touche bordeaux noble avec du sous-bois et un léger végétal. Bouche encore jeune, légèrement végétale, bonne allonge avec une finale un peu plus longue que le précédent, mais là aussi pas une grande émotion. B+.
Toro Albala Marques de Poley, Palo Cortado 1964 DO Montilla-Moriles : (cépage Pedro ximenez ici) couleur acajou, nez très marqué oxydatif, noix, café, mais aussi beaucoup de fruits secs, dattes, figues, pas vraiment marqué par le voile. La bouche est immense, moins oxydative que le nez, 22% d’alcool, pas de sucre, ultra intense, épais, grosse acidité, percutante, avec une finale interminable, probablement plus proche du spiritueux que du vin, il faut aimer bien sûr. Exceptionnel.
Le Conte des Floris, Cartagène noire LBV 2014 : peut-être bu trop tard, cartagène rosé foncé, sur l’eau-de-vie, le kirsch, qui a perdu son fruit fais et où il reste surtout l’alcool. B-.
Ch. Perray-Jouannet Vignobles Laffourcade, Bonnezeaux Les Menus clos 2013 : un Bonnezeaux clair en couleur, pas très sucré, fin et acidulé, très frais, sur le citron confit et l’ananas frais, l’équilibre est plutôt proche de celui d’un riesling Kabinett, très frais et élégant. TB+.
Clos Naudin, Vouvray moelleux reserve 2003 : couleur presque ambrée, superbe nez complexe, de thé vert, tilleul, abricot, orange confite, coing. Bouche qui semble avoir mangé un peu de ses sucres, pas très riche mais parfaitement équilibrée, à point, avec beaucoup de fraîcheur et d’élégance pour 2003. TB++.
Bott Pince, Tokaji 6puttonyos 2013 : couleur dorée, nez beaucoup plus jeune que le Foreau, plus simple mais très élégant aussi, fruits jaunes frais et miel. La bouche est impressionnante, 250gr de SR, une superbe liqueur sirupeuse et une acidité très haute donnent un équilibre magistral, c’est encore jeune, d’une longueur immense, d’une grande buvabilité au final, quel tour de force. TB++.
Dard & Ribo - Crozes 2018 : très violette, très fleuri, très pur, nature bien maitrisé, juteux, frais. TB+.
Dard & Ribo, Crozes-Hermitage 2021 : (100% syrah) un vin très clair en couleur, léger en alcool, qui ne fait pas du tout syrah, malheureusement marqué par la souris sur cette bouteille. Un producteur qui se goûte généralement mieux. Moyen.
Rosa Vin de France 2022 sémillon ramassé mûr cette année avec un seau de merlot typé blanc de noirs sur les amers, mûr, puissant mais avec du peps intéressant à table.
L’An Clos Bordeaux rouge 2021 nez coloré et typé merlot mais bouche très juteuse, tannins fins, gouleyante, légère sans manquer de volume, joli.
Clos Virolle Bordeaux Sup 2019 le même que le précédent mais à l’époque plus noire, plus dense, élevage cuve aussi sur le cassis la mûre, garde de la fraîcheur en finale.
Petit Renouil Canon Fronsac 2018 nouvelle génération, peu boisé, plus clair en couleur, grande allonge minérale en finale très salivant, superbe.
Château du Pavillon Canon Fronsac 2019 un peu trop mûr petite touche oxy plus compliqué.
Château Grand Renouil 2016 plus classique, à peine boisé, mais tannins fins, encore jeune, juteux, frais, très bien fait, pourra vieillir comme un grand st emilion ou pomerol. Du beau boulot.
Vignobles Ponty, Canon-Fronsac Grand Renouil 2016 : (100% merlot) Couleur sombre, nez sur les fruits noirs, moka, truffe, tabac. Bouche puissante, encore jeune, pas mal de tannins, pas très boisée, longue avec une sensation caillouteuse. Un joli Bordeaux, typé Saint-Emilion, avec encore un bon potentiel de garde, d’un excellent rapport qualité/prix. TB.
1 Mutinerie (100% Syrah de Chiroubles) Une syrah au nez sauvage, lardé, garrigue, poivré, thé noir, violette… qui semble annoncer un vin avec beaucoup de caractère. La bouche est étonnamment très légère (un peu moins de 11% !), très ronde, peu tannique, avec une belle texture soyeuse, très digeste et facile à boire.
2 La chasse au chagrin (100% grenache du Gard) Le grenache est très clair en couleur, avec un nez très fruité, très fraise, pivoine, un peu bonbon. La bouche est là aussi légère en alcool, toute en fruit, peu tannique, soyeuse avec une petite touche de grappe entière et de végétal noble qui étire la finale.
3 Manières (100% gamay de Chiroubles) : un gamay plus sérieux que les rouges précédents, un peu plus fermé, avec plus de matière, plus de puissance, qui va demander un peu de garde dans l’idéal, mais avec peut-être plus de fond. Un style plus sérieux, mais qui reste frais.
4 L’Etreinte (100% pinot gris d’Alsace) un nez un peu réduit, fumé, grillé, avec beaucoup de lies qui gêne un peu au départ avant de s’atténuer avec l’aération. La bouche est par contre très énergique, très saline, avec un beau volume, pas très haute en alcool pourtant, longue et salivante, avec des amers nobles en finale.
5 Pluie battante (100% chardonnay de Chiroubles) très légère réduction sur lies là aussi, mais derrière on sent un fruité presque exotique, avec des notes d’ananas de plus en plus présentes avec l’aération. La bouche est fruitée, aromatique, moins sur la tension que le pinot gris, moins long mais plus immédiat et plus gourmand.
6 Superstition (Macération. Pinot gris d’Alsace + sauvignon d’Anjou) Un vin de macération qui a surpris par sa finesse, un vin très légèrement orange, pas spécialement tannique, qui combien une aromatique fruitée, éclatante à une bouche acidulée et gourmande. Il a surpris même ceux qui jusque-là étaient réfractaires aux vins de macération.
7 Second souffle (100% chenin d’Anjou) Un chenin énergique, citronné, avec une bouche tendue, percutante, très salivante, sans manquer de volume. On termine en beauté.
+ Fond de cuve de la syrah en Magnum : Pour la science Landry nous sort quelques vins non commercialisés, le fond de la cuve avec les lies, donc très trouble pour cette syrah, dont l’aromatique est encore plus marquée garrigue et sauvage que sur le premier vin, et une bouche avec un peu plus de matière et de mâche, tout en gardant la fraîcheur, d’un niveau exceptionnel.
+ Fond de cuve du grenache : moins de différence ici, le grenache n’est pas si trouble que ça, assez proche du deuxième goûté.
Les Bonus :
Pierre Deville Champagne Primitif (Verzy, 2020+2019 et 2018). Joli champagne nouvelle génération, mûr, déjà patiné, frangipane, brioche, belle finesse de bulles.
Franck Pascal Champagne Equilibre Cuvée Prestige Brut 1996 : nez miellé et évolué, superbe bouche encore énergique, avec volume, longue finale, saline umami, très chouette.
Prince Pierre Napoléon Bonaparte, Bleu Impérial IGP Ile de Beauté Cinsault 2022 : nez très aromatique, garrigue, orangette, intéressant, bouche un peu chaleureuse.
Henri Boillot, Volnay 1er cru Les Caillerets 2022 : boisé très présent, encore trop jeune.
Grant Burge, Barossa Valley The Holy Trinity Grenache Syrah Mourvèdre 2011 : déjà très évolué, touche oxy, un peu trop mûr.
Liefmans, Kriek Brut 2022 : kriek un peu trop sucrée.
Barbeito, Madère Tres Pipas Bastardo Reserva velha Medium dry : semble plus sucré que medium-dry, assez rond et facile d'accès, manque un peu d'acidité et d'allonge pour Barbeito, même si c'est bon.
Victoire à l’unanimité des deux champagnes et du Madère !
Style un peu moins traditionnel que Passopisciaro avec un tout petit peu de barrique sur certains vins.
Tenuta delle terre nere - Etna Rosso Guardiola 2013 : (parcelle "1er cru" la plus en altitude du domaine, à Castiglione di Sicilia, au nord de l'Etna) Couleur très claire, à peine orangée, un peu "nebbiolo" dans l'esprit. Nez de fruits rouges confiturés, rose, épices, pointe minérale. Bouche très droite, toute en tension, avec une acidité élevée qui équilibre la puissance alcoolique (14%), des petits tannins en fin de bouche qui relancent encore cette impression de tension, belle longueur. En se réchauffant, l'alcool apparait, à boire assez frais, tant pis pour les quelques tannins. Vraiment proche de certains Barolo tradi. La classe. TB+.
Terre nere : Etna bianco 2018 : (carricante) couleur dorée, nez un peu grillée, fait d'abord penser à une réduction sur lies, puis avec l'ouverture semble être terroir, fumé, volcanique, bouche assez droite pas un gros volume, sur le fumé, un peu citron mûr, pas une grosse longueur, mais une forme d'austérité assez noble sur cette entrée de gamme. TB.
Terre Nere - Bianco Superiore Premier Cru 2022 : (100% carricante, parcelle Salice à Milo, à l'Est de l'Etna. Nouvelle cuvée, secteur le plus frais et le plus humide de l'appellation, 12,5%. Epo est, 650-700m d'altitude. Elevage fûts français 500 et 1000L) Couleur or pâle, nez discret, fruits jaunes mûrs, à peine exotique, miel acacia, pas du tout de fumé, semble alcooleux. Bouche légère en alcool, demi-corps, pas de gras ni d'élevage, tendue, acidité haute, très austère, un peu dissociée, grosse amertume un peu gênante. Un peu mieux le lendemain. A voir avec le temps donc mais en l'état c'est compliqué. B.
Bières Omnipollo, Hatt IPA superbe IPA, Noa stout très fort sucré bof, Pseudo church IPA 8,1 très bonne. Tokyo pa facile simple. Ranch Water sour grapefruit simple facile.
Nyetimber : classic cuvée, Blanc de blancs 2016, Single vineyard 2014, Rosé, grande cuvée 2013. Un poil trop de dosage dans l’ensemble (7-8 gr), mais un beau niveau dès qu’on arrive sur le Blanc de Blancs, style proche grande maison de champagne et niveau équivalent.
(Bu à Prowein puis à la cave : Classic cuvée, sparkling avec une grosse acidité, manque un peu de maturité, bulle pas trop grosse, pas mauvais mais trop cher. Mais en-dessous des Gusbourne sur cette cuvée d’entrée de gamme en tout cas.
Nyetimber Classic cuvee : très typé champagne, assemblage trois cépages, brioché, pas mal de temps sur lattes, bonne acidité, par contre finale trop dosée, sur le sucre qui empâte un peu. B+.
Orin Swift, 8 years in the Desert : (Napa) confituré, boisé.
G & R Triebaumer, Ruster ausbruch welchriesling 2021 : nez un peu trop aromatique mais une bouche bien éuilibrée sucre/acide. Difficile derrière les cidres de glace cependant.
Heinrich, Out of the Dark Blaufrankisch 2022 : très clair infusé, nez un peu végétal, légumes, bouche légère, fraîche, fruitée, un peu limite sous-maturité, mais très digeste.
Oddbird : vins sans alcools faits en Suède à partir d’achats en France, Espagne…. Les effervescents sont plutôt bons, très frais, fruités, désaltérants, notamment un rosé clair à base de syrah. Un peu plus compliqué sur les blancs, légers, fruités mais sans texture et sans longueur. Sur les rouges ça ne aprdonne pas, pas de gras, aps de texture, ni de longueur, quelques tannins mal intégrés du coup, surtout sur un tempranillo.
Braännland Iscider : Nord de la Suède, cidre de glace. Apple Ice 2022 léger, aérien, pas trop de sucre mais pas une grosse acidité non plus, facile d’accès. Iscider 2022 là c’est autre chose 180gr SR, 18gr AT ! impression d’une petite volatile, percutant, intense, équilibre magistral. Barrique 2021 élevé en fût, nez plus chaud, presque un peu typé whisky, impression que la bouche va être lourde et chaleureuse, pas du tout on garde cette acidité très élevée derrière les arômes de céréales, bois, toffee etc… Très intéressant.
Apple ice 2023 : proche du 2022 très frais, aérien, ultra digeste.
Brännland (Suède), Iscider 2023 : cidre de glace suédois, tranquille même s’il y a un léger perlant, environ 170gr de SR, 9,5% d’alcool, très aérien, frais, rafraîchissant grâce à son acidité très élevée. Superbe équilibre. TB++.
Schloss Gobelsburg : Sekt Austria Reserve brut rosé NV (7,6gr SR) bulle un peu dure.
Knoll Schütt riesling Smaragd 2021 : (13%, 7,7gr SR, 8,8 d’AT) très fruité, sucre bien présent, facile à boire, bonne acidité dans le fond, mais étonnant avec ces 7,7gr de SR.
Loimer : Seeberg riesling 2017 très joli, tendu, minéral, avec du fond. Plusieurs cuvées de bulles, assemblage, rosé, blanc de blancs et blancs de noirs, tout compliqué austère.
Huber : grüner cuvée ? trop aromatique.
Kollwentz chardonnay Katterstein 2021 : chardo boisé, gras, peu d’acidité, décevant pour un Kollwentz.
Wieninger : Wiener gemischter satz DAC Ried Ulm 1er cru Nussberg 2022, Chardonnay select 2020 deux vins un peu lourds.
Dreissigacker : toujours une jolie gamme, riesling Vintages un peu trop aromatique, riesling organic 2023 lui aussi un peu trop aromatique. Geyersberg 2013 riesling joli tendu, noble. Beau rosé de pinot noir, fin, élégant. Chardonnay plus compliqué manquant un peu de peps. Riesling Wundewerk 2017 excellent, fruité et tendu, bel équilibre.
Pahlmeyer 2018 Napa Valley Proprietary red : noir, confituré, rond, encore pas mal d’élevage, acidité basse, clairement trop jeune.
Domaine de St Pierre, Savagnin autrement 2016 : très beau savagnin ouillé, qui combine largeur et longueur, dans une belle phase. TB+.
Pedres Blanques rouge 2022 : vin licorne ! Nez un peu trop marqué volatile à l’ouverture de la bouteille, Puis la volatile s’intègre mieux quand le fruit ressort, nature mais propre, finale nette, par contre encore un peu jeune, un peu serré, mais très frais, fruité, pur, joli fond. Joli vin, à condition de ne pas payer trop cher cependant comme bien souvent. TB.
Denis Bachelet Gevrey VV 2018 : frais, peu d’alcool pour 2018, en finesse, encore un peu d’élevage, aromatique un peu fermée en ce moment, à attendre, mas joli style. TB.
Hauvette, Améthyste cinsault 2019 : style infusé très bourguignon, jus de fruit mais avec du fond, petites épices, superbe. TB++.
Daumas Gassac 2000 rouge : encore jeune, évolution noble, joli vin, dans la bonne période du domaine.
Belluard, Ayze brut nature 2019 : très bon mais dans un style assez crémeux et rond pour un gringet.
Mario Rovira, En Rama Tosca Cerrada palomino fino 2021miraflores y balbaina : palomino non muté léger en alcool, petite touche oxy, sympa.
A. Tscheppe ? joli vin orange.
Petit-Roy Saint-Romain blanc 2021 : très porté lies voire bourbes, énergique, frais, salivant, mais reste très simple.
Comtesse de Cherisey, Meursault bois de blagny 2019 : style tendu, grillé des lies, citrique, frais, mais encore jeune, finale un peu bridée.
Desvignes, Givry blanc En Chenèves 2022 : (100% chardonnay) On commence avec un chardonnay très classique, au nez quand même assez mûr et légèrement boisé. La bouche combine gras, beurré avec une bonne acidité, de longueur moyenne. Le chardonnay est globalement identifié. B+.
André Perret, Condrieu 2022 : (100% viognier) Un Condrieu classique marqué par la pêche, l’abricot, au nez exubérant. La bouche est fruitée, grasse, puissante (14%), avec une acidité un peu trop basse pour être un chardonnay. Le Rhône est globalement bien identifié par les participants. B+.
Arnaud Lambert, Saumur blanc Les perrières 2022 : (100% chenin) Couleur claire, nez très citron, agrumes, un peu de pomme au four, élevage discret, la bouche est tendue, très salivante, sensation minérale, elle semble manquer un peu de corps et de puissance pour un chardonnay. Un vin très élégant qui a été globalement identifié. TB+.
Les Frères Mignon, Coteaux champenois blanc 2019 : (100% chardonnay) Couleur bien dorée, nez qui rappelle la brioche, les lies, fruits jaunes mûrs également. La bouche présente un très beau volume combiné à une acidité élevée et très bien intégrée, peu beurrée, très énergique, crayeuse, probablement proche du nature mais très propre et très long. Par déduction, les participants partent globalement sur un chardonnay. Sacré niveau sur les blancs ce soir ! TB++.
A et P De Villaine, Bouzeron 2022 : (100% aligoté) Couleur claire, nez assez « neutre » principalement sur le citron. La bouche est légère en alcool, avec une belle acidité salivante, presque maigre, mais fraîche et digeste. Tout le monde s’accorde sur un cépage du Nord qui n’a pas la densité du chardonnay. Merci pour le bonus Fred ! TB.
Daniel Bouland, Morgon Corcelette sable VV 2022 : (100% gamay) Couleur sombre - mais moins que les suivants, nez de fruits noirs, violette, poivre. Bouche avec du volume, sur les arômes du nez, des tannins fins, très beau fruité, très juteux, c’est mûr et dense (14% vol) sans être alcooleux et assez long. Tout le monde tombe dans le panneau en disant syrah sur ce très joli Morgon. TB+.
Vasse Felix, Maragaret River Filius Cabernet sauvignon 2020 : (95% cabernet sauvignon, 4% malbec 1% petit verdot) Couleur sombre, nez crème de cassis, eucalyptus, élevage bien intégré. La bouche est mûre, suave, pas très tannique pour un cabernet, légèrement épicée. Tout le monde est un peu perdu avec ce vin qui pourrait être une syrah du nouveau monde ou tout autre chose. B.
Barge, Côtes-du-Rhône Serine 2022 : (100% syrah Lieu-dit Bonnivière en Côte-Rôtie) Couleur sombre, nez très sauvage, lardé, violette, herbes aromatiques, anchois, thé, grappe entière, à la limite de la sous-maturité. La bouche est infusée, très sauvage, peu élevée en alcool, avec du végétal, un parti pris très fort de syrah sauvage, pure, que certains ont trouvé trop en sous-maturité et que d’autres ont trouvé génial. Là aussi, beaucoup sont perdus sur le cépage. TB++.
Clos Venturi, Brama syrah IGP Ile de Beauté 2022 : on termine la série de rouge par un vin un peu plus clair et un peu plus léger, plus discret, facile à boire, tout en élégance, bien travaillé mais atypique pour une syrah. B+.
Monts Fournois, Champagne Côte 2010 : (100% chardonnay à Vertus, extra-brut. Dég 2023) On termine par un champagne peu dosé, minéral, encore jeune pour 2010 à la bulle très fine, un style noble et sérieux, où globalement le champagne blanc de blancs a été identifié. TB+.
Davd Reynaud, Crozes-Hermitage Blanc Aux Bêtises 2022 : (70% marsanne 30% roussanne, 2/3 œuf 1/3 bois) Couleur claire, nez très aromatique de fleurs blanches et d’abricot. La bouche est légère en alcool et pas très grasse pour un vin du Rhône, assez élégante. Les participants ne sont pas sur un chardonnay mais globalement sur une région plus fraîche que le Rhône. B.
Stater-West, Saumur Brézé 2020 : (100% chenin) un chenin encore un peu marqué par son élevage, légèrement beurré et toasté, avec une bouche grasse, très typée bourguignonne. Le piège fut donc fatal. B+.
Arnot-Roberts, Watson ranch chardonnay Napa Valley 2021 : (1993, argilo calcaire) couleur claire là aussi, un nez légèrement beurré et fruits exotiques, mais peu boisé. La bouche est différente du nez, plus minérale, énergique, légère en alcool (12,5%), tendue et très digeste. Un joli vin dont la localisation et le cépage ont bien sûr posé problème. TB.
Maxime Cottenceau, Montagny 1er Cru Vignes Longues2021 : (100% chardonnay) On termine par un chardonnay plus classique, qui combine gras et acidité, avec un peu d’élevage au nez mais une fin de bouche très minérale, très longue, encore un peu jeune mais avec beaucoup de fond. Très joli vin, globalement placé en Bourgogne. TB+.
Patrick Bouju, Lulu L2020 : (100% gamay, Auvergne) On passe au rouge avec un vin clair, très trouble, à la volatile marquée (un peu d’acétate au nez et d’acétique en bouche), un peu de gaz aussi, parti-pris de vinification naturelle marqué, qui a donc divisé, certain ont adoré d’autres ont détesté. Un vin qui ne laisse pas indifférent, intéressant à goûter dans cette série, tout comme le Dard & Ribo. Merci Renaud et PN. B.
JM Burgaud, Morgon Les charmes 2022 : (100% gamay) un gamay foncé en couleur, sur les fruits noirs, mais une bouche légère en alcool aux tannins fins avec un très beau fruité. Moins piège que le Daniel Bouland de la semaine précédente qui était un peu plus mûr. TB.
André Perret, Saint-Joseph 2022 : (100% syrah) Couleur sombre, nez encore marqué par l’élevage, vanillé, bouche qui semble plus puissante qu’elle ne l’est réellement, très poivrée, un peu dissociée et boisée. Par déduction la syrah est globalement trouvée. B.
Dard & Ribo, Crozes-Hermitage 2021 : (100% syrah) un vin très clair en couleur, léger en alcool, qui ne fait pas du tout syrah, malheureusement marqué par la souris sur cette bouteille. Un producteur qui se goûte généralement mieux. Moyen.
Pierre Vaïsse, IGP Hérault Aphyllante 2020 : (100% mourvèdre) Couleur sombre là aussi, un nez orienté fruits noirs, menthol, bouche soyeuse, gourmande, tannins très fins, très suave, sans jamais tomber dans la lourdeur, une belle bouteille, dont le cépage n’est pas simple à deviner. TB.
Besse, Valais syrah les serpentines 2019 : (100% syrah) Une syrah suisse très sombre, puissante, épicée, encore quelques tannins, chaleureuse, qui demande presque à vieillir encore un peu. Les participants pensent globalement à une syrah du sud. B+.
Clos L’Epinay, Chaflorie Pét Nat’ 2023 : (100% chenin sur Vouvray) On termine avec un pet nat, travaillé en nature, parfaitement propre, très gourmand, avec un peu de sucre, léger en alcool, facile à boire, à la bulle fine. Pas très long mais très bien pour terminer. Personne ne pense chardonnay ici. TB.
Bretaudeau, Muscadet Gabbro 2021 : (100% melon de Bourgogne) On attaque par un vin clair en couleur, au nez citronné, légèrement marqué par le grillé des lies, sans bois. La bouche est tendue, dynamique, légère en alcool (12%), pas très épaisse mais avec une belle longueur. Beaucoup ont répondu chardonnay sur ce très beau Muscadet. TB.
Riccitelli (Argentine), Gualtallary Sobre suelos calcareos chardonnay 2021 : (100% chardonnay) Un vin légèrement plus coloré, élevé en œuf béton, réduit à l’ouverture, superbe après 4-5h de carafe, un nez très marqué allumette, lies, agrumes. Bouche encore plus énergique et tendue que le précédent, un peu plus d’alcool (13%), de corps et de longueur. Un vin qui a surpris, le chardonnay a été évoqué par déduction. TB+.
Combier, Crozes-Hermitage clos des grives blanc 2021 : (95% roussanne, 5% marsanne) un vin bien plus coloré, au nez marqué par l’élevage en barrique, vanillé, toasté, beurré, avec de l’abricot, des notes florales. Une bouche grasse, opulente, pas très haute en alcool sur ce millésime mais qui manque clairement d’acidité à l’unanimité être un chardonnay. B.
Benoit Girardin, Chassagne-Montrachet 2021 : (100% chardonnay) On termine par un bourgogne très classique, gras, beurré, à peu près au même niveau que le précédent en taux d’alcool et en densité, mais la finale a plus d’acidité et de longueur. Le chardonnay est vite identifié. TB.
Edmunds St John (Californie), Barsotti ranch syrah 2014 AVA El Dorado County : (100% syrah) Une couleur sombre à peine rouillée, un nez de fruits noirs, de cuir, de fer. La bouche est finalement bien plus légère que ne le laissait présager le nez, vive, fraîche, pas très épaisse ni très longue mais très digeste. Un vin en hommage au nouvellement retraité Edmunds St John qui a beaucoup œuvré pour la nouvelle génération californienne. Très difficile à placer pour nous ce soir-là. B+.
Fils de Charles Trosset, Savoie Arbin Mondeuse Prestige des arpents 2019 : (100% mondeuse) Une mondeuse colorée, sur les fruits noirs, la violette, un peu de poivre, légère en alcool (12,5%) mais qui semblait mûre, les tannins sont relativement fins pour une mondeuse. Difficile à placer. B+.
Château Thivin, Côte de Brouilly Zaccharie 2019 : (100% gamay) Couleur claire, nez de fruits rouges, cerise, pivoine, très bourguignon sur ce millésime. La bouche est mûre, mais avec des tannins fins, une belle acidité, tout le monde pense à un joli pinot noir, moi le premier… Merci pour ce joli piège Olivier ! TB+.
Domaine des Lises, Crozes-Hermitage Franc de pied 2015 : (100% syrah) Couleur sombre, peu d'évolution, nez de syrah racé, fruits noirs, violette, léger lardé, une bouche qui combine intensité, puissance et fraîcheur avec une très belle acidité et une trame minérale dans le fond, il reste encore des tannins mais pas secs et légèrement fondus par le temps en bouteille. Une très belle syrah, profonde, qui en a encore sous la pédale. TB+.
Pierre Vaïsse, IGP Hérault Aphyllante 2020 : (100% mourvèdre) Couleur sombre là aussi, un nez orienté fruits noirs, menthol, bouche soyeuse, gourmande, tannins très fins, très suave, sans jamais tomber dans la lourdeur, une belle bouteille, dont le cépage n’est pas simple à deviner mais que certain(e)s ont tout de même décelé. TB.
Domaine des Bérioles, Tressallier 2022 Méthode traditionnelle : on termine tranquillement par des bonus, toujours très efficace une bulle fruitée, légère, aérienne. TB.
Sérol, Vin de France Turbullent : on finit par ce pétillant rosé avec 8-10gr de SR, parfait pour clôturer l’année. TB.
La champagne c’est d’abord une méthode de production, dite « méthode traditionnelle » : après une première fermentation classique, les vins connaissent une seconde fermentation en bouteille, pour devenir effervescents, grâce à l’ajout de levures et de sucre (liqueur de tirage). Après 15 mois minimum pour les champagnes non millésimés et 3ans minimum pour les millésimés on pratique le dégorgement pour enlever les sédiments de levure restants. Une fois ce dépôt enlevé, on ajoute éventuellement une liqueur de dosage
Ils sont ensuite classés en zéro dosage ou brut nature (moins de 3g SR/L et pas d’ajout de liqueur de dosage), extra-brut (0à6g SR/L), brut (moins de 12g), extra-sec (12-17g), sec (17-32g), demi-sec (32-50g), doux (plus de 50g).
Trois cépages dominent, pinot meunier (majoritairement planté dans la vallée de la Marne), chardonnay (sur la Côte des blancs) et pinot noir (sur la Montagne de Reims), mais on peut aussi trouver de l’arbane, du petit meslier, du pinot de juillet, du pinot gris vrai, du pinot blanc vrai.
En Champagne ce sont les communes qui sont classées grands crus (Bouzy, Ambonnay… sur la Montagne de Reims, Cramant, Avize… sur la Côte des blancs) ou premiers crus.
Mais la Champagne ne comporte pas que l’AOC Champagne, on trouve aussi quelques rares Coteaux champenois, des vins « tranquilles » blancs, rosés ou rouges proche des bourgognes, et d’encore plus rares Rosés des Riceys.
Les champagnes sont copiés partout en France (Crémants, Blanquettes…) et dans le monde (Prosecco en Italie, Cava en Espagne, Sparkling Wine en Angleterre…). Les entrées de gamme de GMS présentent généralement de très mauvais rapports q/p, facilement battus par n’importe quel vigneron consciencieux d’une autre région. Mais les grands champagnes n’ont pas d’équivalents dans le monde, ils peuvent atteindre une complexité et une finesse de bulles incroyables, surtout après quelques années supplémentaires en cave.